vendredi 11 juillet 2014
















































Bonjour les amis,

déjà 3 mois que nous sommes de retour en Ecosse et je n'ai pas tenu ma promesse de commencer ce blog bien avant.......

pour ceux que nous n'avons pas vu cet hiver ou qui ne se rappellent plus ce dont nous avons parlé, un petit rappel: en quittant ce pays que nous aimons bien l'année dernière, nous avions constaté que notre grand-mât nous causait de nouveau du souci ; non que notre réparation de 2010 n'est pas tenue mais la gangrène à repris.....au-dessus de cette réparation ! Comme nous en parlions à notre ami d'Oban, Donald, celui-ci nous dit « pourquoi ne changez-vous pas ce mât en en faisant un autre ? ». Notre réponse à été , bien entendu, celle-ci : oui bien sûr ce serait le mieux mais.....nous ne sommes pas en France, nous n'avons pas de bois, pas de machines à bois (hormis notre gros outillage du bord ) et pas de hangar ! - « Qu'à cela ne tienne , nous répond-il, j'ai le bois qui vous convient, il est sec, j'ai les machines et je devrais pouvoir vous libérer mon hangar  ; et le bois je vous l'offre !! ». Nous sommes restés bêtes sur le coup en se demandant s'il plaisantait mais il n'avait pas la tête à plaisanter cette fois ; il nous a emmener le lendemain voir le bois, qui était entreposé parfaitement bien dans un hangar bien ventilé depuis 7 ans. Il nous restait à acheter la colle.....et voilà pourquoi nous sommes retournés au bateau si tôt en saison. Par malchance, l'hiver a été pluvieux ici aussi et très venteux et début décembre, un jour de vent à 200kms/h, notre toit rigide qui couvre notre pont à l'arrière est tombé ; un autre ami nous avait envoyé des photos mais nous avions du mal a voir l'étendue des dégâts sauf que le-dit toit était apparemment irrécupérable....La bonne nouvelle,toutefois, c'est qu'en arrivant en Ecosse nous étions invités chez des amis de bateau anglais , qui parlent couramment le français ( mais de mentalité Ecossaise car ils habitent juste à la frontière sur la côte Est) .

Mais commençons donc notre récit par le début :

nous avons demandé à un ami breton, Emeric, s'il pouvait venir avec nous au bateau pour faire ce mât, il est donc venu 1 mois ; notre avion arrivait à 12h 30 et celui d'Emeric à 18h le même jour ; notre ami anglais, Chris, est donc venu nous chercher à 13h, nous a emmenés déjeuner et promener jusqu'à l'arrivée d'Emeric ; Chris est commercial pour une brasserie de bière mais il est commercial à l'ancienne, c'est à dire qu'il travaille aux heures qui arrangent ses clients et en tenue particulièrement décontractée ; il avait 2 clients à voir sur Edimbourg et c'était bien sympa de l'accompagner : dans un des pub le patron avait un look extraordinaire avec une chemise blanche super bien repassée et une cravate ; il y avait également un jeune commercial qui essayait de vendre lui-aussi mais avec une tenue à l'inverse de celle de Chris et assis devant le comptoir avec sa tablette......La météo a été particulièrement mauvaise , ce qui ne nous a pas incités à la promenade à pied. Chis et Philippa habitent à 1h30 d'Edimbourg, nous sommes donc rentrés tard pour dîner ce jour-là et bien fatigués aussi.

Nous sommes restés 3 jours chez eux : Philippa travaillait ( elle est prof et était en vacances le vendredi, veille de notre départ) et Chris nous a emmener tous les jours nous promener malgré cette continuelle météo particulièrement exécrable : pluie, vent , brouillard et froid, la totale quoi ! Il n'y a que le dernier jour avec Philippa où le temps a été nettement meilleur et nous avons pu visiter une des abbayes des Borders. Les soirées ont été très animées et nous avons passé d'excellents moments en leur compagnie.

Le samedi nous étions donc en route pour Oban en train . Et là en arrivant nous avons pu constater l'étendue des dégâts causés par le toit en tombant : ce toit était en matériau composite si l'on peut dire et le bord tranchant a consciencieusement râpé tout ce qui se trouvait sur son passage ; le bord du toit de la timonerie, les bossoirs,la rambarde en bois et le banc arrière ; de plus un bas-hauban (ceux-ci servent à tenir le mât avec d'autres heureusement)de chaque côté s'était décroché et personne n'avait eu l'idée de les remettre en place si bien qu'ils avaient allègrement tapé partout où le clapot et le vent les avaient envoyés ! Un vrai massacre ! Pas très grave en soi mais que de travail en perspective ! C'était démoralisant de voir çà !

Le temps de ranger toutes nos affaires, de préparer la couchette avant pour que nous y dormions (nous avons laissé notre cabine à Emeric) nous a pris l'après-midi ; les garçons qui ne pouvaient guère m'aider à faire les couchettes et ranger sont donc descendus à terre pour y faire quelques courses en attendant lundi, ils en ont profité pour aller boire une bière et ont voulu rentrer sur l'île.......il n'y avait plus de navette ! Cela fait le troisième hiver que le bateau reste dans cette marina et il y a toujours eu une navette jusqu'à 8 ou 9h et bien maintenant jusqu'au 15 avril celle-ci s'arrête à 17h30 ! Les garçons se voyaient déjà aller dormir à l'hôtel mais nous avons eu de la chance : comme j'étais restée à bord et qu'il y avait du monde sur le bateau d'à côté, je suis allée les voir pour savoir s'il y avait quelqu'un susceptible d'aller les chercher ; il y avait du monde que nous connaissions sur ce bateau et tout le monde était catastrophé mais il y avait également un des nouveaux marins de la navette (qui habite sur l'île de surcroît)qui a eu la gentillesse de téléphoner à un collègue pour qu'il fasse un bateau-taxi. Une demie-heure plus tard ils étaient de retour et cela ne nous a rien coûté ; nous attaquons notre séjour ici très fort cette année........

Dès le lundi nous sommes allés voir notre ami Donald ; son hangar n'était pas vidé mais comme il trouve toujours une solution à tout, il est allé voir un de ses voisins du bâtiment qui est garagiste dans l'atelier duquel on accède par un large couloir par où rentre ses voitures : il a accepté que les garçons installent la scie circulaire sur table et la dégauchisseuse ainsi que des tréteaux et le tas de bois pour travailler sur un côté de cet espace. Ils s'y sont mis dès le lendemain et on passé presque 2 semaines à faire du bruit et à se couvrir de poussière ; ils descendaient de bonne heure et rentraient tard et ils ont bougrement bien travaillé !

Pendant ce temps-là, j'ai nettoyé tout le bateau , commencé à poncer les dégâts causés par la chute du toit et préparer le démâtage ainsi que la sortie de l'eau ; les garçons ne rentraient pas déjeuner, ils se débrouillaient sur place, il y a plein de possibilité dans ce pays pour un casse-croûte rapide.

Après d'âpres discutions nous avons fini par nous mettre d'accord pour tout remonter sur l'île et faire les collages dans le hangar de la marina ; notre ami Donald s'est donc une nouvelle fois investit pour nous en mettant un soir tout le matériel dans son fourgon et nous l'a amené à l'embarcadère : heureusement qu'il n'y avait que nous sur la navette !

Nous avons donc commencé à investir le hangar ; tous les soirs après nos collages nous faisions une tente au-dessus du nouveau mât avec des bâches et nous mettions notre chauffage soufflant dessous pour maintenir une température suffisante pour la polymérisation de la résine époxy qui nous servait de colle ; heureusement que ce hangar est grand (environ 50m de long pour 30 de large) .

La sortie de l'eau du bateau et le démâtage ont eu lieu pratiquement comme prévu, le 23 avril ; bien entendu le mât nous a joué des tours en refusant de sortir ( il devait sentir qu'il ne reviendrait pas) et tout çà a été bien long ; vers 17h le bateau était enfin rentré dans le hangar et nous avons commencé à nous organiser pour vivre à bord ainsi : plus de wc à bord ( le seau pour la nuit pour ne pas avoir à sortir), de la vaisselle en plastique pour limiter la vaisselle à faire et tous les écoulement d'eau du bord branchés sur la cuve à eau grise ; heureusement que nous en avons une ! Sinon nous ne pouvions pas rester vivre à bord ! Dans un premier temps nous avons pris les douches au port mais celui-ci avait tellement de problèmes avec leur réseau d'eau chaude que nous les avons prises à bord par la suite, au moins notre eau était bien chaude....

Notre mât est creux et rectangulaire en section et la boîte ainsi formée était fermée au départ d'Emeric ; restait plus qu'à poncer , résiner, vernir et peindre ; à raison d'une couche par jour et de 8 à 10 couches au total........

pendant le séjour d'Emeric nous sommes allés 2 dimanches après-midi écouter de la musique traditionnelle celtique dans un pub en dehors d'Oban ; nous y allions en taxi. Ce sont les gens du coin qui se réunissent pour jouer et chaque fois c'était extraordinaire ; Emeric qui adore la musique celte a adoré ! En plus nous avons été chanceux car ces 2 dimanches là il a fait un temps de rêve ce qui nous a permis à tous, joueurs et spectateurs, de rester dehors au soleil.....cela nous a bien sorti de nos travaux ! Nous n'y sommes pas retournés par la suite parce que nous voulions rester le moins possible dans ce hangar et aller naviguer.....et pour finir nous y sommes restés 7 semaines dans ce hangar ! Notre ami Bob, qui vit sur un petit bateau dans la marina et qui parle français, nous a également fait visiter par l'intermédiaire d'un autre ami de notre connaissance, Bernard, le centre de recherche sous-marine au nord d'Oban : le SAMS qui fait surtout de la recherche sur les courants, il sert aussi d'université et fait partie des 5 plus gros centres de ce genre dans le monde ; la visite était extrêmement intéressante ! J'ai réussi à surmonter ma fatigue chronique due à mon cœur en faisant une pose d'1 à 2h après déjeuner ; je ne dors pas forcément mais d'être allongée me fait du bien.

Outre le mât, nous avons reponcé au bois nu différents endroits à l'extérieur de nos cabines dont toute la partie arrière ; nous avions une entrée d'eau importante dans le coffre des bouteilles de gaz parce que nous l'avions mal imaginé, on a tout refait et tout repeint en blanc à l'intérieur ; dans le triangle à l'avant, nous avions créé 2 coffres et là il a fallu changer un des panneaux du dessus (c'était le même contre-plaqué que notre annexe, celui qui avait des champignons dedans et qui tombait en poussière), l'autre nous l'avions déjà changer l'année dernière ; la coque a été entièrement poncée et entièrement repeinte, le blanc et les 2 bandes vertes mais nous n'avons pratiquement pas touché au pavois, juste quelques retouches ; et pour le pont, nous avons caché la misère en repeignant de l'anti-dérapant et en élargissant les bandes peintes.

En fait d'investir ce hangar, nous en avons squatté les 2/3 ; avant que l'on ne bâche les mâts sérieusement sur 13m de long sur un côté du hangar je m'étais fait une cabane bâchée dans un angle en me servant des chutes des planches de bois qui faisaient d'excellents tasseaux et lattes avec dessus et autour une vieille bâche de récup ; cela m'a bien servi d'apprendre à faire des cabanes quand j'étais petite ! Un peu partout sur le chantier on pouvait trouver d'anciens flotteurs de pannes abîmés mais qui nous ont fait de très bons plans de travail ; recouverts de planches ou de bouts de matériaux à peu près plats et ensuite recouverts de plastique qui servait en quelque sorte de nappe, cela allait très très bien ; entre les machines-outils, la résine, les vernis et les peintures, nous avions déjà une sorte d'établi de 4 ou 5m de long. Quand nous avons pu bâcher les mâts, j'ai déplacé mon atelier peinture entre ceux-ci et la paroi du hangar ; il y avait des endroits où il fallait un peu baisser la tête autour des mâts mais dans l'ensemble c'était assez confortable ; absolument rien n'était posé par terre, donc sur des palettes de récup, car il y avait pas mal de trous dans le toit du hangar (qui est en éverit ) et quand il pleuvait il y avait de véritables ruisseaux qui coulaient un peu partout ; ceci étant le taux d'humidité n'a jamais été important malgré çà ; notre chauffage soufflant à fonctionné jour et nuit pendant au moins 3 semaines et cet endroit était le plus agréable en température du hangar ; çà manquait peut-être d'un peu de lumière........

Le plus pénible dans le hangar a été qu'il fallait pratiquement allumer la lumière justement tout le temps surtout si le ciel était gris ; nous étions 6 bateaux à l'intérieur dont 2 bâchés , donc personne à bord ; un petit trimaran dont le propriétaire est un éternel bavard de 75-80 ans mais très gentil et il chante et joue de la guitare à merveille. Mais derrière nous il y avait un grand bateau en plastique sur lequel un jeune travaillait et qui régulièrement meulait du polyester qui se déposait partout ensuite malgré ses protections ; et enfin un autre bateau en bois, plus petit que nous, qu'un couple d'Ecossais de notre âge retapaient ; mais lui, Chris,(encore un) est sourd et il mettait la radio à fond du matin au soir ; c'était une radio anglaise, non Ecossaise, avec beaucoup de blablas et des pubs à ne plus finir......quand il n'était pas là nous appréciions le calme.....C'était long ce séjour à l'abri mais c'était la seule condition pour bien travailler sur le bateau et finalement nous sommes contents de l'avoir fait ; même si nous avons failli divorcé au moins une dizaine de fois........

Nous avons vu pendant cette période à peu près tous nos amis Ecossais ; John, notre ami Hébridéen est venu par le ferry 2 fois, Angus, qui est capitaine sur des cargos, est monté sur l'île exprès nous voir comme il passait à Oban ; Donald bien sûr est venu également 2 fois voir l'avancement des travaux sans compter ceux sur place qui nous ont soutenu le moral en nous invitant à diverses reprises comme Bob. A chaque fois qu'il faisait beau, nous prenions un pique-nique à midi et nous allions nous installer dans les rochers au bord de l'eau et vers 17h nous allions goûter et boire une bière dehors et nous revenions travailler jusqu'à 20h ou 21h....

Enfin le 10 juin nous avons pu ressortir du hangar, remâter et remettre à l'eau : que c'était bon de flotter de nouveau, d'être à la lumière et au soleil et de voir tout ce qui bouge autour de nous, les bateaux et les gens !!! Non qu'il ne nous reste rien à faire car notre nouveau toit n'est pas remis puisqu'il fallait remettre les mâts avant ; tout réinstaller, les drisses, rebrancher l'électricité pour les feux sur les mâts, remettre les voiles, réinstaller l'éolienne, le radar et j'en passe. Pour les voiles nous avons eu de la chance , nous avons réussi, en commençant de bonne heure, avant que le vent ne se lève, à en remettre 3 sur 4 le même jour !

Et le 17 nous avions des amis du sud-est qui arrivaient avec leur avion privé et allaient passer quelques jours avec nous à bord ; cela nous a fait accélérer les choses et hormis le toit qui n'était pas remis, le bateau était pratiquement prêt à leur arrivée. Nous avions troqué avec eux cet hiver un vol au-dessus de nos coins préférés d'Ecosse contre un séjour à bord pour visiter un peu les côtes.

Le 17 donc, avec un beau ciel bleu et une bonne chaleur en prime nos amis, Bernard et Josiane, sont arrivés avec un vent portant, 1h avant leur heure d'arrivée estimée en étant passés au-dessus de nos têtes ; nous les avons rejoint à «  l'aéroport International d'Oban » (en fait celui-ci est un petit aérodrome un peu plus grand qu'un aéroclub et tout neuf) ; ils nous avaient amené quelques surprises qui ont été les bienvenus : quelques kgs d'abricots, de pêches, des melons, des camemberts , des légumes de saison tels que des aubergines, tomates et courgettes et enfin quelques bouteilles de vins ainsi que du cognac ; et nous qui pensions qu'ils seraient encore plus limités en poids que Ryanair ! Ils ont eu un temps splendide pour venir de France et il faisait chaud à leur arrivée.

Nous avions prévu , au vu de la météo, de faire le tour en avion le lendemain mais quand nous nous sommes levés il y avait un brouillard à couper au couteau ; en fin de matinée, nous sommes quand même partis à l'aéroport au cas où le ciel s'éclaircirait d'un coup mais à la tour de contrôle où nos 2 Bernard étaient montés (l'autre Bernard était contrôleur aérien) les ont vite briffés : pas d'éclaircie prévue et prévisible avant le soir....Nous avons finis au restaurant dans l'après-midi mais ici ce n'est pas un problème, tous servent ou presque toute la journée et en sortant vers 16h, le brouillard s'était déchiré …....Le jeudi nous avons enfin réussi à nous envoler avec un ciel couvert mais qui s 'éclaircissait au faire et à mesure que nous arrivions sur les îles ; nous sommes partis par le sud de Mull, puis l'île de Tiree et enfin les Hébrides en commençant par le sud et l'île de Vatersay, la côte ouest de toutes les îles et leurs belles plages de sable blanc jusqu'à l'île Lewis que nous avons traversée vers Stornoway ; retour par la côte Est de l'île de Skye, puis notre loch préféré, le loch Scavaig, puis à terre , Ailort, Moidart, le Sound of Mull, un nouveau survol de notre marina de Kerrera et retour à l'aéroport ; le tout en 3h45 ; du pur bonheur pour tous !!! et que c'est beau aussi vu d'en haut !!!! Autant vous dire qu'en descendant nous avions une furieuse envie de p.... et une faim d'ogres ! Notre pilote a été formidable mais il était un brin fatigué ….

Le lendemain, vendredi, nous sommes partis avec Romico en direction de l'île de Iona mais le vent a refusé de nous y mener, nous sommes donc descendus plus vers le sud et l'île de Colonsay ; au sud de celle-ci se trouve une autre petite île, Oronsay avec de magnifiques plages de sable blanc comme aux Hébrides et des ruines d'une abbaye du VI e siècle que nous sommes allés visiter le lendemain matin avant de repartir vers Iona où nous sommes arrivés trop tard pour aller visiter. Parce que bien sûr, tout allait trop bien, le soleil, le vent moyen, mais déjà avant de partir notre GPS principal avait refusé de marcher, probablement à cause de l'antenne qui a dû être endommagée lors de la chute du toit cet hiver, et nous marchions avec une antenne qui fait GPS et qui est branchée sur l'ordinateur de Bernard mais celui-ci a planté..... dans le semis d'îlots et de rochers qui se trouvent au sud de Mull et de Iona ! Le moteur au ralenti, en nous fiant à des repaires et au vu du dernier relevé, le sondeur en route et pendant que mon Nanard essayait désespérément de le redémarrer , nous avons continué de naviguer avec nos 6 yeux tout en alerte.....

Apparemment l'ordinateur avait pris une insolation....le pauvre ! Il a bien voulu redémarrer le soir à la fraîche ! Le samedi nous nous sommes levés de bonne heure pour aller visiter l'île de Staffa avec ses colonnes de basalte et ses macareux ; après déjeuner nous repartions vers le nord de Mull et le Sound dans lequel nous avons mouillé de façon a n'avoir plus que quelques MN à faire le lendemain pour rentrer à Oban et ainsi faire la grasse matinée ; les garçons ont profité de cette matinée pour aller nous pêcher le dêjeuner : ils ont pris un lieu jaune, portion pour 4 ; à Staffa Bernard en avait déjà pris un pendant que nous nous promenions ; Josiane et Bernard se sont régalés avec ses poissons ! Personne n'avait réellement l'envie de rentrer au port, nos amis avaient pris goût à notre genre de navigation ! Mais ils avaient rendez-vous à Edimbourg avec nos amis communs, Chris et Josy du Croisic.

2 jours plus tard ils étaient tous les 4 de retour à Oban pour repartir avec leur avion vers la France via un petit séjour en Irlande ; nous ne les avons vu qu'une après-midi malheureusement....

Nous nous sommes remis au travail en préparant les nouvelles fixations de notre nouveau toit et après leur mise en place, qui a duré 2 jours, nous avons entrepris de ranger à bord tout ce qui restait au hangar et qui nous avait servi à la fixation du toit.

Dans les nouvelles également ,notre fille Pascaline avec mari et enfants a quitté la France pour Québec le 25 juin ; ils y mèneront sûrement une vie plus intéressante qu'en France et notre gendre va enfin pouvoir travailler sérieusement , il a d'ailleurs déjà trouvé 2 emplois différents ; aux dernières nouvelles, ils avaient poireautés 6h à la douane mais il n'y a pas eu de complications ; ils s'étaient installés dans un camping très bien mais quand ils sont allés prendre possession de l'appartement qu'ils avaient réservé cela s'est mal passé car dans un quartier très craignos, ils sont donc repartis au camping ; depuis pas de nouvelles.....









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