Mardi 28 juin ; les Orcades- port
de Kirkwall
pas non plus de visite des étages
supérieurs de la cathédrale : le guide ne prend que 6
personnes à la fois et tout est réservé pour quelques jours,
Bernard est très déçu …...
Lui et moi décidons d'aller voir les
sites historiques en prenant le bus qui nous emmènera au village
Néolithique de Skara Brae et qui nous attendra 1h30, pui
s il nous
emmènera au cercle de pierres de Brodgar et là nous irons ensuite à
pieds voir plusieurs autres sites et nous rejoindrons la route de
Kirkwall à Stromness où nous arrêterons un bus de ville.
Mais nos amis de Saïdak , eux,
décident de repartir vers Stomness et ensuite le sud pour commencer
à redescendre vers la France............
Il y a 2 paquebots au mouillage
aujourd'hui ; nous nous contentons d'aller faire notre
approvisionnement aux 2 supermarchés du lieu : Tesco et
….Lidl ! Décidément il y en a partout des Lidl ! Mais
c'est bien car ils obligent ainsi les autres marques à baisser leurs
prix et leurs pains sont excellents, entre autre...tous nos amis
Ecossais nous avaient parlé de Stromness et pas du tout de
Kirkwall ; on comprend pourquoi maintenant.....
Ce soir, Maryvonne et Bruno viennent
boire un verre à bord avant que nous nous séparions .
Mercredi 29 juin ; port de
KirkwallL
L'office du tourisme nous avait
conseillé d'être une demie-heure à l'avance à l'arrêt du bus
pour être sûrs d'avoir une place ; mais celui-ci est arrivé
au dernier moment et nous n'étions que 6 à le prendre...il passe
par Stromness où nous avons pris 3 personnes supplémentaires.
Nous avons été chanceux quand à la
météo ; il faisait frais ce matin mais il faisait relativement
beau . Nous avons eu juste 3 gouttes d'eau au cercle de pierres
et nous avons réussi à passer entre les groupes de bus de
touristes. A Skara Brae nous avons encore eu plus de chances :
aujourd'hui l'entrée étant à moitié prix, pour une raison
inexpliquée, et comme nous avons une carte des Monuments Historiques
(ou ce qui en est l'équivalent)avec laquelle nous payons demi- tarif
ici en Ecosse, nous n'avons rien payé du tout !!!
Ces ruines d'un village vieux de 3100
ans, découvertes par hasard après une grosse tempête ( comme aux
Hébrides et globalement tous les villages découverts en bord de
mer) valent le déplacement, évidemment pour ceux qui s'intéressent
à l'Histoire de l'Homme ; outre que le climat dans ces régions
et à cette époque est reconnu comme ayant été plus clément et
plus doux, la mer en montant de niveau lèche maintenant les bords du
village, à tel point qu'ils ont construit une espèce de digue
devant le village pour éviter que la mer ne gagne de trop...mais au
moment où ce village a été habité, ils pensent qu'il était assez
loin de la mer, en tout cas au milieu de champs. Ces habitants, que
nous imaginons au nombre de 70, étaient malins en tout cas :
même les ruelles qui desservaient leurs maisons étaient couvertes
de grandes pierres, les protégeant ainsi des intempéries.
Ces villages étaient souvent
construits sur des ruines d'autres plus anciens et si à l'époque
ils avaient réutilisé quelques maisons, les autres sont enfouies
dessous et dans le cas de celui-ci il faudrait démonter tout les
restes visibles pour avoir accès aux plus ancien ; travail
colossal s'il en est !
On ne sait pas non plus pourquoi ces
villages ont été abandonnés : raison climatique ?
Désertion devant des hordes ennemies ? Nul ne le sait mais ils
n'ont jamais trouvé de squelettes dans ces ruines. Les cairns
étaient réservés à « l'Elite » apparemment et on
pense que pour le commun des mortels, son corps était jeté à la
mer à sa mort.
Nous avons eu un peu de temps ensuite
pour visiter un château (visite rapide un peu au pas de course), que
l'on pourrait peut-être qualifié de grande maison, qui se situe
juste à côté ; il est assez récent et a été habité durant
le XVIIIe et le XIXe siècle mais il a gardé tout son mobilier et sa
vaisselle, ce qui permettait de voir la vie de l'époque, pour des
gens aisés bien sûr.....
Au cercle de pierres de Brodgar, il est
tombé 3 gouttes d'eau, juste pour dire et cela ne nous a pas
empêchés de pic-niquer au bord du loch d'eau douce d'à côté ;
là pour ce cercle de pierres nous avons été un peu déçus :
à cause de l'affluence de touristes, qui en piétinant déstabilisent
les pierres, on ne peut plus aller au milieu d'elles et tout est
entouré d'une palissade en bois, ce qui en prime ne permet palus de
faire de belles photos. Nous avions vu la même chose à Stonehenge
sauf que là il y avait un service d'ordres efficace qui empêchait
quiconque d'aller se promener au milieu ; c'est çà aussi une
trop grande affluence de touristes....
Notre bus est reparti sans nous et nous
avons donc pris un sentier bien tracé au milieu des champs pour
marcher jusqu'au cercle de pierres suivant. En passant nous avons
découvert qu'il y avait eu une grande campagne de fouilles en 2005
(certainement avec l'argent de UE) et les archéologues ont découvert
2 autres villages , de la même époque que Skara Brae r, mais le
premier contre lequel nous sommes passés ne se visitait qu'à partir
du mois de juillet et pour 2 mois seulement.
Tous ces nouveaux sites ne sont pas
encore répertoriés pour le plus grand nombre de touristes et
restent accessibles gratuitement à de petits groupes venus en
mini-bus et les marcheurs ; on peut encore se promener au milieu
des ruines sans interdictions et gratuitement.....
Dans le cercle de pierres il n'en
restait pas plus que le précédent (des pierres) mais ces pierres
sont, ici en Ecosse, bien plus grandes que celles de Carnac, par
exemple.
Comme nous avions encore au moins 1h à
attendre pour le premier bus nous avons continuer à marcher jusqu'au
Cairn de Maeshowe, que nous avions peu de chances de pouvoir visiter
parce qu'il fallait réserver. Mais là aussi nous avons eu de la
chance car au bureau d'accueil le monsieur a eu pitié de notre venue
à pied et a bien compris que nous ne reviendrions pas le lendemain ;
le jeune guide , qui était à côté de lui, lui a fait signe que
pour 2 personnes supplémentaires cela irait bien.
En fait l'espace à l'intérieur du
Cairn est assez petit et ils ne peuvent pas prendre de gros groupes
comme dans beaucoup de cairns. Nous étions très heureux de pouvoir
le visiter et nous finissions ainsi la journée en beauté.
Ce Cairn de Maeshowe est de plus loin
le plus curieux que nous ayons jamais vu ( en 2006 nous avions
visiter pratiquement tous les cairns de Bretagne)et nous étions donc
doublement contents d'avoir pu le visiter : l'intérieur est
carré, parfaitement carré avec dans chaque angle une espèce de
renfort moitié en pierres debout, moitié en pierres couchées ;
les Vikings étaient passés par là, avaient démolis le toit, pris
les richesses bien entendu et avaient tagués les pierres ; puis
ils avaient reconstruit un toit à leur façon. Mais leurs gravures
intéressent aussi les archéologues parce que c'est du vieux
nordique, qui permet ainsi de savoir avec plus d'exactitude quand ces
vikings sont venus là. les photos étaient interdites, j'ai donc acheté des cartes postales....que j'ai photographiées...
Nous étions harassés mais contents ;
nous nous somme assis au bord de la route en attendant notre bus de
ville ; il n'y a pas d'abri-bus ici dans la campagne, vous
surveillez l'arrivée de votre bus et vous lui faites signe quand
vous le voyez....aussi simple que ça !
Il faisait un temps magnifique sans
vent quand nous sommes revenus au bateau et à 21h nous avons décidé
de retourner le bateau pour pouvoir partir facilement demain matin ;
il devrait y avoir plus de vent et faire cette manœuvre avec du vent
peut être assez scabreux : l'espace de rotation est restreint
où nous sommes.....
Jeudi 30 juin ; île de Wyre
nous étions partis pour aller mouiller
du côté du nord de l'île de Rousay quand en regardant la carte
routière avec les sites historiques , nous avons vu que c'était
sûrement plus judicieux d'aller mouiller près des sites de l'île
de Rousay en passant d'abord près de celle de Wyre pour son château
en ruines.
Vendredi 1 juillet ; île de
Rousay
petite marche et visite des ruines du
château qui dominait l'île et permettait de par sa position de
pouvoir surveiller les arrivées des bateaux qui rentraient vers
l'intérieur de l'archipel mais peu intéressant de par sa taille ;
de surcroît le propriétaire avait l'air d'être détesté des
îliens car on le disait particulièrement méchant et cruel....
Nous changeons de mouillage après
déjeuner pour descendre à terre et essayer d'aller voir au moins un
ou deux des 5 cairns qui s'échelonnent le long de la côte sud ;
le port se contente de 2 jetées qui protègent l'arrivée du ferry ;
un bar-restaurant un peu au-dessus qui fait aussi office du tourisme
et nous y entrons pour savoir s'il y a éventuellement un bus pour
aller du côté des cairns.
La réponse est non, rien que nos pieds
pour marcher jusque-là mais ce n'est pas si loin , au dire de la
petite jeune de service ; une plus vieille dame, fortement
handicapée pour marcher, se mêle de la conversation pour affirmer
ce que nous disait la jeune et tout le monde, autres clients compris,
de finir par dire que nous avions un bien beau bateau mais qu'il nous
faudrait marcher un peu pour voir au moins 3 des cairns. Après pour
les 2 autres il aurait peut-être fallu rester un peu ou revenir
dîner là pour négocier quelque chose....mais le cuisto partait à
17h30 et nous ne savions pas à quelle heure nous reviendrions...
Au total nous avons dû faire une bonne
dizaine de kms mais nous avons vu les 3 premiers cairns : le
premier, qui était le plus petit, avait la particularité d'avoir 2
étages et les 2 autres étaient tout en longueur avec des stalles
délimitées par des pierres debout.
Visites très intéressantes et
instructives ; le tout était gratuit et cela devient si rare
qu'il faut le signaler. Les sites sont entourés de grillages solides
pour que les bêtes n'y rentrent pas ; à l'extérieur du cairn
il y a un panneau avec tout l'historique connu et des renseignements,
le cairn lui-même est fermé par une porte solide. Tous sont enclos
dans une structure en béton de la forme du cairn, percée en haut de
multiples verres qui permettent le passage de la lumière et les
sauvegardent ainsi des intempéries. Personne pour surveiller,
personne pour faire payer et pourtant tous ces travaux colossaux ont
dû coûter cher.....parce que amener là les matériaux de
construction devait être en soi un défi, les cairns étant à flanc
de colline sans accès direct bien sûr......
Nous ne nous sommes pas arrêtés au
pub en rentrant parce que la pluie menaçait franchement mais pour
finir il est tombé 3 gouttes pour dire !
Sur la route du retour toutefois (à
l'aller il n'y avait personne), nous nous sommes arrêtés pour
regarder un monsieur qui avait attelé un tracteur à une foreuse et
on se demandait bien pourquoi : il portait un vieux ciré qui
était crotté jusqu'en haut de la tête et essayait désespérément
de rouler une cigarette tout en surveillant sa foreuse ; il est
venu nous voir comme si cela était naturel et qu'il nous connaissait
depuis toujours pour nous expliquer qu'il cherchait la nappe
phréatique pour avoir de l'eau courante dans la maison qu'il allait
construire en contre-bas et qu'il en était déjà à 40m de
profondeur....et il est reparti surveiller sa machine ! On
espère pour lui qu'il est au bon endroit !
Samedi 2 juillet ; Mainland
toujours très peu de vent, une
alternance de soleil et de nuages sans pluie mais il fait toujours
frais : tous les jours entre 13 et 15°C.
Comme le mouillage de Rousay était
très près de Mainland et proche d'un site que nous n'avions pas pu
aller voir en bus, nous nous y sommes donc rendus en bateau ;
nous avons mouillé dans une eau cristalline turquoise sur fond de
sable. Près de la côte ,nous étions ainsi en dehors du courant de
la passe qui permet à cet endroit de rentrer dans l'archipel et ce
courant est si fort, dans un sens comme dans l'autre, qu'il crée une
barrière visible de loin mais qui empêche la houle du large de
rentrer.
Ce site se compose d'un « broch »
(tour à double mur de 15 à 25m de diamètre extérieur qui
n'existent qu'en Ecosse et qui ont 2000 ans) mais ce broch avait tout
un village autour alors que ceux que nous avons vu aux Hébrides
étaient seuls ; le jeune qui faisait office de caissier était
passionné par l'archéologie et l'interroger était du pur plaisir.
Il avait une voix chaude et profonde qui vous envoûtait ; on
l'imaginait plus en train de fouiller les ruines qu'il gardait mais
il a dit « sans argent pour faire des fouilles ».....il
n'avait pas l'air de s'ennuyer et était même très content que les
gens lui posent des questions ; dans sa petite maison (en
pierres) qui servait de caisse il y avait aussi un petit musée et
tout l'historique du lieu et des brochs en général.
Nous n'avons pas ressenti la même
impression de dans le broch que nous avions visiter aux Hébrides :
celui-ci a trop été remanié par les Vikings (une fois de plus) et
par les découvreurs en 1930 et comme le site est tout au bord de
l'eau, ils ont déplacé une des maison (en forme de trèfle) et ils
ont construit un mur de soutènement (comme à Skara Brae) avec les
dalles de la plage ce qui fait qu'on ne le remarque même pas tant il
semble naturel !
Ce site est très éloigné lui-aussi
des autres sites de l'île, on peut encore s'y promener (il est
seulement interdit pour des raisons de sécurité de monter sur les
murs de la tour) en toute liberté et nous n'avons pas eu de cohortes
de visiteurs bidochons !
Bernard a 60 ans aujourd'hui et nous
avons fêter cela avec deux excellents vins que nous gardions en
réserve pour ce genre d'occasion et du foie gras bien entendu. Notre
ami de Lanvéoc lui a envoyer un mail pour lui dire que l'on
s'habituait très bien à être un « petit vieux
hyper-actif » ; cela lui a redonné le moral !!!
notre menu habituel de navigation ,
poisson, crustacés, fruits de mer et algues est mis à mal cette
année ; nous avons dû tout finir en entrant dans le canal
puisque c'était de l'eau douce et depuis que nous sommes sur la côte
Est nous n'avons guère eu le temps de nous occuper de refaire nos
réserves hormis une fois à St Peter's Pool où nous avions trouvé
quelques coques. On n'a pas remis nos nasses et le peu de fois où
Bernard a pêcher il n'a rien pris...
du coup comme nous avions repérer des
coquilles de coques sur la belle plage de sable où nous avions
laissé l'annexe , nous sommes redescendus après déjeuner pour
voir : il y avait du monde sur cette plage mais à part prendre
le soleil et l'air, nous n'avons rien trouvé sauf exactement 6
bigorneaux ...avec çà on ne va pas faire une indigestion !!!
En fin d'après-midi, nous sommes
repartis vers un mouillage au nord de Rousay ; c'est plutôt
sauvage quoiqu'il y ait des maisons dispersées partout. Pratiquement
toutes les maisons dans ces îles ont une ou plusieurs éoliennes de
différents types et souvent pas très hautes et plus discrètes , si
tant est que cela puisse être discret ! Mais dans un pays
réputé pour avoir beaucoup de vent hors saison d'été on comprend
que cela soit bien pour eux.
Dimanche 3 juillet ; île de
Rousay
repos aujourd'hui ; petits plats à
préparer pour la traversée vers les Shetland, lecture, broderie....
grand soleil pour nous , ce qui ne
paraît pas être le cas plus au sud ; il faisait 26°C dans le
bateau, c'est vous dire....l'été quoi !
On n'a même pas mis un pied à
terre.....
nous essayons de repartir demain vers
Fair Isle et ensuite les Shetland ; Fair Isle est à mi-chemin
entre les Orcades et les Shetland et cette île est bien pratique
pour faire une escale en cas de mauvais temps surtout. Au vu de la
météo, on devrait surtout avoir besoin du moteur....
Très beau coucher de soleil ce soir
avec les nuages qui reviennent ; s'il ne pleut que la nuit....
Lundi 4 juillet ; île de Sanday
(au nord des Orcades)
il faut que je pense à faire une photo
d'une carte des Orcades que vous puissiez voir ces îles et leur
disposition.
On alterne du moteur et le code D mais
on est sortis du centre de l'archipel et la longue houle de
l'Atlantique se fait sentir maintenant ; si vous ajoutez à ça
le courant entre les îles, digne de la sortie du Golfe du Morbihan
et le vent un peu contraire , cela vous fait une marmite
bouillonnante à grande échelle avec déferlantes en prime :
arrivé à ce stade ce serait plutôt du genre « shaker » !!!
On dirait un peu les Glénans ;
pas plus haute, rien que des dunes et quelques toutes petites
collines.
Les autres îles jusqu'à maintenant
étaient dans le genre « plateau incliné » avec
des falaises sur un bord et plates de l'autre ; toutes ces îles
sont extrêmement cultivées et font beaucoup d'élevage
principalement de bovins, que l'on voit en immenses troupeaux depuis
le bateau. Les fermes sont énormes, elles aussi, il faut dire qu'ils
ont de la place pour y mettre plein de bâtiments....
là nous sommes au nord des Orcades,
cette île est assez éloignée de Kirkwall mais vous avez des
maisons partout où que vous regardiez...Le port pour le ferry est de
l'autre côté de l'île plus au sud, ici il n'y a qu'une petite
jetée, pour les pêcheurs probablement ; la baie est très
large, ouverte au vent du nord et il n'y a pas beaucoup d'eau. Une
fois n'étant pas coutume, nous sommes mouillés très loin de la
côte, il n'y a pas assez d'eau pour se rapprocher. Cet endroit
plairait à Dominique et Sophie : on est tous seuls, pas de
bruit, juste la toute petite houle du large qui arrive à passer et
qui nous berce....l'eau est turquoise grâce au sable blanc et
suivant les fonds elle change de couleur....
ça manque un peu d'arbres dans le
coin....
nous nous sommes couchés tard pour
regarder le coucher de soleil somptueux que nous avons eu ce soir ;
il faisait tellement doux que nous sommes même restés tard dehors à
le regarder : il se couche à 22h25 en ce moment.....
Mardi 5 juillet ; île de Sanday
la météo change plus vite que ce
qu'ils peuvent annoncer ; toujours du soleil pour nous toute la
journée et peu de vent, ce qui nous fait rester ici en attendant un
peu d'air qui nous conviendrait en prime....on devrait en avoir
demain mais finalement il y en a eu aujourd'hui et on aurait
peut-être dû partir aujourd'hui....
A terre devant nous il y a les ruines
d'un village de pêcheurs du 19e S ; que nous allons voir bien
sûr. Il fait un temps splendide et toutes les prairies sont en
fleurs mais à part le village il n'y a rien d'autre à voir aux
alentours.
Cet aprem Bernard est retourner à son
occupation préférée: aller pêcher !
Il m'a déposée à terre avant de
partir, à marée basse ; je n'y ai trouvé que quelques belles
moules mais absolument rien d'autres sauf un cimetière de coquilles
vides de couteaux que nous ne savons pas ramasser à notre plus grand
regret car visiblement cela ne manque pas ici !
Mercredi 6 juillet ; îles des
Shetland - au sud de Mainland, Sumburgh Head
réveil à 6h pour partir avec le
courant qui va bien dans la passe avec la dernière île au nord des
Orcades ; il fait beau mais on voit qu'au sud c'est plutôt gris
et cela monte vers le nord comme nous.
On a réussi à faire 1h de voile pure
avec le code D mais il a fallu se résoudre à mettre le moteur ;
la mer est houleuse dans tous les sens après la dernière île et
même avec la grand-voile hissée pour stabiliser un peu le bateau,
cela n'est pas très agréable....cela aurait été mieux avec du
vent et on aurait dû partir hier, c'est comme çà !
Là, déception : l'abri qui sert
de port au ferry est trop petit pour mouiller et il y avait déjà 2
bateaux Norvégiens amarrés à quai sans possibilité de nous y
mettre. On a surtout été déçus par l'attitude de ses 2 bateaux :
personne pour venir nous prendre les amarres (on s'était mis sur le
quai principal de chargement du ferry, provisoirement), ils nous ont
regardé faire sans sourciller mais surtout le plus petit des 2
aurait pu nous proposer de nous mettre à quai à sa place et lui à
couple de nous, ce qui en plus aurait été plus confortable pour
lui, n'ayant plus le problème des amarres longues pour la
marée.....cette attitude, ici, dans les pays nordiques, est
étonnante....il y a des c....partout décidément !
Nous ne serons restés à Fair Isle
qu'une demie-heure ; impossible de mouiller ailleurs sans se
faire branler toute la nuit....et puis la météo prise à ce
moment-là nous annonce un coup de vent de secteur Sud , pas imminent
comme ils disent mais qui arrive rapidement.
Nous prenons donc l'option départ
imminent, lui, pour les Shetland avec le moteur plus fort pour passer
avant le mauvais temps....qui ne viendra pas ce soir !
Il n'y a que 22 MN pour les Shetland et
en marchant normalement on pouvait espérer y être vers 21h mais
nous avons trouvé un mouillage tout au sud et nous y sommes arrivés
à 19h, bien soulagés d'y être. Nous avons mouillés sous
l'aéroport du sud des Shetland d'où partent les hélicoptères qui
vont sur les plate-formes ; heureusement à 20h ils arrêtent
leurs rotations....
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