Lundi 20 juin ; les Açores / île de Sao Miguel / port de Ponta Delgada
cela fait une semaine que nous sommes arrivés déjà....
3 jours pour se remettre de nos 2 randos ; des courbatures partout et une grosse fatigue donc repos cela ne fait pas de mal.
Là aujourd'hui nous avons fait très fort cette fois : 850m de dénivelé et 50km le tout en vélo...
Nous sommes partis en fin de matinée et on pensait aller du côté de la montagne du lac de Feu mais en restant sur le versant ouest et à mi-pente du côté des eaux chaudes.
On a bien longé la côte en prenant les pistes cyclables dès que c'était possible ; c'est plus agréable , moins dangereux et moins bruyant. En plus on passe souvent dans des endroits ou il n'y a pas de touristes...
Ce côté de la côte est moins pauvre qu'à l'ouest de Ponta Delgada ; là il y a de l'argent au vu des grandes et belles villas que nous avons vues jusqu'à Lagoa, ensuite on en revient au domaine agricole et les grandes fermes.
La principale activité agricole des Açores est l'élevage des vaches pour le lait principalement et la viande bien sûr ; les Açores sont le principal fournisseur de lait et de produits dérivés du Portugal.
Après Lagoa on a commencé à grimper puis à Rémédios les choses sont devenues plus sérieuses ; la pente devenait plus raide même si les lignes droites étaient plus longues et les derniers 5km malgré les lacets que faisait la route ça grimpait dur...
Nous avions mis un panier sur mon porte-bagage parce qu'il ne tenait pas bien sur le vélo de Bernard avec des affaires dedans dont des coupe-vent et des polaires, bref finalement ce panier était lourd et comme j'utilise l'électricité de mon vélo beaucoup plus que Bernard, on avait convenu que nous échangerions nos vélos à un moment donné...
Lui roulait peinard mais il ne se rendait pas vraiment compte que le panier me pénalisait en plus que je suis moins en forme que lui...
Arrivés aux 2/3 de côte je lui ai demander de changer de vélo...et là ça n'a plus été pareil...
Nous avions un vent très soutenu de face pour monter et c'était pénible et plus nous montions plus il faisait froid et nous avons été contents d'avoir pris ce qu'il fallait !
Nous avons fini le derniers 500m à pied c'était impossible de continuer contre le vent qui soufflait vraiment fort en haut ; les nuages passaient extrêmement vite mais ils étaient plus nombreux que les éclaircies....
Difficile de faire quelques photos dans ces conditions ; bien viser entre les nuages et mettre les mains un peu à l'abri du froid : j'étais congelée malgré ma polaire et mon coupe-vent et il m'a fallu redescendre au niveau 100m pour retrouver de la chaleur et nous avons quitté nos vêtements chaud qu'au bord de la mer...Quand à Bernard on se demande quelquefois à quoi il est sensible...il a eu juste un peu froid et il n'a mis des vêtements chauds qu'en haut...
C'est sûr que la vue en haut valait le déplacement !!!
Bernard ne m'avait pas dit que nous serions aussi haut et au-dessus du lac...
Je pense que j'aurais rechigner si j'avais su...
On aimerait bien y retourner un jour sans nuages mais en vélo....euhhh peut-être pas hein ?!
Au final nous avons fait 50km pour un dénivelé de 850m....
Vendredi 24 juin ; port de Ponta Delgada
il nous a fallu 3 jours pour nous remettre de cette belle balade !
Depuis il ne fait pas vraiment beau ni même vraiment mauvais d'ailleurs ; il bruine en même temps qu'il fait soleil ; même qu'une fois on voyait la pluie tomber à l'horizontale avec des rafales de vent assez fortes sur le quai et en ville et nous nous avions à peine quelques gouttes d'eau....
Pas étonnant que la végétation soit si luxuriante !
Il ne fait pas très chaud, à peine 20°C dans la journée, c'est bien pour se promener...
Ce matin notre ami Vincent est arrivé sur son bateau « Napadélis » ; Vincent fait parti de notre association des constructeurs amateurs de bateaux, l'UCAP.
En 2015 il était venu nous retrouver en Ecosse avec sa femme et ils avaient gardé un excellent souvenir de ce voyage et il y avait bien 6 ans que nous ne nous étions pas revus...
Ils ne sont pas à la retraite et c'est donc compliqué de se retrouver ; là, Vincent a pris 3 mois de congés sabbatiques pour venir aux Açores en partant de Toulon : 1 mois pour venir, 1 mois sur place et 1 mois pour rentrer. C'est un peu rapide mais mieux que rien comme il dit...
Sa femme Véro arrive demain en avion pour une semaine.
Il a fait le voyage avec un autre bateau , un petit Hallberg-Rassy de 31 pieds sur lequel navigue un couple Bruno et Dorlène, qui sont ses voisins.
Ce soir nous avons fait un apéro dînatoire sur son bateau ; il avait invité en plus un couple qu'il avait rencontré sur une autre île, Pascal et Béatrice.
L'idée d'inviter ce couple a été une idée géniale : Pascal est né et vit à Rezé les Nantes avec sa compagne Béatrice, là où a été construit notre Romico ! Et son bateau en bois, qu'il a construit lui-même, est sur un chantier que nous connaissons très bien pour y être restés 3 mois !
Pascal est ébéniste-agenceur alors à 11h du soir nous sommes allés visiter son bateau, qui est une pure merveille bien sûr, pour finir par visiter notre Romico qu'il a trouvé particulièrement beau et fait avec beaucoup de goût pour des non-professionnels du bois...nous avons été très flattés !
Ils partent demain pour l'île de Santa
Maria mais nous devrions nous revoir peut-être sur cette île où
nous partirons en fin de semaine ; mais nous avons convenu de
nous revoir en France si cela est possible...
Samedi 25 juin ; toujours au port
il fait toujours aussi tristounet , un ciel sombre et il fait frais, donc nous n'avons rien fait de spécial.
Par contre nous avons déjeuner tous ensemble sur Romico avant que Vincent aille chercher sa petite femme chérie et ce soir nous avons fêté l'arrivée de celle-ci au champagne sur le bateau de Bruno, Areion. Bruno est un pur méridional qui aime parler et raconter des histoires avec l'accent qui va bien et nous avons bien ri....
Dimanche 26 juin ; toujours au port
le ciel était plutôt dégagé du côté
de l'ouest de l'île en fin de matinée alors nous avons sorti nos
vélos cet aprem pour aller grimper vers le pic de Carvao qui se
trouve un peu à l'Est des 2 lacs, le Vert et le Bleu ; dans ce
secteur la carte montre plusieurs petits lacs mais en fait sur les 4
en question 3 étaient plutôt de grandes mares inintéressantes mais
le dernier valait le coup d’œil !
Là nous avons regretté notre drone....eh oui il est cassé...ou plutôt c'est la caméra qui est morte et vu le prix d'une autre caméra et le permis à passer dorénavant pour ce type de drone, on attend un peu pour acheter le nouveau qui est encore plus petit...
Il y avait un monde fou là-haut et sur
la route mais il y avait un autre point de vu plus loin au-dessus du
lac Santiago (que nous avions déjà vu par l'autre bord ) sans
vraiment en plus , nous y sommes donc allés...
Conclusion encore 40km et 600 de dénivelé mais ça ne montait pas à pic et cela se faisait bien.
Mardi 28 juin ; toujours au port
en fait il fait souvent gris le matin et le ciel se dégage en fin de matinée, c'est donc assez difficile de prévoir quelque chose de bonne heure...
sauf que l'on a décidé de partir
samedi en même temps que Vincent qui rentre à Toulon et nous nous
irons sur l'île de Santa Maria au sud d'ici.
Donc si on veut visiter un peu plus il faut se bouger ; on a déjeuner à 11h30 et nous sommes partis en vélo à 12h30 voir une des sources d'eau chaude où , paraît-il on peut se baigner.
Cette source se trouve près de la rive nord de l'île à 360m d'altitude et à 24km du port, facile quoi !
Sauf...que ce genre d'endroit est bondé de monde , que le site est payant et que pour se baigner il fallait réserver au moins hier en disant à quelle heure nous voulions venir....
Comme nous sommes des vieux nous
n'avons payé que 1,5 euros chacun pour juste voir la chute d'eau et
les bassins où les gens étaient quelque peu entassés à faire
trempette...
Inutile de vous dire que nous étions extrêmement déçus ; nous sommes ensuite montés un peu plus haut parce qu'il y avait un point de vue mais on n'y voyait que la côte et non le lac de Feu.
Celui-ci était dans les nuages qui descendaient vers nous, nous n'avons donc pas continué et avons fait rapidement demi-tour mais malgré notre vitesse dans la descente la bruine nous a un peu rattrapée.
Toutes les routes ici sont bordées de massifs d'hortensias souvent bleus mais il y en a aussi des blancs et quelquefois des mauves foncés.
Dans les descentes nous faisons facilement 50km/h mais pour ma part je m'assure d'abord qu'il y a une grande ligne droite devant et un faux-plat sinon je freine des 2 mains et des 2 pieds si je pouvais et le tout en serrant les fesses !!! Je n'aime pas la vitesse alors...comme çà j'ai mal dans le dos en revenant au bateau tellement je me suis crispée...ah ces vieux je vous jure !
Mercredi 29 juin ; toujours à Ponta Delgada
nous avions tous très envie, les 2 autres bateaux et nous d'aller voir la fameuse île de Vila Franca do Campo (un autre Vila Franca!) parce que cet îlot est pratiquement rond et creux au milieu et donc avec un lac central alimenté d'eau de mer par un effondrement partiel de la couronne de roche et par d'autres entrées via des fissures dans la roche tout autour.
Nous avions donc proposé de faire un tir groupé en emmenant tout le monde sur Romico : 2h de route étaient tout à fait acceptable en bateau.
Vincent et Véro ont accepté de bon cœur mais Bruno et Dorlène ont préféré prendre leur bateau et renter au port ensuite.(ils repartirons de là ensuite vers la France)
2 jours de très beau temps étaient annoncés soit mercredi et jeudi.
Nous étions donc 4 à bord et si les nuages étaient majoritaires le matin de bonne heure nous avons eu ensuite un temps absolument magnifique !
Une petite brise d'abord de secteur nord puis un petit vent du même secteur ensuite ce qui nous a permis de faire de la voile avec notre génaker ensuite ; trop bien...
Cet îlot est une réserve bien sûr et il est indiqué sur les cartes « zone de restrictions » ; vaste sujet s'il en est ! Bruno, qui est déjà venu plusieurs fois ici, nous a dit qu'effectivement il ne fallait pas rentrer dedans avec un moteur mais hormis cela il n'avait jamais entendu parler d'autres choses pas plus que nous d'ailleurs....
Pique-nique en route et à l'arrivée d'Areion nous sommes donc descendus avec l'annexe à la rame.
En faisant 2 voyages cela fonctionnait ; Bernard est reparti chercher les autres à la rame aussi, ce qui n'était pas facile car il y avait du courant.
Comme nous sommes descendus les premiers, nous avons vite constaté qu'il n'était pas si facile d'y accoster : il y a un tout petit quai à l'extérieur mais assez haut pour nous et avec beaucoup de ressac...sportif l'affaire !
Et pour faire bien et aider Bernard et les autres à débarquer à l'intérieur, nous avons cheminé sur un petit sentier en se disant que puisque nous voyions un parasol il devait y avoir une surveillance du lieu ….
Pour ma part en voyant le parasol j'ai annoncé que nous allions devoir payer !
Et bien je ne croyais pas si bien dire !
Il y avait 2 jeunes gardes assermentés assis à une petite table sous le parasol qui , malgré leur anglais,ne comprenaient pas comment nous étions venus et pourquoi nous n'avions pas de ticket !
Un comble ! C'est quoi une annexe ou un « dinghie » ou « tender » bref, il n'était pas question de rentrer dans les lieux avec notre annexe mais surtout nous devions retourner à terre pour payer 10 euros chacun en fonction de quoi nous pourrions revenir nous promener et nous baigner !!!
Et comme ils avaient une confiance en nous très limitée (à juste titre) ils nous ont fait raccompagné à l'embarcadère par un jeune sauveteur qui nous a bien surveillés du coin de l’œil...
Nous avons pu crier à Bernard qui revenait avec les autres de ne pas accoster ; ils ont fait demi-tour, il est ensuite reparti sur Romico prendre le moteur hors-bord tant qu'à faire !
En attendant Véro est descendue sur la plate-forme rocheuse juste à 20cm sous l'eau pour se rafraîchir les pieds mais elle s'est fait sortir de là, il paraissait que cela était dangereux !
Çà c'était le pompon !
A mi-chemin de notre bateau le moteur a calé et n'a jamais voulu redémarrer et nous avons fini à la rame de nouveau sur un long chemin car nous avions énormément dérivés...
Il est reparti chercher le autres et quand nous avons été tous réunis nous avons pu raconter ce qui c'était passé et avec la verve et l'accent de Bruno nous avons bien ri tout l'après-midi !
Le plus étonnant a été cette histoire : sur notre avant est passé un paddle avec 3 jeunes , 2 filles et 1 garçon qui ramaient nonchalamment vers l'île ; Bruno a vite présagé qu'ils dérivaient plus qu'ils ne ramaient et qu'ils rateraient l'île...
C'est évidemment ce qui est arrivé ; ils ont même longé un voilier au mouillage, qui a part se moquer gentiment d'eux n'a pas réalisé le danger qu'ils courraient car en fait ils s'éloignaient vite de la côte et s'épuisaient à ramer...
Quand vraiment nous avons vu que leur cas était désespéré, Bernard a sauté dans l'annexe , a réussi à faire fonctionner le moteur hors-bord et il est allé les chercher.
Il les a amenés devant l'entrée de la passe de l'île et là, tenez-vous bien, ils se sont fait jetés comme des malpropres parce que c'est interdit de rentrer dedans !!!! Et sans tickets en plus !!!
Franchement on a bien ri mais là quand même !!!
Eux ils n'avaient pas tout compris non plus ; nous on pensaient qu'ils allaient demander au bateau passeur de les ramener au port au vu de ce qu'ils venaient de vivre....
Et bien non ils sont repartis à la rame avec 2 rames pour 3 et assis à califourchon sur leur paddle !
Heureusement le courant a fini par se calmer avec la renverse de marée et ils ont pu retraverser sans trop de mal mais ils sont arrivés loin de leur case départ et sur une plage desservie par de beaux rouleaux ! Ils vont bien dormir ce soir !!!
Le retour s'est fait au moteur mais nous avions une lumière magnifique …
Un peu de musique avec la guitare de Vincent et un peu de mon violon.
Jeudi 30 juin ; toujours au port
Vincent avait loué une voiture pour 5 jours et aujourd'hui est le seul jour où nous pouvons en profiter car il a roulé avec ses amis les autres jours , ce qui est normal puisqu'il est avec eux depuis 2 mois bientôt.
Bernard avait regardé sur Google ce qu'il aurait d'intéressant à aller voir et qui serait trop loin pour nos vélos et il avait vu des chutes d'eau vers le nord-est ; ils ne les avaient pas vues donc nous avons pris cette option.
Le jeu était aussi de partir en fin de matinée mais en ayant déjà déjeuner pour ne pas avoir à chercher quelque chose en route et y passer 1h.
Nous avons encor eu un temps absolument magnifique sans nuages pour chapeauter les montagnes, ce qui est assez rare ici !
La voiture garée sur le bord d'une petite route, nous avons pris un sentier pratiquement inexistant entre 2 murets de limite de champs ; nous étions en haut de la combe dans laquelle nous devions descendre si nous voulions voir les chutes et cela paraissait improbable d'y descendre par là...
Mais un peu plus loin nous avons rejoint le sentier « normal ».
Quelle belle promenade dans ces sous-bois sous des arbres bien droits et une végétation luxuriante !
Et quel calme ! Nous avons croisé quelques personnes mais peu...
Et puis au bout d'une heure le long d'un sentier bien balisé nous sommes revenus dans la « civilisation » ; quand je dis çà c'est exactement ce que nous avons ressenti !
Devant nous il y avait un moulin à eau complètement restauré et au-dessus tout un hameau au milieu d'un jardin aménagé exprès mais d'une simplicité et d'une beauté !!!
On aurait dit une apparition !
Ce hameau qui avait été construit là à cause de l'eau qui coule en permanence ; il y a plusieurs moulins, les autres maisons devaient servir d'habitations et le tout très étagé le long de la combe
Cet endroit est fantastique même si les bus qui font les circuits y viennent et y déposent leur cargaison mais bon...
Ceci étant dit à l'époque de ces moulins, cette combe devait être assez isolée et lugubre. Parce que maintenant toute la végétation a été « domestiquée » avec probablement une armée de jardiniers qui viennent régulièrement mais à l'époque...
2 maisons étaient restaurées en bar de très belle façon et nous en avons profité, bien installés au soleil !
Tout le long de notre promenade dans la combe nous avons vu plusieurs chutes d'eau relativement peu hautes mais la plus belle était incontestablement celle qui se trouvait juste au-dessus du village ; celle-ci a été réaménagée pour avoir un débit à peu près régulier grâce à une autre chute au-dessus et grâce à un réseau de petit canaux construits en pierres, cette chute alimentait les moulins ; quand on voit ce qui a été construit ici, on peut penser que ces gens étaient des petits malins tout de même !
Nous avons eu du mal à quitter ce lieu tellement c'était beau et insolite à cet endroit !
Le retour à la voiture s'est fait par la route et somme toute rapidement ….
Ensuite nous avons décidé de faire le tour de la côte Est et de revenir par le sud.
Ce côté de l'île est tout de combes et de montagnes boisées en à pic au-dessus de la mer ; quel beau spectacle permanent !
A peu près tous les 10km il y a un mirador au-dessus de la mer : ces miradors sont faits tout simplement, juste un toit souvent hexagonal, pour protéger des tables, avec des barbecues à disposition des voyageurs mais surtout surtout ce sont toujours des jardins magnifiques entretenus avec soin quel que soit l'endroit où ils se trouvent ! Les tondeuses n'existent pas ici mais les bas-côtés des routes et les espaces comme çà sont toujours tondus soigneusement grâce à une armada de gars avec des rotofils, seuls outils susceptibles de couper de l'herbe dans un espace très en pente et souvent envahi de bosquets de fleurs. On a souvent croisé de ces équipes de jardiniers qui travaillent à 5 ou 6 dans le même secteur.
Partout sur l'île il y a de ces arrêts au bord des routes pour les voyageurs, quels qu'ils soient, avec des tables souvent protégées de la pluie et des barbecues en nombre....
Nous nous sommes arrêtés ensuite dans le centre sud au lac de Furnas où se trouvent aussi des eaux chaudes ; petite promenade au bord du lac et ensuite retour en s'arrêtant à Vila Franca ou plutôt au-dessus de la ville pour voir un sanctuaire mais regardez les photos et vous comprendrez pourquoi je voulais voir çà !
En plus d'en haut il y avait une vue à couper le souffle sur la me et l'île que nous avions vue hier...
Demain est notre dernier jour sur Sao Miguel pour tous ; Véro rentre travailler et part samedi matin à 5h, Vincent suit en repartant avec son bateau vers Toulon où il reprendra son travail début août et nous nous partons vers l'île de Santa Maria, petite île au sud de Sao Miguel un peu en dehors des haltes des bateaux de plaisance surtout ceux qui rentrent des Antilles, elle devrait donc être plus calme...
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