A 7h du matin tout le monde tous ceux qui partaient étaient déjà dehors : Miké et André sont partis du côté de la gare dans un bar-pâtisserie (avec d'excellentes pâtisseries que nous avons déjà testées )pour y rendre leur petit déjeuner avant de revenir prendre leurs bagages et partir vers l'aéroport.
Quand à nos amis et nous nous sommes en plein dernier rangement avant le départ.
Le départ était prévu pour 10h en fin de courant montant, quand celui-ci n'est plus trop violent pour nous empêcher d'avancer.
La bonne surprise un quart d'heure avant notre départ a été l'arrivée d'Alex et Catarina ; ils avaient eu peur de nous manquer et sont arrivés presque en courant !
Ils avaient un cadeau pour nous : une belle boîte de biscuits faits maison dans une pâtisserie de leur ville.....vraiment très délicat de leur part !
Nous étions prêts avant nos amis nous sommes donc partis les premiers et c'était mieux ainsi à cause du courant.
Nous ne manquions pas d'aide pour les amarres....
La météo annoncée était du vent cet aprem : nord-ouest 15-17nds avec des rafales à 25 ,voire plus...
Après 30mn de descente, une petite brise est venue nous aider à descendre ce qui nous a permis d'établir le génois ( à l'avant ) tout en laissant le moteur et nous avons avancé bon train.
En arrivant sur Lisbonne , les collines de la ville nous ont bien déventé et cela se reproduisait trop souvent pour que nous laissions notre génois.
Nous sommes passés très près de la rive, ce qui était globalement notre route puisque le Taje fait un virage à ce moment là, et la vue de la ville avec ce beau ciel bleu et le soleil qui l'éclairait pleinement de face était vraiment magnifique !!!
On ne se lasse décidément pas des belles vues même quand c'est une grande ville....
En arrivant à l'embouchure du Taje, la température extérieure a beaucoup baissée et la brise de la rivière c'est transformée en vent beaucoup plus soutenu....
Nous avons donc virés vers le sud avec la belle et longue houle de l'Atlantique ….
Mais cela n'a pas duré : le vent a fraîchi et la mer s'est formée de façon assez anarchique ; nous avons continués avec notre moteur et notre génois mais celui-ci claquait beaucoup quand on gîtait dans les vagues.
La mise en place de la grand-voile devait aider à nous stabiliser mais cela n'a pas été le cas nous ne l'avons donc pas beaucoup laissée car le vent fraîchissait trop vite et la mer devenait assez mouvementée....
Avant le cap Espichel, nous avons perdu notre grosse défense bleue qui était amarrée à l'extérieur ; comme j'ai toujours eu une bonne vue de loin et l'habitude de voir les choses sur l'eau (la pêche est une bonne formation pour çà ) je la voyais bien mais le temps que nous affalions le génois et fassions demi-tour nous l'avions perdue de vue....
nous sommes remontés contre le vent pendant 15-20mn et nous avons laissé tomber en maugréant...
Décidément nous n'avons pas de chances avec nos grosses défenses car l'année dernière on nous a volé la précédente que nous trimballions depuis 10 ans ; nous l'avions trouvée en Ecosse échouée sur des rochers et celle d'aujourd'hui nous l'avions trouvée sur le chantier....
Nous avons donc repris notre route vers le sud et oh surprise ! Une bonne demie-heure après nous avons revu notre défense ! Là nous avons réussi à la rattraper, ce qui n'a pas été une mince affaire croyez-moi, car elle est très lourde cette défense !
Une fois passé le cap les choses se sont gâtées encore plus : le vent est monté rapidement à 25nds établis puis au faire et à mesure que nous longions la côte vers l'Est il montait pour passer à …..42nds !
Il a fallu affaler le génois que nous avions remis, puisque le vent venait de terre, et aurait dû nous aidés....mais, là, même en le réduisant, le bateau gîtait beaucoup trop....
L'enrouler a été sport !
A sec de toile nous partions à la gîte abominablement et des trombes d'eau de mer nous passaient dessus !
La côte n'est pourtant pas aussi haute ici, pas comme en Ecosse ou en Norvège où justement on peut avoir des vents dits « catabatiques » c'est à dire qui dévalent la falaise en prenant de la vitesse.
Comme elle nous a paru loin l'entrée de la lagune !
En arrivant vers l'entrée de la dite lagune, les choses se sont enfin un peu calmées, heureusement.
Nous sommes retournés jeter l'ancre où nous étions l'année dernière comme ça on n'a pas eu à réfléchir ; il commençait à être tard et nous étions assez fatigués....
Enfin à 8h30 nous étions ancrés relativement au calme, du moins sans la houle....
mardi 17 août ; mouillage de Setubal ; Soltroia
on a dormi comme des souches ! Il y avait longtemps que nous nous étions pas levés aussi tard....
Cela fait un bien fou mais nous sommes tout ramollo du coup....
Et pourtant il a bien fallu ranger le bateau car hier beaucoup de choses se sont un peu promenées....
On a perdu une partie de nos réflexes pour la question du rangement.....
Et voir pourquoi nous avons quand même eu des entrées d'eau de mer à certains endroits...grrrrrr !
Mais d'abord on s'est reposés.
Nos amis nous ont envoyé un message pour nous dire qu'ils avaient eu beaucoup de mal à aller jusqu'à Sines car le vent avait été violent pour eux aussi après le cap Espichel ; ils y sont arrivés à 23h30...
Mercredi 18 août ; premier mouillage à Setubal
Cette lagune de Setubal, comme vous pouvez le voir sur la photo est très grande et longue avec plusieurs ramifications.
Elle est traversée en permanence par des ferrys de couleurs très voyante, ce qui se comprend quand on voit le brouillard qu'il peut y avoir ici et les cargos qui rentrent et qui sortent de jour comme de nuit , qui amènent les gens et les voitures sur la langue de sable sur laquelle une ville de béton s'est bâtie ces dernières années ; ce n'est pas beau du tout....côté terre la vue n'est pas belle belle non plus à cause des usines et des diverses activités industrielles....
Le problème dans cette lagune c'est que toutes les cartes montrent une très grande zone dite « zone de restrictions » . Vaste sujet , s'il en est, des restrictions....Mais quelles sont-elles au juste ????
Rien ne mentionne une interdiction d'y mouiller et d'ailleurs nous en sommes à la limite et quelques bateaux viennent d'y aller mouiller, donc....
Cette restriction là n'y est pas....peut-être la pêche ? Bon on finira bien par savoir.....
Ce matin on a profité de l'accalmie matinale du vent pour descendre à terre et aller marcher pendant 2h le long de la plage de sable.
Nous sommes mouillés devant cette plage de Soltroia, c'est à dire le long de la bande de terre qui protège cette lagune ; de l'autre côté, c'est à dire côté terre,avec les industries et des docks pour les cargos c'est totalement illusoire de penser y mouiller....
C'est vilain, polluant et bruyant en plus !
En fin de soirée l'un des Kitesurfer sur foil, un débutant, est tombé à l'eau pas très loin de nous mais le courant l'a fait dériver jusqu'à nous et comme il n'arrivait pas à remonter sur sa planche à foil ( ce qui en soi est assez difficile ) il jurait et tapait l'eau de ses poings en nous jetant des regards noirs....c'est sûrement plus facile d'accuser un bateau d'être sur son passage que reconnaître son incapacité à se remettre hors d'eau.....
Il tenait son aile mais pas sa planche qui est partie dériver ; Bernard a commencé à mettre l'annexe à l'eau mais un autre, très doué celui-là , est allé la chercher en restant dans l'eau tout en s'aidant de sa voile pour avancer.....très fort celui-là !
Jeudi 19 août ; deuxième mouillage près de Pinheiro,dans la lagune de Setubal
Cette nuit un cargo s'est préparé à sortir et à corné n'en plus finir mais la marée ne devait pas être au top si bien qu'il a mouillé au milieu du chenal . 200M de long c'est un peu encombrant....çà et le bruit des usines et le vent la nuit....
on est partis ce matin avec la marée qui montait vers la branche de la lagune qui part vers l'Est.
Nous irons dans l'autre , vers le sud, la semaine prochaine pour aller faire des provisions à Alcacer si c'est possible..
Ne sachant pas réellement si nous pouvions aller loin même si nos cartes disent que oui, on a mouillé devant les usines....
Vendredi 20 août ; troisième mouillage, plus à l'Est de Pinheiro
Se mettre ici était une mauvaise idée : le bruit des usines est encore plus fort ici et quand le vent tombe c'est pire : on dirait le bruit d'un 747 qui n'en finirait plus d'atterrir ….
mauvais plan....
On est allés faire un tour plus loin avec l'annexe pour voir si c'était possible de mouiller plus loin ; le vent s'est levé quand nous revenions et nous sommes rentrés mouillés et congelés tellement la température avait baissée (le vent venait de la mer )
Nous avons donc déjeuner dedans pour nous réchauffer puis nous nous sommes déplacés pendant l'étal de haute mer.
Cette fois nous sommes au milieu de nulle part, au milieu de cette grande étendue d'eau, et loin des usines et de tout d'ailleurs.
Maintenant nous pensons savoir pourquoi il y a des restrictions !
il y a des pars à huîtres partout ! Impossible de s'approcher de la côte sauf peut-être avec l'annexe.
Samedi 21 août ; troisième mouillage
Il n'y a que le matin où tout est calme : il n'y a pas de vent, pas de bruit et la lagune est un lac....
Nous en profitons pour aller voir un peu les îlots (la marée est basse le matin en ce moment ) où finalement il n'y a rien à voir, toujours peu d'oiseaux ce qui nous surprend pas mal dans un endroit pareil....
Même pas un coquillage à ramasser....la misère pour nous....
Ensuite nous avons réussi à accoster à la longue plage de sable au sud de cet endroit mais cela a été compliqué parce qu'entre les perches qui signalent « on ne sait pas quoi » et la vase, il faut bien viser sinon on s'enfonce jusqu'au genou !
Du coup on a fait une belle petite promenade sur cette plage histoire de marcher un peu et on s'est baigné ou plutôt fait trempette car s'éloigner veut dire s'enfoncer....
Lundi 23 août ; troisième mouillage
n'allez surtout pas vous imaginer que l'on peut s'ennuyer à bord d'un bateau....
Pour le moment on ne voit pas passer le temps....
ce matin nous nous sommes décidés à installer la voile, et donc tout le gréement, de l'annexe : eh oui, elle a été prévue pour çà mais nous ne l'avons pas encore essayé.
La voile et tout le gréement y compris la dérive et le safran (la barre de direction en quelque sorte ) vient de notre ancienne annexe mais il est vrai que nous ne nous en étions guère servi ; tout cela nous avait été donné par un ami de Marseille, qui avait eu la même annexe que nous mais on l'a lui avait volée du coup son gréement ne lui servait plus à rien....
Bernard a fait un essai très concluant mais il faut maintenant faire quelques petites modifications pour que cette voile soit bien adaptée à notre nouvelle annexe et surtout il faudrait que la voile soit facile à manipuler ou à affaler, ce qui n'est pas le cas pour le moment....
Mais c'est prometteur et on est bien contents !
Impossible de continuer cet aprem à cause du gros clapot, du vent et du courant, donc à suivre.
Demain il est indispensable que nous allions faire quelques courses ; finalement c'est impossible d'aller à Acacer car il nous faudrait faire 10MN avec l'annexe, dommage....
La météo change on dirait ce soir, le ciel est obscurci du côté du soleil couchant.
Mardi 24 août ; mouillage de Soltroia
Effectivement le temps a changé : il fait très gris et frais et la brume voir brouillard assez dense voile tout.
Nous avions le choix ce matin en quittant notre mouillage : soit aller à Soltroia et prendre le ferry pour Setubal, comme nous l'avions fait l'année dernière pour aller à Olhao, soit aller directement essayer de mouiller devant la vieille ville pour être proches des commerces et du marché.
Nous avons opté pour la seconde solution.....mais ce n'était pas la bonne !
Aucun moyen d'accoster même avec une annexe tout le long de la ville car il y a des quais d'embarquement pour les ferrys ( il y a 2 points d'arrivées à Troia et Soltroia ) et des quais d'embarquement pour gros ferrys qui vont on ne sait pas où, peut-être Madère ou les Açores...
Quand à la plage à l'entrée de la lagune , après la ville , il y a 15m d'eau à marée basse à toucher le sable. Nous avons donc fait demi-tour pour retourner à Soltroia où nous sommes arrivés à midi.
Trop tard bien sûr pour prendre le ferry et aller au marché, nous avons pris l'option aller au village au Minimercado prendre au moins du pain.
Mais comme aujourd'hui rien ne va on n'a pas été déçus : les infos que Bernard avait réussi à avoir sur internet disait que le personnel était particulièrement désagréable....
Eh bien on confirme ! Et le mot est faible !
Pour commencer il y avait la queue dehors parce que, Covid oblige, il ne faut pas plus de 6 personnes dedans. Nous étions au moins au vingtième rang et une grosse demie-heure plus tard nous pouvions enfin y rentrer : mais quand on voit l’exiguïté des lieux on se demande comment ça se passe en temps normal ! On ne peut pas passer à 2 entre les rayons et pour faire une miniature de supermarché, ils ont mis 2 caisses, ce qui réduit d'autant l'espace qui doit être irrespirable avec du monde.
Quand je suis allée au rayon frais il était visible que la femme derrière faisait tout pour ne pas me servir ; dès mon premier achat elle s'est retournée pour vaquer à affaires sans me demander si je voulais autre chose et quand j'ai voulu du jambon à la coupe alors là je la faisais carrément suée !
En plus ici ils coupent tout très très fin et je voulais 2 tranches un peu épaisses, j'ai donc eu 2 tranches de 1cm, ça m'apprendra à l'ennuyer cette dame, non mais !
Normalement le Minimercado faisait aussi buvette où l'on pouvait se restaurer ; à l'entrée il y avait un panneau disant que faute de personnel, ce n'était pas possible ! Tu parles , avec le Covid ils devaient imposer des horaires à la noix au personnel intéressé...
Ce quartier de Soltroia est très très Huppé. On n'habite pas du tout sur la même planète là !
Hoosegor en pire !
La presqu'île fait entre 800m et 1km de large et est couverte de maisons et d'hôtels de luxe, chacune ayant sa piscine....c'est un minimum voyez-vous quand on habite entre lagune et mer !!!
Jeudi 26 août ; Soltrioa
Nous avons joué les fainéants hier matin : nous ne sommes pas descendus à Setubal.....parce qu'il bruinait....
Nous y sommes donc allés ce matin.
C'est un peu une expédition de faire çà ; il a fallu chercher un endroit où débarquer avec l'annexe pas trop loin de l'embarcadère du ferry car au retour nous aurions le chariot plein de courses et ce n'est pas très facile à faire rouler sur du sable....
En faite le seul accès de plage, hormis celui qui est devant nous, est à mi-chemin entre notre mouillage et le ferry et c'est l'accès au club de voile, qui d'ailleurs fait aussi resto de plage.
Peu de gens doivent aller à l'embarcadère à pied car rien n'était prévu pour marcher le long de la route sauf sur un petit tronçon de piste cyclable.
Comme rien ne mentionnait les horaires du ferry sur internet, nous y sommes allés au pif ….et nous l'avons attrapé à la course !
C'est une ville à l'image de beaucoup de villes Portugaises (sauf celles du nord) : un centre bien retapé avec restaurants chics et belles terrasses et pratiquement tout le restant dans un état pitoyable et de très nombreuses ruines.
Énormément de petits commerces qui ont mis la clé sous le paillasson et des ruelles piétonnes dont les petits carreaux de pierre se sont disjoints à la longue.....
En revanche il y a un très très beau marché, très spacieux et aéré toutefois un peu cher, à l'image de ceux du sud.
Un vrai plaisir ce marché !!!
Avant de nous y rendre nous avons fait un tour dans les ruelles en regardant en passant où nous pourrions aller déjeuner ensuite.
A côté du marché se trouve un grand « Pingo Doce » l'enseigne des supermarchés Portugais.
Chargés à bloc nous avons repris le chemin des petites rues pour aller déjeuner : 2 se présentaient à nous presque mitoyens et nous l'avons fait au filling.
La ruelle était en pente et pas très horizontale dans l'autre sens ce qui fait que leurs petites tables étaient quelque peu bancales....
Mais nous avions bien choisi : nous avons manger de la viande qui avait marinée dans des épices assez douces avant d'être cuite et qui était délicieuse et leurs frites légères.
Le patron qui faisait la cuisine est venu à peu près toutes les 5mn pour voir si tout allait bien et si on en voulait plus.....Il parlait pas mal le français et il a fini par nous faire cadeau du dessert et de la liqueur tout en restant discuter avec nous ! Trop sympa le gars !
Nous y retournerons sûrement avant de revenir à Vila Franca !
Vendredi 27 août ; quatrième mouillage à l'entrée de la rivière Sado, qui va vers le sud-est vers Alcacer
On s'est dépêchés de partir avec la marée montante en fin de matinée pour ne pas être au milieu de la foule des petits bateaux du week-end.
Nous sommes descendus le plus au sud que nous pouvions au dire de notre carte Navionnix car sur toutes les autres il n'y a aucune indication de profondeur ! Un comble d'être obligés d'utiliser la tablette ou le téléphone pour avoir une bonne carte !
Bref là on est tranquilles et on ira voir après avec l'annexe et le sondeur ( petit sondeur monté sur la batterie de la perçeuse...) pour décider si on continuait à descendre.
Quand on regarde vers le nord et l'embouchure de la lagune on s'aperçoit que tous les matins jusqu'à tard dans la matinée, voire dans l'après-midi, il y a des bancs de brouillard qui recouvrent la péninsule de Troia, Setubal, Sessimbra et probablement jusqu'au Cap Espichel.
Nous avons fait 6MN avec notre annexe en sondant tout du long.....pour constater que c'est tout à fait possible de descendre plus avant mais personne n'en parle parce que peu de gens prennent le temps de rester dans cette lagune sauf les locaux bien sûr et nous nous avions oublié de demander justement à tous les locaux que nous avons rencontrés si c'était possible....
Le vent s'est levé pour notre retour à bord et nous sommes rentrés trempés !
Dimanche 29 août ; sixième mouillage sur la rivière Sado, près du village de Montevil avant le pont du chemin de fer.
Avant de quitter notre mouillage vers 14h avec la marée montante nous sommes allés faire une petite virée à terre : de chaque côté de la rivière il y a un petit canal, sûrement pour irriguer les cultures riveraines que l'on a du mal à voir parce qu'avec la vase molle partout on ne peut pas débarquer n'importe où.
Il y a beaucoup plus d'oiseaux quand on descend : des flamands-roses, des cigognes, des guifettes (petites sternes du sud) et plein d'autres dont on ignore encore le nom....
Le clapot dû au vent est beaucoup moins sensible ici et c'est bien agréable ; on ne voit plus les usines, enfin !
Il y a un pêcheur local qui met des nasses pour les anguilles pas très loin et tous les jours un zodiac rouge avec 3 gars vient sous le pont pour pêcher, le grand calme quoi et cela fait du bien .
Mardi31 août ; sixième mouillage ; rivière Sado
Cette fois notre petit sondeur a rendu l'âme.....
Bernard l'avait déjà démonté et ausculté mais il marchait à cloche-pied.....
Il l'a donc réouvert mais cette fois il a fait la sourde oreille ; il a plus de 10 ans et a été soumis à rude épreuve sur l'annexe , la moindre étant d'avoir été constamment à l'humidité et les composants électroniques n'aiment guère çà....
Quoi qu'il en soit nous sommes quand même allés voir avec l'annexe si nous pouvions déterminer la hauteur sous le pont c'est à dire son « tirant d'air ». Après de nombreux calculs et mesures faites par Bernard à bord du Romico et depuis l'annexe, on peut dire entre 17m et 20m .
Sous le pont il y avait des locaux en train de pêcher depuis un zodiac et eux ont dit 30m mais ils nous ont cela comme ils auraient dit 50, donc pas fiable....
Nous avons aussi estimé la hauteur de chaque plaque de béton dont sont fait les poteaux de soutènement et multiplié par le nombre et cela nous donne 18m au mini....
Donc assez pour passer puisque nous avons un tirant d'air de 14,50m.
La météo est toujours automnale ; pas de grandes chaleurs sauf à terre et du vent tous les après-midi mais on sent que l'automne est là....
L'air est saturé d'humidité, qui ne descend qu'avec le vent mais le matin il est à 98%. Il ne faut pas avoir envie de faire sécher quoi que ce soit dehors la nuit !
Mercredi 1 septembre ; septième mouillage ; rivière Sado à 3MN d'Alcacer
Le brouillard a fini par arriver jusqu'à nous ce matin, ce qui n'était pas encore arrivé....
Nous n'avons pu lever l'ancre que vers 10h ?
Pour le fond nous y allons à l'estime ; nous avons un excellent sondeur à bord mais nous avançons au filling : au milieu quand la rivière nous semble aller tout droit et vers les bords extérieurs dans les courbes et nous avons mouillé quand nous avons commencé à trop chercher le fond.
Dans 3m d'eau nous sommes à toucher la rive !
Là maintenant il y a des oiseaux, tous ceux dont parlait ce grand panneau publicitaire de l'embarcadère des ferrys à Setubal ; avant ils n'y étaient pas : trop de bruit, d'industries et donc de pollution et trop habité.....
Ils ont eu beau mettre des zones à restrictions cela ne suffit pas pour que les oiseaux reviennent apparemment....mais c'est mieux c'est sûr que de laisser faire n'importe quoi !
En plus des flamands-roses, qui eux sont présents partout dans toutes les lagunes du Portugal, et les cigognes, qui sont partout elles aussi, ici il y a des Spatules, des Ibis, de grands Hérons et de tous petits oiseaux comme des Échasses blanches et d'autres habitants des marais et lagunes.
Quand il n'y a pas de vent on est bercés par leurs cris...
Il a fait beaucoup plus chaud aujourd'hui, après le brouillard, le vent s'est levé brutalement fort mais tard et est retombé vers 18h.
Ils annoncent des orages violents un eu partout dans le pays et en Espagne ; celui qui se formait ici à eu la bonne idée d'aller exploser ailleurs vers l'Est....
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