Bonjour les amis,
déjà 3 mois que nous sommes de
retour en Ecosse et je n'ai pas tenu ma promesse de commencer ce blog
bien avant.......
pour ceux que nous n'avons pas vu cet
hiver ou qui ne se rappellent plus ce dont nous avons parlé, un
petit rappel: en quittant ce pays que nous aimons bien l'année
dernière, nous avions constaté que notre grand-mât nous causait de
nouveau du souci ; non que notre réparation de 2010 n'est pas
tenue mais la gangrène à repris.....au-dessus de cette réparation !
Comme nous en parlions à notre ami d'Oban, Donald, celui-ci nous dit
« pourquoi ne changez-vous pas ce mât en en faisant un
autre ? ». Notre réponse à été , bien entendu,
celle-ci : oui bien sûr ce serait le mieux mais.....nous ne
sommes pas en France, nous n'avons pas de bois, pas de machines à
bois (hormis notre gros outillage du bord ) et pas de hangar !
- « Qu'à cela ne tienne , nous répond-il, j'ai le bois
qui vous convient, il est sec, j'ai les machines et je devrais
pouvoir vous libérer mon hangar ; et le bois je vous
l'offre !! ». Nous sommes restés bêtes sur le coup en se
demandant s'il plaisantait mais il n'avait pas la tête à plaisanter
cette fois ; il nous a emmener le lendemain voir le bois, qui
était entreposé parfaitement bien dans un hangar bien ventilé
depuis 7 ans. Il nous restait à acheter la colle.....et voilà
pourquoi nous sommes retournés au bateau si tôt en saison. Par
malchance, l'hiver a été pluvieux ici aussi et très venteux et
début décembre, un jour de vent à 200kms/h, notre toit rigide qui
couvre notre pont à l'arrière est tombé ; un autre ami nous
avait envoyé des photos mais nous avions du mal a voir l'étendue
des dégâts sauf que le-dit toit était apparemment
irrécupérable....La bonne nouvelle,toutefois, c'est qu'en arrivant
en Ecosse nous étions invités chez des amis de bateau anglais , qui
parlent couramment le français ( mais de mentalité Ecossaise car
ils habitent juste à la frontière sur la côte Est) .
Mais commençons donc notre récit par
le début :
nous avons demandé à un ami breton,
Emeric, s'il pouvait venir avec nous au bateau pour faire ce mât, il
est donc venu 1 mois ; notre avion arrivait à 12h 30 et celui
d'Emeric à 18h le même jour ; notre ami anglais, Chris, est
donc venu nous chercher à 13h, nous a emmenés déjeuner et promener
jusqu'à l'arrivée d'Emeric ; Chris est commercial pour une
brasserie de bière mais il est commercial à l'ancienne, c'est à
dire qu'il travaille aux heures qui arrangent ses clients et en tenue
particulièrement décontractée ; il avait 2 clients à voir
sur Edimbourg et c'était bien sympa de l'accompagner : dans un
des pub le patron avait un look extraordinaire avec une chemise
blanche super bien repassée et une cravate ; il y avait
également un jeune commercial qui essayait de vendre lui-aussi mais
avec une tenue à l'inverse de celle de Chris et assis devant le
comptoir avec sa tablette......La météo a été particulièrement
mauvaise , ce qui ne nous a pas incités à la promenade à pied.
Chis et Philippa habitent à 1h30 d'Edimbourg, nous sommes donc
rentrés tard pour dîner ce jour-là et bien fatigués aussi.
Nous sommes restés 3 jours chez eux :
Philippa travaillait ( elle est prof et était en vacances le
vendredi, veille de notre départ) et Chris nous a emmener tous les
jours nous promener malgré cette continuelle météo
particulièrement exécrable : pluie, vent , brouillard et
froid, la totale quoi ! Il n'y a que le dernier jour avec
Philippa où le temps a été nettement meilleur et nous avons pu
visiter une des abbayes des Borders. Les soirées ont été très
animées et nous avons passé d'excellents moments en leur compagnie.
Le samedi nous étions donc en route
pour Oban en train . Et là en arrivant nous avons pu constater
l'étendue des dégâts causés par le toit en tombant : ce toit
était en matériau composite si l'on peut dire et le bord tranchant
a consciencieusement râpé tout ce qui se trouvait sur son passage ;
le bord du toit de la timonerie, les bossoirs,la rambarde en bois et
le banc arrière ; de plus un bas-hauban (ceux-ci servent à
tenir le mât avec d'autres heureusement)de chaque côté s'était
décroché et personne n'avait eu l'idée de les remettre en place si
bien qu'ils avaient allègrement tapé partout où le clapot et le
vent les avaient envoyés ! Un vrai massacre ! Pas très
grave en soi mais que de travail en perspective ! C'était
démoralisant de voir çà !
Le temps de ranger toutes nos affaires,
de préparer la couchette avant pour que nous y dormions (nous avons
laissé notre cabine à Emeric) nous a pris l'après-midi ; les
garçons qui ne pouvaient guère m'aider à faire les couchettes et
ranger sont donc descendus à terre pour y faire quelques courses en
attendant lundi, ils en ont profité pour aller boire une bière et
ont voulu rentrer sur l'île.......il n'y avait plus de navette !
Cela fait le troisième hiver que le bateau reste dans cette marina
et il y a toujours eu une navette jusqu'à 8 ou 9h et bien maintenant
jusqu'au 15 avril celle-ci s'arrête à 17h30 ! Les garçons se
voyaient déjà aller dormir à l'hôtel mais nous avons eu de la
chance : comme j'étais restée à bord et qu'il y avait du
monde sur le bateau d'à côté, je suis allée les voir pour savoir
s'il y avait quelqu'un susceptible d'aller les chercher ; il y
avait du monde que nous connaissions sur ce bateau et tout le monde
était catastrophé mais il y avait également un des nouveaux marins
de la navette (qui habite sur l'île de surcroît)qui a eu la
gentillesse de téléphoner à un collègue pour qu'il fasse un
bateau-taxi. Une demie-heure plus tard ils étaient de retour et cela
ne nous a rien coûté ; nous attaquons notre séjour ici très
fort cette année........
Dès le lundi nous sommes allés voir
notre ami Donald ; son hangar n'était pas vidé mais comme il
trouve toujours une solution à tout, il est allé voir un de ses
voisins du bâtiment qui est garagiste dans l'atelier duquel on
accède par un large couloir par où rentre ses voitures : il a
accepté que les garçons installent la scie circulaire sur table et
la dégauchisseuse ainsi que des tréteaux et le tas de bois pour
travailler sur un côté de cet espace. Ils s'y sont mis dès le
lendemain et on passé presque 2 semaines à faire du bruit et à se
couvrir de poussière ; ils descendaient de bonne heure et
rentraient tard et ils ont bougrement bien travaillé !
Pendant ce temps-là, j'ai nettoyé
tout le bateau , commencé à poncer les dégâts causés par la
chute du toit et préparer le démâtage ainsi que la sortie de
l'eau ; les garçons ne rentraient pas déjeuner, ils se
débrouillaient sur place, il y a plein de possibilité dans ce pays
pour un casse-croûte rapide.
Après d'âpres discutions nous avons
fini par nous mettre d'accord pour tout remonter sur l'île et faire
les collages dans le hangar de la marina ; notre ami Donald
s'est donc une nouvelle fois investit pour nous en mettant un soir
tout le matériel dans son fourgon et nous l'a amené à
l'embarcadère : heureusement qu'il n'y avait que nous sur la
navette !
Nous avons donc commencé à investir
le hangar ; tous les soirs après nos collages nous faisions une
tente au-dessus du nouveau mât avec des bâches et nous mettions
notre chauffage soufflant dessous pour maintenir une température
suffisante pour la polymérisation de la résine époxy qui nous
servait de colle ; heureusement que ce hangar est grand (environ
50m de long pour 30 de large) .
La sortie de l'eau du bateau et le
démâtage ont eu lieu pratiquement comme prévu, le 23 avril ;
bien entendu le mât nous a joué des tours en refusant de sortir (
il devait sentir qu'il ne reviendrait pas) et tout çà a été bien
long ; vers 17h le bateau était enfin rentré dans le hangar et
nous avons commencé à nous organiser pour vivre à bord ainsi :
plus de wc à bord ( le seau pour la nuit pour ne pas avoir à
sortir), de la vaisselle en plastique pour limiter la vaisselle à
faire et tous les écoulement d'eau du bord branchés sur la cuve à
eau grise ; heureusement que nous en avons une ! Sinon nous
ne pouvions pas rester vivre à bord ! Dans un premier temps
nous avons pris les douches au port mais celui-ci avait tellement de
problèmes avec leur réseau d'eau chaude que nous les avons prises à
bord par la suite, au moins notre eau était bien chaude....
Notre mât est creux et rectangulaire
en section et la boîte ainsi formée était fermée au départ
d'Emeric ; restait plus qu'à poncer , résiner, vernir et
peindre ; à raison d'une couche par jour et de 8 à 10 couches
au total........
pendant le séjour d'Emeric nous sommes
allés 2 dimanches après-midi écouter de la musique traditionnelle
celtique dans un pub en dehors d'Oban ; nous y allions en taxi.
Ce sont les gens du coin qui se réunissent pour jouer et chaque fois
c'était extraordinaire ; Emeric qui adore la musique celte a
adoré ! En plus nous avons été chanceux car ces 2 dimanches
là il a fait un temps de rêve ce qui nous a permis à tous, joueurs
et spectateurs, de rester dehors au soleil.....cela nous a bien sorti
de nos travaux ! Nous n'y sommes pas retournés par la suite
parce que nous voulions rester le moins possible dans ce hangar et
aller naviguer.....et pour finir nous y sommes restés 7 semaines
dans ce hangar ! Notre ami Bob, qui vit sur un petit bateau dans
la marina et qui parle français, nous a également fait visiter par
l'intermédiaire d'un autre ami de notre connaissance, Bernard, le
centre de recherche sous-marine au nord d'Oban : le SAMS qui
fait surtout de la recherche sur les courants, il sert aussi
d'université et fait partie des 5 plus gros centres de ce genre dans
le monde ; la visite était extrêmement intéressante !
J'ai réussi à surmonter ma fatigue chronique due à mon cœur en
faisant une pose d'1 à 2h après déjeuner ; je ne dors pas
forcément mais d'être allongée me fait du bien.
Outre le mât, nous avons reponcé au
bois nu différents endroits à l'extérieur de nos cabines dont
toute la partie arrière ; nous avions une entrée d'eau
importante dans le coffre des bouteilles de gaz parce que nous
l'avions mal imaginé, on a tout refait et tout repeint en blanc à
l'intérieur ; dans le triangle à l'avant, nous avions créé 2
coffres et là il a fallu changer un des panneaux du dessus (c'était
le même contre-plaqué que notre annexe, celui qui avait des
champignons dedans et qui tombait en poussière), l'autre nous
l'avions déjà changer l'année dernière ; la coque a été
entièrement poncée et entièrement repeinte, le blanc et les 2
bandes vertes mais nous n'avons pratiquement pas touché au pavois,
juste quelques retouches ; et pour le pont, nous avons caché la
misère en repeignant de l'anti-dérapant et en élargissant les
bandes peintes.
En fait d'investir ce hangar, nous en
avons squatté les 2/3 ; avant que l'on ne bâche les mâts
sérieusement sur 13m de long sur un côté du hangar je m'étais
fait une cabane bâchée dans un angle en me servant des chutes des
planches de bois qui faisaient d'excellents tasseaux et lattes avec
dessus et autour une vieille bâche de récup ; cela m'a bien
servi d'apprendre à faire des cabanes quand j'étais petite !
Un peu partout sur le chantier on pouvait trouver d'anciens flotteurs
de pannes abîmés mais qui nous ont fait de très bons plans de
travail ; recouverts de planches ou de bouts de matériaux à
peu près plats et ensuite recouverts de plastique qui servait en
quelque sorte de nappe, cela allait très très bien ; entre les
machines-outils, la résine, les vernis et les peintures, nous avions
déjà une sorte d'établi de 4 ou 5m de long. Quand nous avons pu
bâcher les mâts, j'ai déplacé mon atelier peinture entre ceux-ci
et la paroi du hangar ; il y avait des endroits où il fallait
un peu baisser la tête autour des mâts mais dans l'ensemble c'était
assez confortable ; absolument rien n'était posé par terre,
donc sur des palettes de récup, car il y avait pas mal de trous dans
le toit du hangar (qui est en éverit ) et quand il pleuvait il y
avait de véritables ruisseaux qui coulaient un peu partout ;
ceci étant le taux d'humidité n'a jamais été important malgré
çà ; notre chauffage soufflant à fonctionné jour et nuit
pendant au moins 3 semaines et cet endroit était le plus agréable
en température du hangar ; çà manquait peut-être d'un peu de
lumière........
Le plus pénible dans le hangar a été
qu'il fallait pratiquement allumer la lumière justement tout le
temps surtout si le ciel était gris ; nous étions 6 bateaux à
l'intérieur dont 2 bâchés , donc personne à bord ; un petit
trimaran dont le propriétaire est un éternel bavard de 75-80 ans
mais très gentil et il chante et joue de la guitare à merveille.
Mais derrière nous il y avait un grand bateau en plastique sur
lequel un jeune travaillait et qui régulièrement meulait du
polyester qui se déposait partout ensuite malgré ses protections ;
et enfin un autre bateau en bois, plus petit que nous, qu'un couple
d'Ecossais de notre âge retapaient ; mais lui, Chris,(encore
un) est sourd et il mettait la radio à fond du matin au soir ;
c'était une radio anglaise, non Ecossaise, avec beaucoup de blablas
et des pubs à ne plus finir......quand il n'était pas là nous
appréciions le calme.....C'était long ce séjour à l'abri mais
c'était la seule condition pour bien travailler sur le bateau et
finalement nous sommes contents de l'avoir fait ; même si nous
avons failli divorcé au moins une dizaine de fois........
Nous avons vu pendant cette période à
peu près tous nos amis Ecossais ; John, notre ami Hébridéen
est venu par le ferry 2 fois, Angus, qui est capitaine sur des
cargos, est monté sur l'île exprès nous voir comme il passait à
Oban ; Donald bien sûr est venu également 2 fois voir
l'avancement des travaux sans compter ceux sur place qui nous ont
soutenu le moral en nous invitant à diverses reprises comme Bob. A
chaque fois qu'il faisait beau, nous prenions un pique-nique à midi
et nous allions nous installer dans les rochers au bord de l'eau et
vers 17h nous allions goûter et boire une bière dehors et nous
revenions travailler jusqu'à 20h ou 21h....
Enfin le 10 juin nous avons pu
ressortir du hangar, remâter et remettre à l'eau : que c'était
bon de flotter de nouveau, d'être à la lumière et au soleil et
de voir tout ce qui bouge autour de nous, les bateaux et les gens !!!
Non qu'il ne nous reste rien à faire car notre nouveau toit n'est
pas remis puisqu'il fallait remettre les mâts avant ; tout
réinstaller, les drisses, rebrancher l'électricité pour les feux
sur les mâts, remettre les voiles, réinstaller l'éolienne, le
radar et j'en passe. Pour les voiles nous avons eu de la chance ,
nous avons réussi, en commençant de bonne heure, avant que le vent
ne se lève, à en remettre 3 sur 4 le même jour !
Et le 17 nous avions des amis du
sud-est qui arrivaient avec leur avion privé et allaient passer
quelques jours avec nous à bord ; cela nous a fait accélérer
les choses et hormis le toit qui n'était pas remis, le bateau était
pratiquement prêt à leur arrivée. Nous avions troqué avec eux cet
hiver un vol au-dessus de nos coins préférés d'Ecosse contre un
séjour à bord pour visiter un peu les côtes.
Le 17 donc, avec un beau ciel bleu et
une bonne chaleur en prime nos amis, Bernard et Josiane, sont
arrivés avec un vent portant, 1h avant leur heure d'arrivée estimée
en étant passés au-dessus de nos têtes ; nous les avons
rejoint à « l'aéroport International d'Oban » (en
fait celui-ci est un petit aérodrome un peu plus grand qu'un
aéroclub et tout neuf) ; ils nous avaient amené quelques
surprises qui ont été les bienvenus : quelques kgs d'abricots,
de pêches, des melons, des camemberts , des légumes de saison tels
que des aubergines, tomates et courgettes et enfin quelques
bouteilles de vins ainsi que du cognac ; et nous qui pensions
qu'ils seraient encore plus limités en poids que Ryanair ! Ils
ont eu un temps splendide pour venir de France et il faisait chaud à
leur arrivée.
Nous avions prévu , au vu de la météo,
de faire le tour en avion le lendemain mais quand nous nous sommes
levés il y avait un brouillard à couper au couteau ; en fin de
matinée, nous sommes quand même partis à l'aéroport au cas où le
ciel s'éclaircirait d'un coup mais à la tour de contrôle où nos 2
Bernard étaient montés (l'autre Bernard était contrôleur aérien)
les ont vite briffés : pas d'éclaircie prévue et prévisible
avant le soir....Nous avons finis au restaurant dans l'après-midi
mais ici ce n'est pas un problème, tous servent ou presque toute la
journée et en sortant vers 16h, le brouillard s'était déchiré
…....Le jeudi nous avons enfin réussi à nous envoler avec un
ciel couvert mais qui s 'éclaircissait au faire et à mesure
que nous arrivions sur les îles ; nous sommes partis par le sud
de Mull, puis l'île de Tiree et enfin les Hébrides en commençant
par le sud et l'île de Vatersay, la côte ouest de toutes les îles
et leurs belles plages de sable blanc jusqu'à l'île Lewis que nous
avons traversée vers Stornoway ; retour par la côte Est de
l'île de Skye, puis notre loch préféré, le loch Scavaig, puis à
terre , Ailort, Moidart, le Sound of Mull, un nouveau survol de notre
marina de Kerrera et retour à l'aéroport ; le tout en 3h45 ;
du pur bonheur pour tous !!! et que c'est beau aussi vu d'en
haut !!!! Autant vous dire qu'en descendant nous avions une
furieuse envie de p.... et une faim d'ogres ! Notre pilote a été
formidable mais il était un brin fatigué ….
Le lendemain, vendredi, nous sommes
partis avec Romico en direction de l'île de Iona mais le vent a
refusé de nous y mener, nous sommes donc descendus plus vers le sud
et l'île de Colonsay ; au sud de celle-ci se trouve une autre
petite île, Oronsay avec de magnifiques plages de sable blanc comme
aux Hébrides et des ruines d'une abbaye du VI e siècle que nous
sommes allés visiter le lendemain matin avant de repartir vers Iona
où nous sommes arrivés trop tard pour aller visiter. Parce que bien
sûr, tout allait trop bien, le soleil, le vent moyen, mais déjà
avant de partir notre GPS principal avait refusé de marcher,
probablement à cause de l'antenne qui a dû être endommagée lors
de la chute du toit cet hiver, et nous marchions avec une antenne qui
fait GPS et qui est branchée sur l'ordinateur de Bernard mais
celui-ci a planté..... dans le semis d'îlots et de rochers qui se
trouvent au sud de Mull et de Iona ! Le moteur au ralenti, en
nous fiant à des repaires et au vu du dernier relevé, le sondeur en
route et pendant que mon Nanard essayait désespérément de le
redémarrer , nous avons continué de naviguer avec nos 6 yeux tout
en alerte.....
Apparemment l'ordinateur avait pris une
insolation....le pauvre ! Il a bien voulu redémarrer le soir à
la fraîche ! Le samedi nous nous sommes levés de bonne heure
pour aller visiter l'île de Staffa avec ses colonnes de basalte et
ses macareux ; après déjeuner nous repartions vers le nord de
Mull et le Sound dans lequel nous avons mouillé de façon a n'avoir
plus que quelques MN à faire le lendemain pour rentrer à Oban et
ainsi faire la grasse matinée ; les garçons ont profité de
cette matinée pour aller nous pêcher le dêjeuner : ils ont
pris un lieu jaune, portion pour 4 ; à Staffa Bernard en avait
déjà pris un pendant que nous nous promenions ; Josiane et
Bernard se sont régalés avec ses poissons ! Personne n'avait
réellement l'envie de rentrer au port, nos amis avaient pris goût à
notre genre de navigation ! Mais ils avaient rendez-vous à
Edimbourg avec nos amis communs, Chris et Josy du Croisic.
2 jours plus tard ils étaient tous les
4 de retour à Oban pour repartir avec leur avion vers la France via
un petit séjour en Irlande ; nous ne les avons vu qu'une
après-midi malheureusement....
Nous nous sommes remis au travail en
préparant les nouvelles fixations de notre nouveau toit et après
leur mise en place, qui a duré 2 jours, nous avons entrepris de
ranger à bord tout ce qui restait au hangar et qui nous avait servi
à la fixation du toit.
Dans les nouvelles également ,notre
fille Pascaline avec mari et enfants a quitté la France pour Québec
le 25 juin ; ils y mèneront sûrement une vie plus intéressante
qu'en France et notre gendre va enfin pouvoir travailler sérieusement
, il a d'ailleurs déjà trouvé 2 emplois différents ; aux
dernières nouvelles, ils avaient poireautés 6h à la douane mais il
n'y a pas eu de complications ; ils s'étaient installés dans
un camping très bien mais quand ils sont allés prendre possession
de l'appartement qu'ils avaient réservé cela s'est mal passé car
dans un quartier très craignos, ils sont donc repartis au camping ;
depuis pas de nouvelles.....
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