Vendredi 26 juin ; loch Aline
les températures remontent timidement,
il fait maintenant 15°C mais au soleil et à l'abri du vent, il fait
franchement bon ; autre déjeuner à bord avec juste Jo et Alain
puis une belle balade à pied le long du loch vers l'embouchure sur
le Sound of Mull. Petit visite aux garçons sur leur « Arthur »
qui nous gardent pour l'apéro.
Samedi 27 juin ; loch Aline
déjeuner sur Karnelyann avec les
garçons ; Alain a investi dans un barbecue et il était très
fier de pouvoir nous prouver que cela marchait bien ; il est
vrai que nous n'avons pas manger de viande depuis 1 mois et demi....
Déjeuner à l'intérieur et café dehors. On a dû refaire le monde
une paire de fois ensuite car quand un de nous s'est intéressé à
l'heure, il était déjà 20h30 !
Dimanche 28 juin ; loch Aline
temps gris avec crachin intermittent ;
un temps de novembre....Karnelyann est parti faire le canal
Calédonien aller-retour sur une semaine ; nous on trouve que
c'est un peu rapide de faire çà en si peu de temps, le canal est
très long, traverse le fameux loch Ness où il y a un château a
visiter et surtout il y a 29 écluses entre Fort William et
Inverness.....elles sont commandées par quelqu'un et non pas par
soit même comme sur le canal de Crinan mais tout de même !
Comme il fait très gris et que nous
n'avons rien de spécial à faire, après une petite sieste nous
allons rendre visite aux garçons sur « Arthur » leur
montrer nos vidéos et les faire parler de leur voyage autour du
monde ; ils ne sont pas photographes ni l'un ni l'autre et n'ont
que quelques vues de leur bateau et de beaux endroits sûrement fait
par d'autres et c'est bien dommage ! Ils ne se servent que de
leur téléphone à l'heure actuelle pour faire des photos....quand
ils y pensent !
Lundi 29 juin ; pont de Connel
(entrée du loch Etive)
grand soleil de bonne heure puis
grisaille ensuite, à l'image de notre humeur . Nous sommes fatigués,
moi je me fais du souci pour ma fille et Bernard lui s'en fait pour
la vente de notre maison d'Orthevielle ; nous avons une cliente
et il essaie de bouster le notaire, ce qui n'est pas facile ….
nous quittons le loch sans nous presser
dans la matinée ; suivant le vent nous ne savons pas si nous
allons à Oban ou au pont de Connel mais pour finir le vent est
particulièrement instable dans cette zone de conflit de courants
qu'est le sud du Sound of Mull ; instable en direction et en
force mais Bernard en a assez aujourd'hui de passer son temps à
régler les voiles et après 1h de ce régime nous mettons le moteur
en route...et prenons la direction du pont de Connel où nous
pourrons sûrement voir notre ami Martin et Bob aussi.
Nous arrivons en début d'après-midi ;
martin n'est pas à bord de son bateau et Bob ne rentre chez lui que
demain. Ce soir la grisaille s'est levée et le vent est complètement
tombé, on va mieux dormir : par contre nous sommes très près
de la route qui mène à Oban et la circulation est intense dans les
2 sens et donc bruyante...
cette fois l'été est au rendez-vous
même si ce ne sera pas forcément tous les jours.
Il fait beau et chaud : 21°C. On
se sent revivre ! Le bateau est tout ouvert et nous pouvons
descendre sur la grève faire les coques sans avoir 2 polaires et un
imper sur le dos ; j'ai sorti les shorts et il fait trop chaud
dans les bottes mais en 2h nous ramassons un seau très plein de
belles coques. Nous apprenons par un monsieur que Bernard est allé
voir sur son bateau près du petit ponton privé, que les coquillages
commencent à avoir la cotte dans les restaurants et que bon nombre
d'habitants du coin ramassaient les coques et les bigorneaux pour les
vendre....les grosses coques vont donc devenir rares dans les années
à venir....
martin est revenu et passe nous faire
un petit coucou ; il reste un moment pour boire un café et
poser un million de questions sur la marina de Stornoway et sur ce
que nous avons fait l'année dernière ainsi que nos projets. Bob,
quand à lui, nous appelle pour nous proposer de venir dîner chez
lui à Dunbeg : cela se trouve à 5mn en annexe, de l'autre côté
de la marina de Dunstaffnage.dans le fond de l'anse où se trouve
cette marina ; il habite une petite maison juste au-dessus de la
grève. A marée haute quand nous arrivons , on peut débarquer sur
l'herbe en dessous de chez lui ; c'est chouette çà !
Mais comme c'est le fond de la baie,
c'est couvert de vase molle et quand on repart on s'enfonce dans la
vase ; le fond ne descend que très lentement et il faut
marcher un bon moment avant que l'annexe ne puisse flotter. Les
roues de l'annexe ne s'enfoncent pas trop, elles, heureusement, mais
sur les premiers mètres nous avons dû rouler sur un morceau de
verre et on a crever une roue ; Bob propose de la garder pour la
réparer. Nous dînons dehors avec une belle vue ; nous sommes
en tee-short. Bob s'est acheté aussi une belle moto, une Harley
Davidson et il se fait un plaisir de nous emmener faire un tour pour
l'essayer ; il y avait si longtemps que nous n'avions pas fait
de moto ! Pour ceux qui ne nous connaissent pas bien, Bernard
avait une grosse moto quand nous nous sommes rencontrés il y a 21
ans et moi j'avais une 125. notre ami Bob doit bien mesurer 1m95 et
faire 110kg et sa moto a l 'air d'être trop petite pour lui,
c'est assez drôle ! Quand nous l'avons rencontré à la marina
d'Oban, il vivait sur un tout petit bateau de 8m mais il a hérité
d'une tante une somme rondelette et il a pu s'acheter tout ça ;
c'est un original, célibataire endurci toujours habillé avec les
mêmes vêtements et chaussé de bottes jaunes de pêcheurs mais il
est tout sauf idiot : il était « docteur en biologie »
et a participé à l'élaboration du clonage de « Dolly »
la brebis.....nous pouvons considérer sa maison comme étant
également la nôtre et nous savons où en est la clé.
Au retour nous faisons un détour en
sortant de la baie pour admirer un somptueux coucher de soleil.
Mercredi 1 juillet; marina d'Oban
enfin de la chaleur ! 25-26°C !
très orageux mais bon, c'est si bon......
nous rentrons dans la marina d'Oban en
fin de matinée pour une nuit : Bernard voudrait recharger ses
batteries à fond avant de leur ajouter de l'acide, que nous avons
enfin ; c'est interdit à la vente en UK l'acide sulfurique et
bien sûr intransportable par la ligne aérienne et c'est donc nos
amis de Karnelyann qui nous en ont amené sur la demande de Bernard.
Je profite du quai pour enchaîner les lessives bien sûr et nous
prenons la navette vers 15h pour refaire notre plein de vivres dans
les supermarchés d'Oban. Il y en a un qui a fermé, le Co'op ;
c'est vrai qu'il n'y avait jamais grand monde dans celui-là et si
c'est l'enseigne présente sur toutes les îles et endroits perdus
d'Ecosse, ils n'ont sûrement pas fait le poids face à Lidl et
Aldi......
nous avons les garçons du Arthur à
l'apéro ce soir ; ils ont pris une bouée pas très loin de
nous et repartent demain en direct pour la France. Nous avons réussi
à prendre tous nos repas dehors aujourd'hui, c'est un événement !
Ce soir juste à la fin du repas, un petit orage a éclaté,
m'obligeant à mettre tout mon linge à l'abri....
Jeudi 2 juillet ; au mouillage à
Oban
ce matin nous avions un mail d'un
bateau que nous avions rencontré il y a 2 ans à Malaig quand nous
attendions notre amie Christiane avec son petit-fils et le nôtre :
le « Kolibri » de Jean-François et Claude ; ils
étaient à Jura, donc un peu plus au sud et voulaient savoir où
nous étions. Notre réponse est partie à notre retour à bord ce
soir mais ils étaient déjà là et avaient repéré notre bateau :
ils étaient bien contents de pouvoir nous revoir et changerons de
mouillage demain matin ; ils avaient mouillé près de la ville
pour aller prendre de la glace pour leur glacière.
Nous à midi nous avions rendez-vous
avec le camion de gasoil de Tony Barbeur au quai nord à Oban ;
comme c'est un quai très haut et très embêtant pour s'y amarrer,
on s'est mis à couple d'un bateau de servitude, armé d'énormes
pare-battages. Après le plein, on a profité de notre présence en
ville pour aller manger des coquilles St Jacques à notre restaurant
préféré pour fêter dignement l'anniversaire de Bernard puis nous
sommes retournés au mouillage devant l'île de Kerrera et la marina.
A vue de nez pas de trace du Kolibri mais ils étaient de l'autre
côté du chenal devant la ville et c'est au vu de leur second mail
que nous avons réussi à les voir ; il y a énormément de
bateaux au mouillage cette année devant la ville...pour le moment il
fait toujours chaud , je suis toujours en bermuda mais je vois d'ici
notre amie Magali dire qu'il faut se méfier de mes tenues car je
suis tout le temps en bermuda même à la maison l'hiver......
Vendredi 3 juillet ; Oban
Kolibri arrive à côté de nous tôt
ce matin ; on les invite à déjeuner et Bernard va pêcher de
quoi manger. Pendant ce temps-là je finis de préparer ma cabine
avant pour notre pilote d'avion et sa femme qui devraient arriver
dimanche ou lundi et Jean-François vient me chercher pour boire un
thé et papoter sur leur bateau jusqu'à l'heure du repas. Vers 15h
on descend tous avec nos annexes faire des courses et aller à la
poste pour nous pour y envoyer les papiers du notaire ; nous
avons aussi rendez-vous à 17h avec un ami Ecossais, Chris , qui
travaille maintenant sur un ancien chalutier qui fait désormais le
charter sur une semaine avec 10 passagers à bord ; il y a 2
bateaux identiques à faire çà ( d'autres compagnies en ont aussi,
cela s'est même franchement multiplié ces derniers temps) et Chris
vient de prendre cet emploi en tant que Capitaine sur ou l'autre de
ces bateaux. Il travaille 2 semaines avec changement de passagers en
cours de route et rentre chez lui 1 semaine ; le vendredi à
partir de 17h on peut éventuellement visiter le bateau et il peut
quitter le bord pour la soirée. Nous le ramenons avec nous pour
aller dîner sur Kolibri, avec leur accord bien entendu ; Chris
n'est pas un problème car il parle un peu le français et le
comprend bien.
Samedi 4 juillet ; pont de Connel
la nuit a été mauvaise : un fort
coup de vent était annoncé et il est arrivé après le départ de
Chris, heureusement. On ne bougeait pas spécialement mais les
rafales étaient violentes , subites et brèves accompagnées de
pluie. Cette dépression est passée très vite mais en partant elle
a emmené la chaleur ; non qu'il fasse froid maintenant mais
nettement moins chaud tout de même.
Kolibri reste quelques jours encore à
Oban et nous nous retournons au pont de Connel y attendre notre avion
qui devrait arriver dimanche dans l'après-midi. Il ne pleut pas mais
le ciel est maussade pour cette petite navigation ; cela
s'améliore en fin de journée quand nous partons chez Bob récupérer
notre roue d'annexe crevée.
En passant nous demandons à Martin
s'il peut venir avec nous demain à l'aérodrome avec sa voiture ;
Bob nous avait fait à dîner et nous emmène ensuite voir des amis à
lui dont la femme est française. Nous rentrons assez tard bien
entendu.....
dimanche 5 juillet ; pont de
Connel
la nuit a été très calme, enfin !
C'est bien reposant ! Matinée plutôt bien ensoleillée mais
des nuages d'altitude arrivent qui devraient nous donner de la pluie
pour la nuit et nous espérons que cela n'empêchera pas l'avion de
passer. Ils font tout d'une seule traite en partant ce matin de
Pertuis (c'est près de Aix en Provence) à 6h ; escale à
Dinard, puis à Exeter et direct ensuite sur Oban avec une heure
d'arrivée prévue à 15h.
Et ils sont arrivés à l'heure sauf
que nous n'avons pas entendu l'avion arriver parce que nous sommes
dans les terres et qu'ils sont arrivés en longeant la côte pour
éviter les masses nuageuses stationnées sur la terre. Après leur
coup de téléphone nous nous sommes précipités chez Martin qui a
reconnu que prendre sa voiture était le plus facile et le plus
rapide ainsi que son annexe ; une demie-heure plus tard nous
étions à l'aéroport. Avant de rentrer à bord nous allons boire
une bonne bière au pub du pont qui fait aussi restaurant de fruits
de mer ; nous y étions déjà venus, c'est très chouette à
l'intérieur. Nous avons invité Martin a revenir dîner avec nous et
cela a été un très bon moment surtout que notre pilote parle assez
bien l'anglais et que Martin est habitué à s'adresser à des
étrangers....coucher de bonne heure car nos amis étaient
particulièrement fatigués....
lundi 6 juillet ; Tobermory- île
de Mull
après maintes considérations et
blablas nous prenons l'option de ne pas voler pour le moment, nous
ferons notre vol avant leur retour dans 2 semaines ; notre
pilote est très fatigué, il a été malade cette nuit, il a donc
mal dormi, la météo a venir est assez merdique et instable et le
plafond assez bas.
Nous pensons les emmener en bateau vers
Skye et les îles qui sont au sud de celle-ci ; nous faisons du
moteur toute la matinée faute de vent et nous arrêtons déjeuner le
long de la côte de Mull.
Le vent s'est levé ensuite comme prévu
du sud-est et nous a bien poussés vers Tobermory au nord du Sound of
Mull. Il a plu une grande partie de l'après-midi et la visibilité
est nulle, « very mordred » comme ils disent ici et de
plus on ne peut plus mouiller où nous allons d'habitude au fond de
l'anse car ils y ont mis des bouées de mouillage payantes
probablement ; nous nous réfugions donc dans le passage qui
sépare une petite île toute en longueur de la terre, et qui protège
donc l'anse de Tobermory du courant et de la houle du sud. Nous
sommes très déçus de cette évolution des choses ici mais il est
vrai que la navigation de plaisance a pris un essor incroyable depuis
5 ans que nous sommes ici....les voiliers se sont multipliés comme
des petits pains....
Mardi 7 juillet ; île de Rum
il a vraiment plu toute la nuit, une
bonne pluie bien drue et dense...
il ne pleuvait plus à notre réveil
mais le ciel est bas et bien gris ; nos équipiers ainsi que
Bernard vont à terre avant de partir, acheter du pain et se promener
un peu dans ce joli petit bourg dont les maisons sont très colorées,
un peu comme en Irlande.
Puis nous profitons du reste de marée
montante pour finir de remonter ce Sound et prendre la direction de
l'île de Rum et de Skye suivant le vent ; la mer est un peu
houleuse et le vent pratiquement nul et , bien entendu, trop face à
nous pour naviguer correctement à la voile.....nous mettons 4h à
venir à Rum ,dont le mouillage (il n'y a qu'un loch sur cette île)
nous paraît convenable pour une nuit avant d'aller dans notre loch
préféré, celui de Scavaig sur Skye.
Les garçons profitent du reste de
l'après-midi pour aller pêcher avec l'annexe et reviendrons avec
beaucoup de maquereaux à ….21h ; le temps d'aller en donner
aux autres bateaux et de papoter sur chacun d'entre eux et nous
dînons à 23h ! Quand nous nous couchons la mer est un lac !
Mercredi 8 juillet ; loch Scavaig-
île de Skye
la mer n'a été un lac que 2h à peu
près ….le problème de cette île c'est qu'elle est à peu près
ronde et quelle que soit le vent et la houle qui arrivent, cela
génère du gros clapot, voire même de la franche houle à
l'intérieur du loch qui est très ouvert sur le large ; ce loch
est orienté au nord-est et le vent venait du nord-ouest :
celui-ci nous maintenait face à lui ce qui nous faisait rouler d'un
bord à l'autre . Il a fallu se lever pour caler des choses qui ne
l'étaient pas et franchement c'était très désagréable !
Quelle nuit ! Au lever du jour,
c'est à dire à 3h environ, le vent s'est renforcé ; quand
nous nous sommes levés pour de bon, on a pris notre petit déjeuner
en écoutant la météo et on est vite partis se mettre à l'abri
ailleurs. En passant nous avons récupéré nos nasses car ce fut un
peu risqué avec l'annexe : on a au moins du tourteau à manger,
on a pas tout perdu !
La mer était très houleuse surtout
que dans ce passage entre les petites îles et Skye c'est toujours un
peu merdique ; cela ne dure que 3h heureusement....comme le
vent est vraiment secteur nord on peut rentrer à Scavaig où l'on
s'attendait à trouver une grosse quantité de bateaux comme
d'habitude et puis non, personne ! Le bateau de sauvetage, la
RNLI, sortait du fond du loch à notre arrivée avec un voilier en
remorque et un autre en dehors remontait son ancre, c'est tout :
nous avons eu toute la place rien que pour nous ! Du jamais vu à
cet endroit hyper peuplé d'ordinaire !
Par contre les petits bateaux de
passagers se sont multipliés eux-aussi.....la grisaille retombe à
mi-montagne dès notre arrivée et nous reportons à demain la
promenade à terre, ce qui nous laisse le temps de tous prendre une
bonne douche après avoir fait tourner le groupe électrogène
pendant 2h.
Nous avons également des problèmes
avec nos batteries pour le moteur ; celles de servitude sont
neuves mais celles-ci (il y en a 2) sont anciennes. Bernard les
rechargent pendant que le groupe tourne et vérifie tout mais c'est
mal parti... ce matin on a démarré le moteur avec les autres !
Jeudi 9 juillet ; île de Canna
enfin un peu de soleil et un peu plus
de lumière ; nous avalons vite notre petit-déjeuner pour
descendre nous promener ; nos amis sont étonnés par ces
montagnes qui descendent dans la mer et la couleur de l'eau :
verte, reflet de l'herbe accrochée sur ces montagnes ; nous
traversons le gué qui nous permet de traverser la surverse du loch
d'eau douce un peu au-dessus pour monter un peu en hauteur sans être
à contre-jour. Quand nous voyons arriver les bateaux de passagers à
la queue-leu-leu au loin, Bernard retourne chercher l'annexe pour
venir nous chercher sans gêner ceux qui travaillent mais quand il
arrive il y en a déjà un sur place qui l'appelle pour lui dire
qu'il nous connaît ! On pourrait penser que c'est parce que
c'est la troisième fois que nous venons et qu'il nous a repérés !
Eh bien non ! Ce jeune homme était au Festival Celtique de
Stornoway l'année dernière et était venu jouer de la guitare
pendant l'une des soirées du « Sea Lost Kitchen » de nos
amis Ian et Christine.....bonne mémoire et physionomiste ce jeune !
La vue de ce loch depuis les montagnes
environnantes est toujours aussi belle ! On s'est tous régalés
de cette belle balade même si ciel n'est pas parfaitement bleu, loin
s'en faut.....
le vent doit virer au secteur sud, nous
ne pouvons donc pas rester ici et nous partons après déjeuner vers
Canna ; en partant nous croisons le jeune guitariste qui
s'approche de nous pour savoir s'il nous revois à
Stornoway.....petite traversée au moteur, sans vent, ni mer
d'ailleurs ; par contre nous avons rencontré une mer de
dauphins ! On ne savait plus où regarder tellement il y en
avait ! Ça sautait de partout, quel spectacle, çà non plus on
ne s'en lasse pas !
Mais en arrivant à Canna, nous avons
été très déçus ! C'est habituellement un mouillage très
prisé, mais alors là ! L'anse est bondée de bateaux ...il y
en a même en dehors du cercle des bouées de mouillage et nous avons
du mal a trouver une petite place dans le fond où nous allons
d'habitude ; nous nous faufilons au travers des bateaux pour
mouiller à la limite de la zone qui découvre et nous nous y
reprenons à 3 fois avant que l'ancre accroche convenablement. Avec
autant de monde bien sûr le restaurant « Café Canna »
est ouvert et nos amis nous proposent d'y aller dîner. Avant de
descendre, pendant que nous rangions le bateau, un monsieur sur un
petit canot en bois d'un bateau français (il y en avait 2 au
mouillage) s'est approché non pas pour discuter mais pour savoir
qu'est-ce qu'il y avait dans les filets que nous avions mis par
dessus bord ! Comme notre réponse a été assez évasive, c'est
à dire à manger, des bigorneaux, des moules et des
huîtres....celui-ci nous a demandé où nous avions ramassé tout çà
car lui ne trouvait rien et d'ailleurs ne pêchait rien......notre
pilote Bernard a bien rit car il a bien compris que nous n'avions pas
l'intention de dévoiler nos secrets à quelqu'un que nous ne
connaissions pas et qui ne s'était même pas présenté et à peine
dit bonjour....nous ont a tourné autour du pot.....c'est vrai que
c'était assez comique, la situation !
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