Lundi 6 août 2007
on a écouté la météo mais on n'a pas pu aller au bistrot, il n' en a pas dans le coin ! Ils avaient ouvert le parapluie en annonçant un fort coup de vent et la dépression est passée plus haut, pour la peine on est allés marcher sous le soleil.
Mardi 7 août
nous étions mouillés une fois de plus dans de la vase molle (et puante!) et notre chaîne avait une belle gangue grise, pouah ! Il fait très beau et chaud aujourd'hui, la mer de son si beau bleu mais pas beaucoup de vent. Nous retournons sur l'île d'Inishbofin pour déjeuner (là on était sûr de capter internet) et on repart vers le nord et Achill Island qui est la plus grande des îles d'Irlande, et il y en a des îles!On longe 2 îles très montagneuses (218 m de haut), Inishturk et Clare et on s'engouffre dans le passage très étroit entre Achill island et la terre; côté terre c'est plat, on ne voit les montagnes qu'au loin, côté île ce ne sont que des montagnes assez raides; c'est également très habité, il y a également quelques petits bateaux au mouillage. On fait sensation dans ce coin perdu, tout ce qui navigue par ce beau temps passe près de nous pour nous admirer. Un de ces petits bateaux va d'ailleurs nous guider pour prendre cette passe étroite qui serpente entre des bancs de sable, qui comme tout banc de sable se déplace facilement au gré des tempêtes; et là on s'aperçoit que même les meilleures des cartes même bien détaillées ne sont pas suffisantes, le bon sondeur pour bien voir le fond est vraiment utile et l'aide des autres aussi, s'ils veulent bien!
Mercredi 8 août
on est descendus à terre pour les poubelles......et on est remontés avec les poubelles ! On verra ailleurs mais c'est un gros inconvénient ici en Irlande, il n'y a pas de poubelles publiques à tous les coins de rues et c'est un gros problème de jeter les ordures; autant ils trient le verre s'il est blanc, marron ou vert + les plastiques +les cannettes, ce qui fait un étalage de containers dans des endroits où on s'y attends le moins, mais pas de boîte à ordures publiques, pourquoi c'est un mystère; il faut dire que les Irlandais sont propres, on ne voit guère traîner de détritus. Voilà pour la petite histoire.
Nous profitons du vent de SW pour repartir cet après-midi; dommage le plafond nuageux est très bas et nous ne pouvons pas voir le haut des falaises à l'ouest d'Achill Island, qui sont paraît-il les plus hautes d'Europe, elles s'appellent d'ailleurs « les rochers cathédrales ». Après avoir contourné cette grande île, nous rentrons de nouveau dans le chenal qui la sépare de la terre mais au nord ; nous n'avons pas pu prendre ce chenal du sud au nord, ce qui aurait été beaucoup plus court, parce qu'il y avait un câble électrique qui traversait ce chenal à 11 m au dessus de l'eau et nous faisons 15 m de haut. Donc nous arrivons dans le nord de ce passage et nous sommes très déçus parce que c'est tout plat par ici, désertique et franchement pas beau.
Jeudi 9 août
repos aujourd'hui, le vent souffle trop fort; notre promenade à terre nous confirme notre première impression: rien que des tourbières du bord de mer et à perte de vue, quelques étangs et quelques maisons éparpillées; même pas un pub c'est pour dire !
Vendredi 10 août
Bernard avait calé le filet hier soir: des tourteaux et des algues;pas de vent et çà tombe bien car il n'en faut pas pour aller voir 2 îles: Iniskea South et Inishkea North; sur chacune d'elles un village abandonné depuis les années 20 suite à une querelle de clochers qui a fait quand même 7 morts, ce qui a décidé le gouvernement à faire évacuer ces îles; maintenant quelques maisons sont en cours de restauration et des troupeaux de moutons, de vaches et d'ânes en font leur paradis. Ce sont d'ailleurs de très belles îles avec des plages de sable fin et blanc mais elles ne devaient pas être paradisiaques au siècle dernier ! Cette petite escale nous a bien plu. Nous repartons vers la ria de Belmullet toujours sans vent mais avec une grosse houle désagréable; la ria est bien protégée de la houle heureusement.
Samedi 11 août
la pompe à eau douce que Bernard avait réparée est de nouveau en panne; mon capitaine n'est pas de très bonne humeur du coup et l'ambiance est morose à bord car ma fille Pascaline est de nouveau à l'hôpital et je me fais beaucoup de soucis pour elle. Nous changeons de place 3 fois pour essayer de capter internet mais en vain, le peu de signaux que nous avons captés ne nous ont pas laissé le temps de nous connecter .
Dimanche 12 août
grande navigation pour ce dimanche,avec un ciel changeant comme c'est souvent le cas ici et un bon vent portant, le top pour nous; nous longeons de belles falaises,entrecoupées de petites criques très habitées. Notre arrivée à Killala, qui se trouve un peu avant Sligo, se fait tambour battant avec un fort courant qui nous pousse vers l'intérieur des terres tout en zigzaguant entre les bancs de sable qui ne sont , bien entendu, pas là où on devrait les trouver; nous sommes à mi-marée et nous nous faisons quelques frayeurs car nous raclons le fond à certains endroits; entre l'île qui protège l'abri et la terre, le courant est aussi très fort; nous nous décidons à mouiller dans très peu d'eau mais nous estimons que cela suffira, au pire on se posera sur le sable. Et là, du coup, plein de petits bateaux viennent nous voir en nous disant que nous n'avons pas assez d'eau mais comme Bernard leur explique qu'avec la marée descendante on va tourner et là on aura assez d'eau, ils se disent que finalement.......ah ces Français ! Nous arrivons à capter internet et je repars à Toulon le 15 août ;mais il nous faut aller à Sligo car je ne sais pas comment je vais aller prendre l'avion à Dublin.
Lundi 13 août
il fallait qu'il y ait une raison urgente pour être en mer aujourd'hui car celle-ci était particulièrement agitée, bien plus importante que le vent en cours;de lui il y en avait assez heureusement et nous avons pu faire une belle nav à la voile de nouveau jusqu'à Sligo. Le soit disant port est au bout d'un très très long chenal, très étroit avec un fort courant: en fait le port se compose d'un quai extrêmement court, monté sur pilotis en bois, assujetti aux marées: nous avons du mal à régler les amarres et l'annexe va régulièrement se coincer dessous mais çà ira, Bernard ne va pas s'éterniser ici.Il repartira dès que je serais partie.
on a écouté la météo mais on n'a pas pu aller au bistrot, il n' en a pas dans le coin ! Ils avaient ouvert le parapluie en annonçant un fort coup de vent et la dépression est passée plus haut, pour la peine on est allés marcher sous le soleil.
Mardi 7 août
nous étions mouillés une fois de plus dans de la vase molle (et puante!) et notre chaîne avait une belle gangue grise, pouah ! Il fait très beau et chaud aujourd'hui, la mer de son si beau bleu mais pas beaucoup de vent. Nous retournons sur l'île d'Inishbofin pour déjeuner (là on était sûr de capter internet) et on repart vers le nord et Achill Island qui est la plus grande des îles d'Irlande, et il y en a des îles!On longe 2 îles très montagneuses (218 m de haut), Inishturk et Clare et on s'engouffre dans le passage très étroit entre Achill island et la terre; côté terre c'est plat, on ne voit les montagnes qu'au loin, côté île ce ne sont que des montagnes assez raides; c'est également très habité, il y a également quelques petits bateaux au mouillage. On fait sensation dans ce coin perdu, tout ce qui navigue par ce beau temps passe près de nous pour nous admirer. Un de ces petits bateaux va d'ailleurs nous guider pour prendre cette passe étroite qui serpente entre des bancs de sable, qui comme tout banc de sable se déplace facilement au gré des tempêtes; et là on s'aperçoit que même les meilleures des cartes même bien détaillées ne sont pas suffisantes, le bon sondeur pour bien voir le fond est vraiment utile et l'aide des autres aussi, s'ils veulent bien!
Mercredi 8 août
on est descendus à terre pour les poubelles......et on est remontés avec les poubelles ! On verra ailleurs mais c'est un gros inconvénient ici en Irlande, il n'y a pas de poubelles publiques à tous les coins de rues et c'est un gros problème de jeter les ordures; autant ils trient le verre s'il est blanc, marron ou vert + les plastiques +les cannettes, ce qui fait un étalage de containers dans des endroits où on s'y attends le moins, mais pas de boîte à ordures publiques, pourquoi c'est un mystère; il faut dire que les Irlandais sont propres, on ne voit guère traîner de détritus. Voilà pour la petite histoire.
Nous profitons du vent de SW pour repartir cet après-midi; dommage le plafond nuageux est très bas et nous ne pouvons pas voir le haut des falaises à l'ouest d'Achill Island, qui sont paraît-il les plus hautes d'Europe, elles s'appellent d'ailleurs « les rochers cathédrales ». Après avoir contourné cette grande île, nous rentrons de nouveau dans le chenal qui la sépare de la terre mais au nord ; nous n'avons pas pu prendre ce chenal du sud au nord, ce qui aurait été beaucoup plus court, parce qu'il y avait un câble électrique qui traversait ce chenal à 11 m au dessus de l'eau et nous faisons 15 m de haut. Donc nous arrivons dans le nord de ce passage et nous sommes très déçus parce que c'est tout plat par ici, désertique et franchement pas beau.
Jeudi 9 août
repos aujourd'hui, le vent souffle trop fort; notre promenade à terre nous confirme notre première impression: rien que des tourbières du bord de mer et à perte de vue, quelques étangs et quelques maisons éparpillées; même pas un pub c'est pour dire !
Vendredi 10 août
Bernard avait calé le filet hier soir: des tourteaux et des algues;pas de vent et çà tombe bien car il n'en faut pas pour aller voir 2 îles: Iniskea South et Inishkea North; sur chacune d'elles un village abandonné depuis les années 20 suite à une querelle de clochers qui a fait quand même 7 morts, ce qui a décidé le gouvernement à faire évacuer ces îles; maintenant quelques maisons sont en cours de restauration et des troupeaux de moutons, de vaches et d'ânes en font leur paradis. Ce sont d'ailleurs de très belles îles avec des plages de sable fin et blanc mais elles ne devaient pas être paradisiaques au siècle dernier ! Cette petite escale nous a bien plu. Nous repartons vers la ria de Belmullet toujours sans vent mais avec une grosse houle désagréable; la ria est bien protégée de la houle heureusement.
Samedi 11 août
la pompe à eau douce que Bernard avait réparée est de nouveau en panne; mon capitaine n'est pas de très bonne humeur du coup et l'ambiance est morose à bord car ma fille Pascaline est de nouveau à l'hôpital et je me fais beaucoup de soucis pour elle. Nous changeons de place 3 fois pour essayer de capter internet mais en vain, le peu de signaux que nous avons captés ne nous ont pas laissé le temps de nous connecter .
Dimanche 12 août
grande navigation pour ce dimanche,avec un ciel changeant comme c'est souvent le cas ici et un bon vent portant, le top pour nous; nous longeons de belles falaises,entrecoupées de petites criques très habitées. Notre arrivée à Killala, qui se trouve un peu avant Sligo, se fait tambour battant avec un fort courant qui nous pousse vers l'intérieur des terres tout en zigzaguant entre les bancs de sable qui ne sont , bien entendu, pas là où on devrait les trouver; nous sommes à mi-marée et nous nous faisons quelques frayeurs car nous raclons le fond à certains endroits; entre l'île qui protège l'abri et la terre, le courant est aussi très fort; nous nous décidons à mouiller dans très peu d'eau mais nous estimons que cela suffira, au pire on se posera sur le sable. Et là, du coup, plein de petits bateaux viennent nous voir en nous disant que nous n'avons pas assez d'eau mais comme Bernard leur explique qu'avec la marée descendante on va tourner et là on aura assez d'eau, ils se disent que finalement.......ah ces Français ! Nous arrivons à capter internet et je repars à Toulon le 15 août ;mais il nous faut aller à Sligo car je ne sais pas comment je vais aller prendre l'avion à Dublin.
Lundi 13 août
il fallait qu'il y ait une raison urgente pour être en mer aujourd'hui car celle-ci était particulièrement agitée, bien plus importante que le vent en cours;de lui il y en avait assez heureusement et nous avons pu faire une belle nav à la voile de nouveau jusqu'à Sligo. Le soit disant port est au bout d'un très très long chenal, très étroit avec un fort courant: en fait le port se compose d'un quai extrêmement court, monté sur pilotis en bois, assujetti aux marées: nous avons du mal à régler les amarres et l'annexe va régulièrement se coincer dessous mais çà ira, Bernard ne va pas s'éterniser ici.Il repartira dès que je serais partie.
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