Mardi 13 août 2013 ; port de
Mallaig
la journée a mal commencée ; il
a tellement plu cette nuit que nous avions bien étalé notre code D
sur le pont pour le rincer, puisqu'il était tombé à la mer et
qu'il n'aurait jamais séché s'il était resté imbibé d'eau salée.
Comme ce matin le vent était réduit à presque rien nous en avons
profité pour le rehisser en haut du mât ( Bernard était auparavant
monté en haut pour remettre une poulie ) , le faire sécher tout en
nous servant à avancer ; mais le peu de vent qu'il y avait a
suffi pour regonfler la voile en un rien de temps dès qu'elle a été
au dessus du pavois et malgré tous nos soins méticuleux pour que
les bordures soient libres de tours, il en restait un ce qui fait que
nous avons un mal de chien à la hisser et que nous y avons fait un
bel accroc, heureusement à la base , au point d'amure....
Par le plus pur des hasards je suis
tombée l'hiver dernier en Bretagne dans une coop maritime sur des
petits rouleaux de voiles à spi autocollants de couleurs et j'en
avais pris un jaune qui est la couleur du centre de la voile....mais
celle-ci s'est déchirée sur le mauve, tant pis, nous avons fait au
mieux pour que l'entaille n'augmente pas...
La mer était relativement agitée ce
qui n'aidait pas nos mouvements bien sûr et pour finir nous avons
mis le moteur car le vent n'était pas suffisant pour tenir la voile
gonflée et nous voulions être à Mallaig pas trop tard pour aller à
la gare chercher nos billets de train que nous avions réservés sur
internet ; notre mousse a été très sage pendant tout ce
temps, ce que nous avons apprécié !
Sitôt arrivés à quai, et munie de
son gilet, elle est allée marcher sur la panne et se débrouillait
très bien pour remonter à bord sans notre aide, la porte dans le
pavois mettant le pont à la hauteur de la panne. Nous avons eu ainsi
le temps de faire tout ce que nous avions à faire même de la
lessive car il faisait plutôt beau et chaud.
Du mercredi 14 au mercredi 21 août
le trajet en train pour le retour était
très long car nous n'avions pas la possibilité de descendre en
cours de route, déjeuner et reprendre un train dans l'après-midi et
nous avons dû rester à la même place pendant 5h ; ensuite il
nous restait 1h à faire de Glasgow à Edimbourg dans un autre train.
Pendant 5h que nous étions en vis à vis Estelle et moi, avec une
table entre nous , nous avons eu comme voisins 2 messieurs dont les
femmes étaient assises avec chacune leur enfant de l'autre côté de
la travée et ces 2 messieurs étaient encombrants car grands et gros
et mal aimables et ma petite moussaillone a fait ce qu'elle a pu pour
rester tranquille et je l'en remercie. Arrivées à Edimbourg, il y
avait tellement de monde dans la rueque j'ai proposer d'aller tout de
suite à l'hôtel poser nos affaires et voir ensuite ; nous
avions une chambre sous les combles avec un grand vélux que nous
avons pu ouvrir en grand et des lits jumeaux et j'ai proposé à
Estelle d'aller chercher à manger au petit supermarché dans
l'avenue et de pique-niquer dans la chambre, ce qu'elle a accepté
avec joie. Je crois surtout qu'elle était très fatiguée car à 9h
elle se couchait ; mais au moment de faire le calin habituel, je
voyais bien que cela n'allait pas et après 5mn d'interrogatoire,
elle a fini par me dire en sanglotant : « je veux
retourner à bord pêcher avec papy et voir Blanchette !!!(
Celle-ci étant une peluche d'un petit chien qu'elle a adorée ) Pour
tout vous dire elle me faisait craquer.....et je crois aussi que
c'était le plus bel hommage qu'elle pouvait nous rendre pour son
séjour à bord !
Dès qu'elle a été chez elle , elle
s'est précipitée sur son maillot de bain et sa piscine après
s'être jetée au cou de toute la famille !
Mon séjour à la maison a été très
morne, notre voiture étant en panne et tous nos amis ou absents ou
pris et j'étais très contente de n'être restée que 4 jours.
Bernard pendant ce temps est retourné
à Rum où il a pêché, fait des rencontres, est allé visiter le
château, que nous n'avions pas pris la peine de faire avant et
surtout on lui a proposer d'échouer le bateau de long de l'ancien
quai du ferry (il y en a un tout neuf maintenant construit par la
compagnie des ferrys « la Calédonian Mac Brayne » ,
compagnie qui dessert toutes les îles) pour frotter l'hélice et
voir la coque, ce qu'il a fait la veille de mon retour sous la pluie
battante....Il a ensuite dû partir à 6h du matin pour revenir à
Mallaig le jour de mon arrivée car il avait une place de train
réservée pour Fort William à 10h ; nous déjeunions là
ensemble, puis nous avons fait nos courses et sommes rentrés au
bateau en fin d'après-midi et pour une fois pas sous la pluie....
Une bonne surprise m'attendait car mon
petit mari avait pêché un gros lieu qu'il avait cuisiné pour que
je ne fasse pas de cuisine sur les 3 jours à venir et enfin il avait
eu un ami Ecossais au téléphone, Angus , que nous avions rencontré
l'année dernière à Stornoway pendant le festival celtique que nous
avons raté cette année ; il est capitaine dans la marine
marchande Ecossaise et travaille sur les cargos d'une compagnie du
pays la « Fergusson » qui transporte tout et rien dans le
monde entier. Là pour une fois Angus était sur un petit cargo qui
transportait des sacs de nourriture pour les parcs à saumon et il
rentrait dans le port à 21h30 pour charger ; çà c'était cool
et nous étions à l'heure pour l'arrivée du cargo qu'Angus a rangé
le long d'un quai en faisant une espèce de créneau digne d'une
voiture !!! Nous ne sommes pas restés longtemps mais la visite
a fait plaisir à tout le monde et bien sûr nous avons visité la
passerelle comme il se doit pour des marins.....
Jeudi 22 août ; loch Ailort (au
sud de Mallaig)
très beau temps chaud , un vrai
plaisir ! Nous en avons profité pour bien aérer le bateau
après toute cette humidité qu'il y a eu et nous mettre à jour des
lessives, attaqué le bon plat préparé par Bernard et nous sommes
partis... au moteur car pétole de vent …...
Nous avons décidé de retourner au
loch Ailort pour 2 raisons : la première des raisons est que
nous voulons aller voir ce fameux Mr Ken Bowker qui a eu la
gentillesse de nous contacter via notre blog qu'il a trouvé sur
google pour nous envoyer une très belle photo de notre bateau ;
la deuxième raison est que nous avons trouvé des huîtres dans ce
loch et si Bernard avait plongé la dernière fois pour en ramasser,
nous avons des chances cette fois de les trouver à pied avec les
grands marnages. Nous allons mouiller cette fois à l'opposé du
loch, toujours près de l'entrée, voir si nous captons un peu mieux
internet et envoyer un message à Ken qui ne répond pas au
téléphone.
Vendredi 23 août ; loch Ailort
repos bien mérité ce matin et dès le
déjeuner fini , nous sautons dans l'annexe pour profiter de la marée
basse en allant aux huîtres : et là on a pas eu à le
regretter ! Sans avoir de l'eau jusqu'en haut des bottes, on en
trouve partout, tout simplement posées par terre !!!
extraordinaire, les plus petites sont de la taille de ce que l'on
trouve chez nous au supermarché....ce sont des plates et nous ne
prenons que les grosses à ce compte-là... nous allons en manger
jusqu'à notre retour en France ! Nous trouvons également 8
grosses moules de plus de 10cm de longueur, des pétoncles, quelques
coques....nous retournons à bord bien chargés et bien contents de
notre ramassage !!!
Nous essaierons de trouver Ken demain
car en regardant sur la carte routière, il va falloir nous déplacer
pour être plus près de chez lui.
Samedi 24 août ; loch Ailort
ce loch Ailort est particulièrement
bien protégé des vents et de la houle du large par 3 séries de
petites îles dont une juste à l'entrée réelle du loch ;
depuis hier nous sommes à l'abri de ces îles juste à l'entrée et
nous allons nous remettre à l'abri derrière le deuxième groupe
d'îles pour être surtout à l'abri de la houle du large. Nous
sommes en face d'un hameau de maisons très dispersées et d'un
château assez grand, très Ecossais, qui se trouve au bord de la mer
, lui , avec une plage de gros galets en bas de son gazon. Notre
mouillage bien assuré derrière des îles reliées ensemble par une
chaussée naturelle faite de galets, nous avons débarqués non loin
du château ; comme c'était marée basse de chez basse, il a
fallu tirer notre annexe sur un très long chemin, la plage semée de
gros galets était en pente très très faible. Nous étions à
mi-chemin du haut de la-dite
plage quand nous avons entendu un bruit
de moteur de gros engin émanent du bois près du château :
nous nous sommes arrêtés pour voir venir......un tracteur comme
celui de Bernard qui tractait une petite remorque avec un dinghy
dessus ; le monsieur nous voit, s'arrête à notre niveau et
nous demande s'il peut nous aider. Bernard qui n'ose jamais quémander
quoique ce soit à personne répond en premier lieu que non, puis
fini par dire que peut-être ce serait bien, à quoi le monsieur,
imperturbable, à juste répondu : « je crois aussi ».
Il est allé cahin-caha porter son dinghy à l'eau et il est revenu
pour hisser notre annexe sur sa remorque avec l'aide de Bernard et
nous l'a posée sur le sable au delà de la marée haute ! Tout
çà le plus naturellement du monde comme si c'était une chose qu'il
faisait tous les jours.....c'est remarquable comme attitude et
génial ! Et comme tout le monde se connaît dans un pays comme
celui-ci car tout le monde se côtoie plus ou moins, il nous a indiqué
la route la plus simple pour aller chez Ken ! Nous sommes
arrivés devant une énorme bâtisse en pierre, entièrement
restaurée de façon magnifique, et sur notre gauche un petit cottage
entouré d'un beau jardin ; dans le garage attenant à ce
cottage il y avait un monsieur qui bricolait, nous sommes donc allés
lui demander s'il connaissait Ken : il nous a regardés comme si
nous venions de la lune en disant : « mais c'est moi, je
suis Ken « ! et d'expliquer qui nous étions ! Pour une
surprise , pour lui cela en a été une ! Il a aussitôt laissé
tombé son bricolage , nous a fait rentrer dans la maison et nous a
offert le thé en attendant le retour de sa femme, Jean ( prononcez
jine), qui, elle, en arrivant une demie-heure plus tard, ne trouve
plus son mari près de ses outils et rentre inquiète....et le trouve
assis devant des inconnus ; quand elle a su qui nous étions
elle nous a donné l'accolade comme si nous l'avions toujours
connue ! Pour en avoir des questions, elle en avait à poser !
'intérieur de leur maison est très chaleureux et leur cuisine est
entièrement recouverte de bois, sol compris, peint en jaune et les
meubles sont en pin non traité ni vernis ; ils ont beaucoup de
goût et une très belle véranda. Ils ont également 8
petits-enfants issus de 3 enfants qui font leur plaisir à eux
aussi !
Dans tout çà il ressort que nous
avons été stupéfait de trouver quelqu'un qui nous a retrouvés
grâce au blog et eux ont été surpris que nous ayons trouvé leur
maison au milieu de ses immensités rocheuses et quelque peu isolées
. Ils sont anglais d'origine, baragouinent un peu de français et
sont venus s'installer en Ecosse pour leur retraite car ils adorent
ce pays. Ils nous ont accompagnés jusqu'à la plage en passant par
un raccourci qui passe derrière le château ( qu'ils appellent la
grande maison) mais dans le parc de celui-ci, dont faisait partie
sûrement leur terrain et leur maison ; il y a un gros ruisseau
qui dévale de la montagne un peu plus haut et on le traverse 3 fois
dans les bois : un coup c'est un pont fait de gros madriers, un
coup un joli petit pont avec une arche fait avec des ardoises de toit
et enfin c'est un gué avec de gros cailloux à enjamber et ils ont
été mis là par la main de l'homme ; les champignons
commencent à pousser ici, on a trouver 2 ou 3 petites giroles.
Demain ils viennent visiter le bateau
et déjeuner avec nous.
Dimanche 25 août ; loch Ailort
rien que pour une journée aussi belle
qu'aujourd'hui on ne regrette pas d'être en Ecosse ! Il a fait
si beau et si chaud, qu'une fois n'étant pas coutume nous avons pu
déjeuner dehors en polo et short ! Jean nous a amené des
tomates et un concombre de leur jardin ainsi que des œufs frais, des
petits pains maison et un excellent morceau de cake au citron.
Bernard était allé pêcher ce matin et a ramené un gros maquereau
et un petit lieu qui nous ont fait un excellent plat, précédé de
toasts au pâté Landais. Ils sont venus avec leur zodiac, avec
lequel ils vont régulièrement pêcher et nous ont emmenés sur les
2 îles derrière lesquelles nous sommes mouillés : sur la plus
grande et la plus haute, se trouve les vestiges d'un mur d'enceinte
de 1m d'épaisseur qui date de 2000 ans ; vous avez bien lu 2000
ans mais ce qui est surprenant dans ce mur c'est qu'il a été fait
de galets et de pierres assez petits le tout tenant avec un liant
fait en partie de sable qui a été vitrifié ! Il faut,
paraît-il, faire chauffer ce liant à au moins 850°C et les
chercheurs n'ont toujours pas trouvé à l'heure actuelle comment ils
ont pu faire çà ; cette enceinte fait au moins 30 ou 40 m de
diamètre et on est incapable de nos jours de faire un feu pareil en
plein air et à cette température et comme dirait Jean, ils avaient
sûrement un truc pour le faire qui s'est perdu dans la nuit des
temps....il resterait aussi un peu de vestiges d'un second mur
intérieur qui pourrait dire que c'était la construction d'un
« broch », sorte de tour d'une quinzaine de mètres de
haut, faite de 2 parois avec un espace d'un bon mètre entre les 2
(où un homme peut circuler) et qui servait de refuge en cas
d'invasion, voir même d'habitation ; Bernard se souvent avoir
lu quelque part qu'il y a un autre exemple de broch dont les parois
sont vitrifiées. Et c'est totalement typique de l'Ecosse, on en
trouve nulle part ailleurs...
De retour au bateau, eux sont partis
pêcher et nous nous avons repris notre annexe pour aller faire la
bulle sur une jolie plage de sable blanc : à l'abri de l'air du
large il y faisait bien bon !
Comme nous revenions vers le bateau,
nous avons vu un gros zodiac semi-rigide qui nous tournait autour, il
accompagnait un nageur ; il nous a laissés accoster à notre
bateau et s'est rapproché pour discuter : un monsieur d'une
quarantaine d'année, très Scottish, avec un couvre-chef en tweed
qui ressemblait autant à un bonnet un peu bouffant avec un pompon,
qu'à un béret un peu volumineux mais en tout cas il avait de la
classe avec çà, aussi bizarre que cela puisse paraître ; en
revanche tout le restant de son accoutrement était moderne. Comme
son nageur était arrivé sur l'île et qu'il ne pouvait rester à
discuter il nous a invités pour l'apéro à 19h chez lui........au
château ! Et oui rien que çà ! On a fait un effort
vestimentaire tout de même, pas la robe longue et le costume 3
pièces mais des chaussures convenables et non des baskets, une
chemisette et un pantalon bien repassé ce qui est un minimum tout de
même...
Le monsieur que nous avions vu
s'appelle Angus, 45ans environ et plutôt grand et bel homme, sa
femme Michelle ( de descendance française du côté de sa mère) et
ils ont 4 fils qui sont tous de grands échalas très minces ;
ils ont été absolument charmants, leur « maison » est
restaurée avec beaucoup de goût aussi bien à l'extérieur qu'à
l'intérieur, avec beaucoup de boiseries magnifiques de grands
tableaux de paysages discrètement éclairés, de grands lustres,
enfin tout ce que l'on peut s'attendre à trouver dans un château.
Ils y viennent l'été pendant les vacances et sinon ils louent cette
belle maison et bien entendu c'est totalement hors de nos
bourses.....ils étaient attendus pour dîner mais vraiment c'était
un excellent moment convivial et chaleureux !
Lundi 26 août ; île de Eigg
le beau soleil est parti
malheureusement et nous partons nous aussi pour nous rapprocher
d'Oban ; après avoir récupéré notre nasse pleine de
tourteaux, dont 3 très gros ( Bernard a appelé Ken pour leur en
offrir 2 et il est descendu les leur porter...) nous prenons la route
vers l'ouest où nous porte le vent. Mais finalement celui-ci tourne
de trop et nous nous rabattons un peu plus au nord que prévu, bien
décidés en arrivant à faire tourner le groupe pour prendre une
bonne douche bien chaude.....que nous n'avons pas prise car en
arrivant nous avons retrouvé un bateau ami, que nous avions vu avec
Estelle aux Hébrides ; comme c'était eux qui avaient fait le
geste de se déplacer la dernière fois, c'est donc nous qui avons
fait des civilités ce soir. Philippa n'était pas à bord mais Chris
voyageait avec son fils d'une vingtaine d'années ; je pense
qu'il est autiste mais je peux me tromper, en tout cas ce doit être
assez compliqué à bord. Chris parle bien le français mais pour
William nous faisions de gros efforts pour parler anglais ;
finalement nous avons fini à bord de Romico devant des huîtres, une
bonne bouteille de vin français et du fromage basque. Chris m'a fait
un beau compliment en disant que c'était la première fois qu'il
voyait un documentaire aussi bien fait en regardant une de mes
vidéos ! Nous avons encore bien rit ce soir, quand je vous
disais que sur un bateau on a une vie sociale très dense, surtout
que maintenant cela fait 3 ans que nous traînons en Ecosse et
fatalement nous finissons par retrouver les mêmes bateaux ;
mais il est vrai également que notre bateau est si atypique qu'il ne
passe pas inaperçu …..
Mardi 27 août ; île de Coll
nous n'étions jamais venus sur ces 2
îles, Coll et Tiree, qui se trouvent à mi-chemin entre l'île de
Mull et le sud des Hébrides ; il y fait, paraît-il plus de
soleil que partout ailleurs en Ecosse....pas de hautes montagnes ici,
mais des collines sans arbres, très ressemblantes aux îles qui se
trouvent au nord-est de Skye ; comme celles-ci, elles sont toute
en longueur avec juste une échancrure de la côte qui sert de port
au ferry et de mouillage aux voiliers de passage. Nous, comme nous
n'aimons pas la foule,parce que là il y a du monde, nous avons
trouvé un espace pour mouiller entre un îlot et la terre et là on
est tranquilles sans personne autour, juste les phoques...comment çà
ils ne parlent pas, eux ?! Et bien si, ceux-là ne font que
chanter depuis que nous sommes arrivés, et c'est même bien la
première fois qu'on les entend aussi bien d'ailleurs ! Nous
avons réussi à faire beaucoup de voile aujourd'hui avec toutefois
un peu de moteur en plus dans une zone qui chahutait tellement à
cause de la houle du large que s'en était pénible ; de plus on
faisait souffrir tout le matériel, la bôme faisait des rappels
brusques sur ses écoutes et on a eu peur de tout arracher. A
l'entrée du loch on a vu un beau spécimen de requin pèlerin qui
chassait en tournant.
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