mercredi 14 octobre 2020

 





















































Lundi 24 août ; même mouillage

Ce matin nous sommes montés jusqu'à Tavira avec l'annexe pour aller au marché qui ne se trouve pas loin du centre ville.

Cela fait plusieurs fois que nous allons sur des marchés et plusieurs fois également que nous allons à celui-ci puisque nos amis Dominique et Alvaro habitent près d'ici mais avec les restrictions du Covid quelle tristesse tous ces marchés !!!!

Eux si encombrés d'ordinaire sont seulement partiellement occupés par les marchants quand aux clients.....il n'y a pratiquement que des locaux, la plupart des étrangers étant restés dans leur pays...Et comme la vente n'y est pas cela n'engage pas les commerçants à être aimables....


Nous avons tout de même pu acheter du poisson et des fruits convenables mais certainement pas à des prix Portugais ; toutefois c'est vrai que les prix n'ont jamais été intéressants ici, nous sommes dans le sud et le problème avec le tourisme quasi permanent c'est que les prix montent....

Nous avions déjà visité la ville avec nos amis, nous sommes donc restés le long des quais mais c'est une très jolie petite ville avec de beaux édifices.

Sardines au menu après quelques huîtres ; il y a pire comme menu....


Un peu moins de vent cet après-midi, donc plus agréable de rester dehors....

Mardi 25 août ; mouillage sur la rivière Guadiana côté Espagnol devant Ayamonte

Ce matin de très bonne heure Bernard est parti avec l'annexe pour sonder la passe de sortie car lsi l'on en croit notre carte électronique nous sommes sur la terre et elle ne donne pas les hauteurs d'esu, ce qui est extrêmement rare....Et notre guide, qui pour une fois est plus précis, n'est pas d'une précision à toute épreuve pour ce qui est de la passe. Cela ne lui a pas pris trop de temps mais était nécessaire pour sortir aisément . Il a même décidé de sortir cet aprem à marée basse....

Ensuite il a fallu descendre à terre pour avoir du wifi et mettre à jour mon téléphone et mon ordinateur ; nous ne pouvons plus recevoir du wifi à bord car notre antenne a rendue l'âme...

Nous sommes juste allés près de l'embarcadère du ferry pour l'île de Tavira (qui ferme cette partie de la lagune) à la terrasse du bar de l'école de voile ; c'était bien agréable surtout qu'il n'y avait pas de vent et que la chaleur s'annonçait élevée, 33 pour la journée....

La mise à jour de mon ordi a été tellement longue à faire que nous n'avons pas pu la finir faute de batterie....et pourtant mon ordi pédale vite....

De retour à bord nous avons remis notre toit arrière en place pour faire plus d'ombre sinon cela devenait intenable sue le banc arrière ; de toute façon nous ne faisons que des petites navigations et nous n'avons pas du tout utilisé l'artimon ' ni la grand voile d'ailleurs) alors il ne nous gênera pas.

Comme nous voulons remonter le cours du Guadiana ce toit sera indispensable car il va faire chaud dans les terres....

En cherchant la boule de l'orin (petite corde servant à dégager l'ancre en cas de problème) Bernard s'est aperçu que celle-ci était coincée sous le gouvernail, il a dû se mettre à l'eau (il est devenu frileux et ne se baigne plus guère) pour la dégager et fort heureusement elle était montée sur une petite garçette (peit cordage) qui s'était rompue en s'accrochant.....

En remontant l'ancre nous avons également remonté un petit grappin fait avec du fer à béton qui s'était pris dans la chaîne. Heureusement il n'y avait pas de vent et à 2 nous avons réussi à l'enlever sans que Bernard soit de nouveau obligé de se remettre à l'eau.

Nous sommes sortis de là à marée basse sous le regard médusé des autres bateaux qui pensaient certainement que nous allions nous échouer dès la sortie réputée dangereuse ; il fallait un Nanard futé pour voir qu'il fallait obliqué tout de suite sur bâbord dès la jetée Est passée, sinon effectivement c'était l'échouage garanti ! IL est pas peu fier de lui mon Nanard !!!

Pas de vent , puis un peu mais nous avons gardé le moteur, les batteries ayant besoin de charger ; notre chargeur est tombé en panne et nous marchons avec le petit de secours , l'éolienne et le panneau solaire n'étalent pas. Il faut dire que notre panneau solaire se fait vieux, il charge mal dorénavant lui aussi....

On s'est donc fait 3h de moteur malgré la brise portante....

La côte est plate et ce n'est qu'une longue plage de sable comme chez nous dans les Landes.

Le Guadiana est une grande rivière très longue que l'on peut remonter très loin ; l'entrée est bien balisée et il faut respecter ce balisage car les bancs de sables se déplacent facilement au gré des vents, ce qui est le propre des bancs de sables....comme le Bassin d'Arcachon entre autre....

Cette rivière est la frontière entre le Portugal et l'Espagne avec un port de chaque côté à l'embouchure : Villa Real de San Antonio, trop petit pour nous qui ne manœuvrons pas facilement et Ayamonte côté Espagnol où nous allons essayer de rester pour l'hiver.

Nous avons mouillé devant celui-ci mais l'idée n'était pas si bonne....

Les Espagnols ont ici une grosse flotte de chalutiers d'une trentaine de mètres qui sont fait pour pêcher au large en plus des petits bateaux de pêche côtière qui sortent et rentrent à toute heure sans compter les petits plaisanciers qui vont et viennent sans arrêt....

Dès que nous serons allés voir les tarifs au port pour l'hivernage nous irons mouiller plus haut sur la rivière pour être hors du passage de tout ce petit monde..

Jeudi 27 août ; moillage sur le Guadiana côté Portugal

eh bien il est dit que notre Romico n'hivernera pas ici à Ayamonte ( Espagne) !!!

C'est compliqué ici de débarquer d'une annexe....

les quais tout autour du port y compris à l'entrée sont en pente recouverts de petites dalles auto-bloquantes qui évitent que les bateaux, quels qu'ils soient, accostent c'est simple....

Nous en avons soigneusement fait le tour pour constater que de toute façon il faut aussi un passe pour rentrer sur les pannes flottantes qui constituent le port ; pas de quai d'accueil libre d'accès, pas de quai d'accueil tout court d'ailleurs....

Nous avons visé un bateau battant pavillon français pour lui poser des questions car en plus on n'arrivait pas à définir où se trouvait la capitainerie ; le monsieur de ce bateau qui venait d'arriver et comptait y rester à l'année était fort aimable, nous a bien renseignés et prêter sa carte magnétique pour pouvoir revenir sur la panne.

Au bureau il y avait 2 femmes assez jeunes qui ne parlaient que l'anglais mais celle qui était à l'accueil n'a pas eu beaucoup le temps de parler car quand nous avons demandé les tarifs pour 6 mois d'hivernage, l'autre femme, qui était assise à son bureau au fond de la pièce, a tout de suite répliqué que ce n'était pas possible : ou 1 mois ou 1 an !

Le fait de pouvoir rester 6 mois dans un port l'hiver est pratique courante en Europe car cela permet aux ports en question de remplir les places vacantes de passage l'été par des bateaux payants au lieu que ces places ne rapportent rien...

Mais apparemment pas ici ! Le ton de cette femme était très sec et sans appel !!!

Pas de discussion possible ; celle de l'accueil nous a donné une copie avec les tarifs, sans commentaires....quel accueil ! Sur cette copie d'ailleurs il y avait un tarif trimestriel mais encore plus élevé que celui à l'année....

Le problème c'est que si vous divisez ce tarif de 12 mois par 6 mois seulement cela double ce tarif et pour nous ce serait de l'ordre de 660 euros par mois...on en payait 220 au chantier....

Nous sommes repartis consternés ; nous ne nous attendions pas à cela ; un peu plus cher que dans le nord ok, cela est pratique courante dans tous les pays, mais à ce point !

Je souhaite à cette dame de garder longtemps son emploi avec un port plein tout le temps....parce qu'en période troublée comme en ce moment, les bateaux étrangers de passage ne vont pas être si courants peut-être....

On ne sait plus quoi faire, on va peut-être aller s'informer dans les ports Espagnols plus à l'Est....

On risque fort d'avoir les mêmes problèmes mais au pire dans 2 semaines au plus tard on téléphone à Sergio au chantier et on remonte là-bas....

Sitôt remontés à bord nous avons levé l'ancre pour traverser la rivière et mouiller côté Portugais ; on est ainsi beaucoup moins sur le passage des gros chaluts et autres embarcations.

Samedi 29 août ; mouillage sur le Guadiana côté Portugais

cela fait 2 nuits que nous dormons assez mal à cause du vent fort mais cela a été pire cette nuit ; non que nous n'ayons pas l'habitude du vent mais ici avec le courant fort de la rivière le bateau reste en travers du courant quand celui-ci est inverse au vent et c'est fort désagréable en plus du bruit.

Ce matin avec une petite accalmie nous avons réussi à descendre à terre.

Nous sommes mouillés devant un petit port de pêche mais celui-ci pour une raison inconnue de nous a été plus ou moins abandonné des professionnels ; il n'en reste que 5 ou 6 et des petits bateaux. Peut-être c'est-il tout simplement envasé comme la plupart des ports ici...

Toujours est-il que l'espace est rempli maintenant de petites embarcations de plaisanciers ; impossible là aussi d'y débarquer, aussi avons-nous débarqué sur un semblant de plage de vase....

Il fait vite chaud à terre, heureusement que nous étions descendus de bonne heure !

A la mercerie j'ai enfin trouvé ce que je cherchais puis nous sommes allés jusqu'au magasin Lidl qui n'est pas si loin finalement ; au retour nous avons trouvé le marché qui nous a paru particulièrement bien achalandé en poissons et coquillages et ça c'est cool car nos amis Christiane et Robert arrivent la semaine prochaine pour 10 jours.

Ensuite installation en terrasse d'un bar pour avoir internet et recommencer l'installation des mises à jour des ordinateurs : cela a bien fonctionné sur celui de Bernard mais toujours pas le mien et nous y sommes restés au moins 3h !

Du coup nous avons déjeuner de retour à bord à 3h de l'après-midi....

On sent bien que l'été est fini tout de même car s'il fait encore chaud dans la journée, les nuits sont fraîches maintenant.

Mardi 1 septembre ; même mouillage

journée avec nos amis locaux Alvaro et Dom .

Leur bateau est hors de l'eau sur un petit chantier juste devant notre mouillage et ils nous ont indiqué où débarquer sans se mettre de la vase jusqu'aux yeux ; la pente de mise à l'eau de leur chantier est très large car elle sert aux pêcheurs locaux pour échouer leurs bateaux ( il y en a 3 d'ailleurs échoués là depuis un certain temps....) et nous pouvons y laisser l'annexe sans soucis.

Ensuite ils nous ont emmenés voir plusieurs ports pour un éventuel hivernage ….

La promenade a été sympa mais c'est peine perdue pour l'hivernage ici au sud car tous les ports Espagnols sont affiliés à une organisation qui s'appelle « les ports d'Andalousie » grâce à quoi ils pratiquent les mêmes prix !

Un de ceux que nous avons vu aujourd'hui était sympa et nous y serions restés volontiers mais à 660 euros par mois alors que nous ne paierons que 250 à Seixal il n'y a pas photo !!! Même si la route va être longue pour y retourner....

Nous avons déjeuné dans un petit resto de Vila Real dont Alvaro connaissait le patron ; comme il était déjà 13h passé il y avait beaucoup de monde et beaucoup moins de choix dans les plats....

Mais nous y avons très bien mangé pour un prix très raisonnable car placé dans une rue hors passage touristique....

Cet après-midi nous avons fait des investigations près de plusieurs chantiers côté Portugais , dont le leur, mais sans succès ; la plupart n'ont pas le matériel de levage nécessaire pour un gros bateau lourd comme nous....

Au jour d'aujourd'hui nous pensons retournoer sur Lisbonne à la fin du mois voire même dès que Christiane et Robert, qui arrivent demain, serons partis.

Jeudi 3 septembre ; mouillage sur le Guadiana entre Alcoutim et Sanlucar

Hier dès l'arrivée de Christiane et Robert nous sommes allés faire quelques courses pour assurer les repas pour plusieurs jours en étant tranquilles et nous permettre de remonter aujourd'hui la rivière Guadiana. Beaucoup de nos copains navigateurs nous avaient venté la beauté de cette rivière et beaucoup d'entre eux y restent au mouillage pour l'hiver.

Elle est très large et le reste même à 35 kms dans les terres ; le paysage est plutôt joli près de l'embouchure mais devient assez monotone et peu intéressant ensuite.

La rive Portugaise est et a été très habitée mais la rive Espagnole est plutôt déserte ; la végétation serait proche de celle de la Corse par exemple, assez pelée mais avec de beaux eucalyptus et des arbres divers peu hauts ; ce n'est pas plat à part à l'embouchure sinon beaucoup de collines des 2 côtés ; quelques petits villages mais surtout des bateaux au mouillage partout....

Énormément de courant même très en amont ; après Alcoutim on peut encore remonter et encore plus en amont la rivière se divise en 2 et il y a 2 barrages hydroélectriques 1 côté Portugais et 1 côté Espagnol.

Une année les 2 barrages ont ouvert leurs vannes au printemps en même temps ce qui a crée un petit tsunami et beaucoup de dégâts dont la perte totale de bon nombre de bateaux de plaisance au mouillage...Il y a beaucoup de courant tout le long du fleuve..Nous avons mouillé entre les 2 villages les plus en amont : Alcoutim côté Portugais et Sanlucar côté Espagnol où ils sont en train d'installer un long ponton qui pourrait accueillir une dizaine de bateaux.

Une fois mouillé ; nous avons mis l »annexe à l'eau pour aller visiter les 2 villages ; Sanlucar est un petit village tout mignon mais il n'y avait pas âme qui vive ; même pas là où devait se trouver un bar ; nous sommes donc allés boire un coup du côté Portugais.

Le long du nouveau ponton nous avons rencontré des gens que nous avions connus en 2006 au chantier sur la Loire juste avant Nantes.....

Vendredi 4 septembre ; mouillage sur le Guadiana avant le pont

mouillage au calme ce soir ; les chalutiers et autres divers bateaux, sauf les voiliers, ne remontent jusque là....

Nous avons tout de même réussi à nous échouer en voulant aller à un ponton désertique ; pour ma part je n'y serais pas allée  car s'il n'y avait pas de bateaux amarrés dessus c'était qu'il y avait anguille sous roche....le fond en approchant au ralenti était assez profond, genre 15m mais d'un coup c'est remonté à moins d'un mètre et avec l'inertie de notre bateau....

Heureusement la marée commençait à remonter et nous avons juste pris un peu de gîte ; on a bu un coup en attendant ….

Nous avons redescendu le Guadiana assez rapidement avec le courant de marée et à 11h nous avons fini par mouillé un peu avant le pont qui relie le Portugal et l'ESpagne.

Tous les soirs nous discutons de nos projets du lendemain en buvant un coup et que même notre ami Robert s'est remis à boire de l'alcool ; lui qui ne buvait plus depuis 15 ans !

On a décidé de partir demain vers l'Est et de faire port à Mazagon pour faire de l'eau et aller visiter le monastère de La Rabida .

Samedi 5 septembre ; port de Mazagon

navigation tranquille avec quand même un grand moment de code D.

Mais notre ami Robert a été malade ; il est tellement anxieux.....il n'a pas vomi mais il a été nauséeux tout le voyage et bien entendu écouter les conseils....

Nous avons dû rester pas mal au large à cause des parcs d'élevage des poissons : pratiquement tous les bars et daurades vendus ici au Portugal sont des poissons d'élevage ; en plus pas un dauphin ni de poissons sur les lignes de traîne mais il faisait très beau et la température très agréable....

La vue sur la côte n'a rien de beau non plus, du béton partout sur beaucoup de hauteur et enfin sur les îles du delta de la rivière (grand delta) toute une zone de raffineries de pétrole ...no comment....

Au port de Mazagon, qui se trouve à l'embouchure de cette rivière qui monte à Huelva, ils ont été très sympa ; le port est immense mais apparemment ils ont là aussi des problèmes avec l'envasement car la moitié du port est non utilisé, c'est juste le domaine des goëlands qui chient partout ! Que c'est triste ces ports à moitié abandonnés quand tout un chacun cherche une place et que d'argent investit pour rien !!! C'est navrant !

Dimanche 6 septembre ; port de Mazagon

Il a fallu que nous prenions un taxi pour aller au monastère de La Rabida car à l'arrêt supposé des bus il n'y avait aucune indication d'horaires.

Heureusement les taxis sont à un prix abordable surtout à 4 ; le même taxi est revenu nous chercher vers 4h cet après-midi ; c'était une jeune femme très bavarde mais qui ne parlait que Portugais avec juste quelques mots en Français et en Anglais mais on a réussi tout de même à se parler et à se comprendre.

Le monastère a été le point de départ de Christophe Colomb d'où l'intérêt de la visite ; il est très bien entretenu et intéressant à visiter en revanche la reconstitution des 3 caravelles qui flottent dans un bassin crée pour la circonstance était moyennement intéressante ….

Pour notre part, avec notre vision de marins, nous avons trouvé trop d'incohérences dans leurs constructions ; la taille réelle de ces bateaux étaient affichées mais ne correspondait aucunement à la taille présente quand au supposé gréement ….Nous en avons vu déjà un certain nombre de ces reconstitutions, toutes aussi peu ressemblantes à la réalité que celles-ci mais ceci étant est-ce que l'on est sûrs des détails de ces bateaux hormis de dire que les constructions de l'époque ressemblaient à cela ?

Il faisait très très chaud là dans les terres même en étant près de la rivière.

Nous avons déjeuner sur place à l'heure dite Espagnole et avons laissé tombé une éventuelle visite de la ville de Huelva ; trop chaud et comme Christiane a un genou en mauvais état, aller marcher plus longtemps aurait été stupide....

Lundi 7 septembre ; mouillage à Punta Umbria

Après avoir délibéré sur le bien fondé d'une remontée en bateau de la rivière Guadalquivir jusqu'à Séville, nous avons pris l'option de retourner sur le Guadiana et d'y aller en voiture puisque nos amis sont venus en voiture ; sur le Guadalquivir il risquerait de faire très très très chaud et vu le temps pendant lequel nos amis restaient là....parce qu'après il faudrait également que eux reviennent jusqu'au Guadiana pour récupérer leur voiture....

Cela nous laissait une journée de plus à traînailler dans le coin.

Petite navigation donc entre le bras de rivière qui monte à Huelva et celui qui monte à Punta Umbria ; c'est en fait la même rivière avec un delta très large plein d'îlots désertiques et de vasières ; j'y étais venue il y a 45 ans de cela : Punta Umbria était un endroit plutôt malsain avec une seule rue goudronnée, le restant n 'étant que du sable, infesté de moustiques dès la tombée de la nuit sans compter la chaleur....vous n'auriez pas investit 10 centimes ici ! C'est maintenant une grande station balnéaire et une grande ville....et nous n'avons pas entendu un seul moustique !

La plus grande île qui se trouve à l'embouchure est devenue hyper industrielle avec surtout une énorme raffinerie ….cela gâche quelque peu le paysage....

Nous avons mouillé plus en amont des 3 ports qui s'échelonnent le long de la rive de Punta Umbria ; ces 3 ports sont totalement encombrés de bateaux de toutes tailles, surtout des petits, étant entendu que sur cette côte sud il y a pléthore de lagunes navigables avec des petits bateaux.

Les pêcheurs professionnels sont au mouillage dans le milieu de la rivière , ce qui oblige les autres bateaux à louvoyer pour passer et sont extrêmement nombreux surtout ceux qui ramassent les coquillages et les crevettes mais je pense que tous les corps de métier de la pêche sont représentés ici ; au bas mot il doit bien y avoir une centaine de bateaux de pêches qui sont donc au mouillage !

Ce qui veut dire que si vous voulez un endroit au calme pour mouiller il faut remonter très haut sinon vous vous faites remuer avec la houle générée par le passage de ces bateaux de pêche.

Et comme dans toutes les rivières de cette région il y a beaucoup de courant ; pour se baigner il faut le faire à l'étale sinon le courant vous emporte.....

Petite rando en annexe cet après-midi ; rien d'extraordinaire à par les flamands roses dans ce qui ressemblait à d'anciens marais salants : le genou de notre amie va un peu mieux grâce aux bains d'eau de mer réguliers qui remplacent avantageusement la glace sur le genou.

Mardi 8 septembre ; mouillage à Punta Umbria

Qui dit bateaux de pêche dit forcément poissons et fruits de mer et donc par conséquent marché intéressant...

Forts de ce beau dicton nous sommes donc allés à Punta Umbria faire du frais ; nous avons effectivement trouvé un beau marché dans une belle rue piétonne sympa.

En passant la ville actuelle n'a absolument plus rien à voir avec ce que j'ai connu à croire même que cela n'a jamais existé ici....vraiment surprenant !

Mercredi 9 septembre; retour au mouillage sur le Guadiana

navigation majoritairement au moteur malheureusement...

Même pas un dauphin à voir, ni de poisson sur les cannes de traîne....

Et notre ami Robert n'est décidément pas à l'aise en navigation....

Jeudi 10 septembre ; mouillage sur le Guadiana

lever de bonne heure pour partir à Séville ; 1h 30 de voiture et comme en Espagne il est déjà 10h quand il n'est que 9h au Portugal....

Nous avions visé un parking hors ville comme ils le conseillaient sur les guides mais avec le Covid on aurait peut-être pu tout aussi bien se garer en ville car les touristes ont fait défaut cette année....

Sans compter que les Espagnols portent le masque même dans la rue...et comme il faisait 39°C je peux vous dire que cela a été particulièrement pénible !!!

Comme nous n'étions pas près du centre il nous a fallu marcher un peu mais fort heureusement une des calèches qui transportent les touristes avait eu la bonne idée de stationner près du fleuve hors du centre touristique, au cas où......

Il nous a donc amenés là où nous voulions aller en nous promenant dans ce quartier historique qui se trouve autour de la cathédrale et de l'Alcazar.

Nous avons fait la visite de la cathédrale tout de suite avant d'aller déjeuner . L'intérieur de cette cathédrale est un peu spécial car très compartimenté ce qui donne une impression de petitesse alors qu'elle est très grande. Le clou de cette visite a été de monter au clocher ; montée assez facile parce qu'au lieu d'escalier c'était une rampe pas trop raide et la vue d'en haut valait le déplacement.....

Les touristes se font rares ici comme ailleurs et cela était d'autant plus criant qu'à l'heure du déjeuner nous étions pratiquement seuls dans la rue....Une rue proche de la cathédrale qui doit être noire de monde en temps normal.....

Ce que nous avons mangé dans le premier resto sympa que nous avons trouvé était très bon et sortait de l'ordinaire....Il y faisait frais et nous y étions seuls là aussi.....

Autant pour rentrer dans la cathédrale on ne nous a rien demandé de spécial hormis de payer autant cela a été compliqué de rentrer à l'Alcazar : il n'y avait pas ou plus de caisses, il fallait donc prendre nos tickets d'entrée sur internet....si notre amie Christiane n'avait pas eu internet ( et l'habitude) sur son téléphone nous n'aurions jamais pu visiter l'Alcazar !!!

Et encore cela a pris une bonne demie-heure avant d'y parvenir à la suite de quoi nous avons eu droit à une prise de température, puis un contrôle des papiers par l'agent suivant puis à un passage de nos sacs à dos dans le détecteur comme à l'aéroport ( et confiscation de mon Opinel jusqu'à notre sortie) et passage de nos personnes dans le portique sauf pour moi (à cause du pacemaker)

Normalement on peut choisir de visiter soit les jardins seulement soit l'intérieur des bâtiments et les jardins ; maintenant le circuit est tout tracé dans les bâtiments sans errements possibles, tout est totalement canalisé y compris dans les jardins qui d'ailleurs n'étaient au mieux de leur forme.....

En bref c'était beau mais nous étions assez déçus …..cette façon de visiter n'avait rien d’enthousiasmant....les fontaines n'étaient pas en eau et globalement tout manquait d'entretien en plus que nous étions en fin de saison....

Le retour à la voiture a été assez pénible parce que les explications des uns et des autres sur l'emplacement de l'arrêt de bus qui pouvait nous ramener au parking étaient assez fantaisistes...et les 39°C n'arrangeaient pas les choses ; pourtant ce n'était pas faute de nous arrêter boire un coup !

Au retour nos amis nous ont invités au restaurant à Vila Real ou nous avons fort bien mangé.

Vendredi 11 septembre ; même mouillage

nos amis sont partis ce matin, leur séjour à bord a donc été assez bref....

repos et rangement pour nous.

Nous avons pris la décision de retourner au chantier à Seixal ; nous avons téléphoné à Sergio pour réserver une place et la sortie de l'eau qui se fera le 29 septembre.

Nous avons donc un peu de temps pour remonter tranquillement.

Samedi 12 septembre ; même mouillage

Déjeuner avec Dom et Alvaro pour la dernière fois ; il a fait vraiment très chaud aujourd'hui voire même lourd l'atmosphère, on sent que le temps va changer.....

De retour à bord Bernard regarde une fois de plus la météo à venir pour s’apercevoir que celle-ci va se dégrader très vite : vent de sud très fort à partir de cette nuit avec grosse houle, donc mauvais mouillage où nous sommes puis 2 jours de calme relatif puis passage au nord fort sur les 10 jours à venir.....

Nous prenons donc la décision de partir demain matin le plus tôt possible et retourner à Seixal d'une seule traite ce qui veut dire une nuit en mer....

Demain sera le plus pénible avec la grosse houle par le travers ensuite celle-ci devrait se calmer...

Dimanche 13 septembre et lundi 14 ; mouillage dans la lagune de Seixal

par un fait extraordinaire et que je ne m'explique pas, je n'ai pas eu le mal de mer de l'été et pourtant il y aurait eu matière à l'avoir et j'en étais évidemment très contente mais là ce matin.....

D'emblée en me levant ça n 'allait pas fort alors quand nous avons mis le cap sur l'ouest....

Même le patch derrière l'oreille n'a pas fonctionné au départ ; je n'ai pas vomi mais c'était limite et le moins que l'on puisse dire c'est que j'avais perdu toute couleur.....

Passé le cap St Vincent cela a été effectivement moins pire et j'ai pu prendre mon quart de nuit en remontant vers le nord. Au lever du jour le brouillard s'est installé et nous n'avons plus rien vu de la côte ou des autres bateaux pourtant nombreux sur cette route : pêcheurs de toutes tailles , cargos en tous genres, pétroliers et autres engins flottants....

On a viré le phare de l'entrée du Tage au radar et ça cornait de tous les côtés ; très stressant l'histoire....

Remonter une rivière même large à l'aveuglette est très désagréable ; ce brouillard a fini par se lever en arrivant au pont du 25 avril qui arrive en ville.....

Fort heureusement car ensuite le chenal d'accès à la lagune est déjà assez tortueux comme çà sans en plus n'y rien voir ! On aurait mouillé près de la côte avant le chenal si le brouillard ne s'était pas levé....En arrivant dans la lagune nous avons repris notre mouillage habituel après la zone des mouillages organisés sur bouées, au calme.


Fin du voyage

nous sommes restés une semaine au mouillage dans la lagune mais cela a été pénible 

Les bouées de mouillage sont une concession mais les 2 types qui gèrent les bateaux avaient décidé de nous ennuyer en prétendant que nous ne pouvions pas mouiller là ; les raisons étaient assez vagues mais ils ont été si désagréables que nous avons fini par nous déplacer comme ils le demandaient. «  Imaginez une autre ligne de bateaux parallèle à l'autre » qu'ils nous ont dit ….

Mais ce qu'ils n'avaient pas compris ces 2 cow-boys c'est que pour environ 5m d'eau il fallait mettre 30m de chaîne d'ancre surtout avec le mauvais temps annoncé !

Le mauvais temps est arrivé du sud-sud-est et le courant, très fort à cet endroit, nous portait pendant 6h du nord-ouest et 6h du Sud-est.

Ces tempêtes d'équinoxe peuvent être très violentes c'est bien connu et nous avons eu jusqu'à 45nds.

Pendant 3 après-midi avec le vent contre le courant tous les bateaux mouillés comme nous ont tiré des bords larges ; il a fallu laisser la moteur et rester en veille permanente pour éviter de rentrer dans les bateaux de leur ligne de mouillage et encore ils auraient voulu que nous jetions l'ancre encore plus dans le chenal.....

Si le vent avait eu la mauvaise idée de virer au nord nous serions tous allés nous échouer sur le plateau dont nous étions à la limite....

Nous étions très en colère et nous sommes donc allés demander à Sergio de nous sortir rapidement, ce qu'il a accepté mais je pense qu'il l'a fait uniquement parce qu'il nous connaît bien, heureusement !

Uns semaine après notre arrivée nous sortions donc le bateau de l'eau et ils nous ont mis pas très loin de l'endroit où nous étions avant, sur la même ligne, face à la lagune, entre une épave qui ne retournera pas de sitôt à l'eau et notre ami Portugais Carlos qui vit à bord de son bateau et c'est parfait.

Nous avons tellement mal dormi au mouillage avec ces histoires et le mauvais temps que nous avons commencé par nous reposer avant de commencer à dégréer le bateau.

L'automne est à l'image du printemps dernier : pas chaud, venteux, un ciel souvent très gris et un peu de crachin régulièrement.

Ah au fait quelqu'un nous a demandé si nous étions contents des modifications amenées au bateau et la réponse est OUI ; et pour notre annexe ? Elle est parfaite pour nous il faut juste modifier la fixation (quand elle est suspendue aux bossoirs) qui l'empêche de partir sur le côté quand il y a de la houle....

On a un peu de travail a faire avant de rentrer à la maison, ce qui est prévu entre le 15 et le 20 octobre : le chargeur de batteries ne fonctionne plus ( il a 20 ans ! ) mais Bernard va le démonter çà c'est un plaisir pour lui, moi j'ai encore des bâches à préparer pour finir de protéger les vernis, il y a des retouches de peintures à faire sur l'annexe et lui trouver quelque chose en caoutchouc ou autre article du genre en forme de L pour protéger le bord supérieur-extérieur et lui mettre les cordages autour ; une retouche de peinture aussi sur la coque du Romico qui a pris un pet au port de Portimao....

Et enfin tout retirer qui peut s’abîmer pendant l'hiver ou se dérouler comme les voiles et rincer tout ce que l'on retire parce que c'est imbibé d'eau de mer....

Le temps va passer vite je le sens bien…..


Conclusion de notre voyage :

nous avons vu incontestablement de belles choses mais les mouillages sur la côte sud ne sont pas de tout repos ; beaucoup de courant dans ces lagunes, des pêcheurs qui entrent et qui sortent non-stop le jour et la nuit en vous rasant et nous avons eu l'impression d'être revenus en Méditerranée tant il y avait de yachts qui ne respectaient rien, de jet-skis bruyants et du monde en général partout....

Mais surtout surtout nous avons eu l'étrange impression de ne pas être les bienvenus.....impression comfirmée par un autre français rencontré au chantier et qui pourtant venait du nord....la faute au Covid ? ou tout simplement au raz le bol du tourisme de masse .....



Nous n'avons pas utilisé nos voiles hormis un peu notre code D ; il y a eu du vent tous les jours ou du moins tous les après-midi mais toujours du même secteur ouest et souvent fort entre 20 et 30nds ; c'est usant à la longue et nous avons fini ce voyage de 2 mois plus fatigués qu'après 5 mois de voyage en Ecosse....



mardi 25 août 2020

 


Jeudi 13 août ; retour au mouillage de Portimao

enfin la dépression qui nous avait amené du temps digne de l'Ecosse est passée ; hier il a pleuviné toute la journée nous coinçant à l'intérieur du bateau....

Ce matin nouveau levé à 6h pour être sous les falaises vers 8h : cette fois nous avons mouillé devant une plage qui avait un accès pour les bateaux ce qui pouvait nous éviter des ennuis avec la police des plages.

En réalité cet accès est prévu pour les petits promène-touristes qui prennent les gens sur la plage mais cela n'en reste pas moins un accès libre des bateaux ; il fallait laisser notre annexe tout à fait sur le côté pour ne pas gêner leurs manœuvres à eux.

La visite de ce site en annexe est aussi beau que Ponta da Piedade, moins connu parce que moins de pub ; cela fait 2 fois que nous allons dans ces sites et nous ne nous en lassant pas tellement c'est beau !!!!

Ensuite descente à terre pour faire un morceau du sentier côtier ; dès que nous débarquons nous rentrons dans la chaleur, le monde des aoûtiens, les voitures et le bruit ; car pour accéder au sentier il a fallu d'abord prendre une route à grande circulation parce que tout un chacun voudrait être garé le plus près possible de la plage ou plus exactement des plages.....

Nous ne sommes pas allés bien loin sur ce sentier, il faisait décidément trop chaud mais c'était bien beau et là aussi nos amis ont bien compris l'utilité de ce lever tôt ! L'endroit à cette heure grouille littéralement de monde sur kayaks, sur paddle ou sur les promène-touristes.....la mer en est agitée en permanence !

Au retour nous sommes allés boire quelque chose de frais près de l'escalier d'accès à la plage mais c'était au milieu des voitures.....

Dès notre retour à bord nous avons levé l'ancre ; nous avons pensé qu'il valait mieux grignoter quelque chose en nav que là dans le clapot permanent.

Retour à Portimao mais en mouillant plus près de la ville , le trajet pour y aller serait ainsi moins long . Mais nous étions un peu près d'un autre bateau et comme ils disent sur le guide que les fonds sont de moyenne tenue, Val et moi sommes restées à bord en attendant le retour des garçons puis Bernard nous descendrait toutes les 2.

Ils sont rentrés 2h après avec les cannes à pêche confisquées mais très déprimés : la note de la contravention a été très élevée : 55O euros chacun !

Ils sont tombés sur des types très sympas qui parlaient français et ils ont pu s'expliquer et ils ont dit qu'ils n'avaient pas eu de chance de tombé sur le psyco-rigide car eux auraient fait payer une petite somme pour dire et un gros avertissement....du coup Nico a demandé le nom de ce type et là ils ont été très surpris surtout quand Nico a dit qu'il allait écrire à l'ambassade Française à Lisbonne et au consulat Portugais proche de chez lui. Ce genre de choses n'est pas bon pour eux mais là …..

On leur a rendu les cannes mais toutes embrouillées ensemble ; on pense qu'ils n'ont pas l'habitude de rendre le matériel confisqué car les amendes vont directement au domicile des contre-venants et ceux-ci sont souvent trop loin pour aller rechercher les objets et ils s'en sont sûrement servis.....

Cela ne nous a pas empêchées Val et moi de descendre à terre à notre tour faire quelques achats ; Val a trouvé ce qu'elle cherchait comme souvenirs auprès de commerçants bien sympas et qui parlaient français ? Le retour à bord a été un peu humide avec le gros clapot généré par le vent....

Vendredi 14 août ; mouillage dans la lagune de Faro

branle-bas le combat à 6h de nouveau pour être sur les lieux du dernier secteur de grottes à voir ; c'est de loin le plus impressionnant et il nous fallait arriver pour 8h ou 8h 15 au plus tard, faute de quoi nous ne pourrions plus rentrer dans ces grottes avec notre annexe....

Délais tenus et personne n'a regretté de s'être levé de si bonne heure ; il y a une très grande grotte avec 2 arches d'entrée et un plafond ouvert, la « cathédrale de Benagil » dans laquelle nous n'avions pas pu débarqué la dernière fois parce que c'était trop tard et qu'il y avait trop de monde à l(intérieur mais cette fois nous avons mouillé juste devant et nous l'avons visitée en premier....

Grandiose est même en dessous de la vérité !!!

Ensuite nous avons longé la côte en rentrant dans tous les trous dont certains, petits à l'entrée valait d'y rentrer car au fond il y avait une véritable caverne avec un puits de lumière....

Plus les arches, gigantesques pour certaines et les souterrains qui débouchaient parfois sur des plages comme aux Shetland....

Quand nous sommes revenus à bord 3h plus tard, on passait d'un bord sur l'autre à cause des promène-touristes qui allaient d'une grotte à l'autre à fond de train.....Nous étions atterrés de voir çà ! Nous avons rapidement remonté l'annexe et levé l'ancre pour nous éloignés de cet endroit devenu chaotique !

Nous avons donc pris la route de Faro, vers l'Est, avec un bon petit vent d'ouest et notre genaker ou code D au grand plaisir de nos amis et du notre d'ailleurs ; vers 4h le vent s'est renforcé ,nous avons donc dû remplacé le code D par notre génois tout simplement.

Nous avons tout affalé pour rentrer dans la passe da la lagune mais au moment où nous allions nous y engager , Bernard a repéré des dauphins : demi-tour sur place pour aller les voir de près.....

Ils sont venus jouer sous le bateau un bon moment et ils sont repartis, et nous aussi....

Samedi 15 août ; mouillage dans la lagune de Faro

aujoud'hui c'était l'anniversaire de Nico et le 26ème anniversaire de notre rencontre Bernard et moi.

Nous avions pris soin de réserver le restaurant à Olhao où nous avions été à leur arrivée avec Alvaro. Nous avions pris une table près de l'eau mais le vent s'est levé soudain si fort et froid que nous avons dû nous mettre à l'abri à un autre endroit de la terrasse !

On y mange décidément très bien dans ce resto !

Une petite promenade le long du quai et quelques achats aux forains établis là, une boisson fraîche en terrasse d'un bar et nous avons repris notre ferry.

Et nous avons passé une excellente soirée dehors avec de la musique et beaucoup de vin !!! Mais qu'est-ce que nous avons ri !!!!

Dimanche 16 août ; mouillage dans la lagune de Faro

dernière sortie de pêche pour Nico et pour rien au monde il aurait raté çà !

Ils n'ont rien pris mais bon ils ont pris l'air et ils sont contents....

Repos cet après-midi et nos amis ont bouclé leurs valises....

on a bien essayé de traîner dehors ce soir mais le cœur n'y était plus vraiment.....


Lundi 17 août ; mouillage dans la lagune de Faro

ça y est c'est le jour du retour en France pour nos amis....

lever 6h, le temps de boire un café, puis 2 voyages avec l'annexe pour descendre personnes et bagages jusqu'à l'embarcadère de Culatra et ferry pour Olhao.

Comme le taxi que nous avions fait réserver samedi au restaurant n'était pas là , il a donc fallu appeler la compagnie....alors que nous avions fait une réservation sûre ….

Nico nous a avoué ce soir au tel qu'il avait eu une petite larme en partant....

Nous nous sommes retrouvés tout bêtes tous les 2 alors nous sommes allés prendre un bon petit déjeuner avant d'aller faire notre plein de vivres ; 2 supermarchés et un marché plus tard, le tout au pas de course, nous reprenions le ferry pour Culatra.

Nous ne sommes même pas restés déjeuner en ville nous avions hâte de retourner à bord nous reposer....

Il était d 'ailleurs temps de revenir car le vent a commencé à ressouffler fort dès notre retour à bord ; c'est lassant ce vent qui monte tous les jours vers 11h-12h, c'est pire que le mistral en Méditerranée ! En plus il y a tellement de clapot levé par ce vent assisté du courant de marée que cela devient sportif de vouloir se baigner.....

Mardi 18 août ; mouillage Faro

ce matin 2h de groupe électrogène pour l'habituel train-train : lessive , eau chaude pour la douche.

J'avais fini avec tout çà et j'étais en train de lire allongée sur le pont quand nous avons entendu quelqu'un très près nous dire « bonjour bonjour !!! »

C'étaient nos voisins Hollandais qui étaient derrière nous à Tagus avec qui nous avions bien sympathisé ! Quelle bonne surprise !

Nous sommes invités demain soir à leur bord.....

Mercredi 19 août ; toujours au mouillage de Faro

ce matin ramassage de quelques coquillages à marée basse ce soir apéro chez les Hollandais et rien d'extraordinaire si ce n'est le vent, le vent et le vent qui est frais et qui nous empêche franchement de rester dehors.....

Jeudi 20 août ; mouillage sur la ria Formosa

on n'a pas encore pris de décisions quand à notre avenir proche ni sur ce que nous allions faire ; les événements au sujet du Covid 19 sont assez contradictoires : certains disent que l'Espagne confine de nouveaux les gens dans certaines régions et qu'il ne faut surtout pas aller au Portugal, qui serait à haut risque !!!!

Mais franchement où est le haut risque ?????

Hormis de porter un masque de plus en plus souvent, les gens ici vivent normalement et si on ne peut toujours pas assister à des spectacles, quels qu'ils soient, les familles continuent de se regrouper le dimanche et souvent ils sont entre 10 et 15 personnes et sans masque....alors on peut se poser des questions sur l'utilité du masque.....

Mais on voit bien que les gens sont de plus en plus endoctrinés que ce soit ici ou en France ? On leur rabâche tout le temps la même chose sur tous les médias : entretenir la peur !!!!!

Et la grippe alors ? La traditionnelle ! On n'en parle plus, et en général on en parle peu, mais elle tue plus de 7000 personnes en France tous les ans, sans compter sur les éventuels séquelles, mais çà ce sont sûrement des choses qui fâchent alors on évite ce sujet.....

Bon revenons en à notre voyage actuel : nous avons donc quitté Faro par la passe d'entrée de l'Ouest car il paraît que la passe à l'Est n'est pas envisageable sauf avec un habitué à cause des bancs de sables qui se déplacent.

Dès la sortie nous avons pu établir notre code D, cher au cœur de Nico ; les dauphins étaient là aussi mais assez loin et nous ne pouvions nous détourner pour aller leur rendre visite étant sous voile....

Pour une fois nous n'étions pas pressés d'arriver car si nous étions sortis avec la marée qui commençait seulement à descendre, il nous fallait un début de montant pour rentrer dans la ria et la distance entre les 2 était assez courte.

Cette ria est en fait un prolongement vers l'Est de la lagune de Faro, comme vous pouvez le voir sur la photo de la carte ; mais on ne peut pas y accéder par l'intérieur car il n'y a pas assez d'eau à marée basse sur une grande longueur et comme l'environnement est tout de sable et de vase, ce doit être ingérable de draguer en permanence....

Et cela ne s'appelle pas une « lagune » parce que cela ressemble plus à une rivière qu'à un étang.

C'est même si étroit que nous avons pris peur en rentrant, surtout que cette rivière tourne à angle droit dès l'entrée et était encombrée de bateaux au mouillage.

Si on va tout droit, ce que nous avons fait, on remonte vers Santa Luzia mais on peut aussi retourner à angle droit un peu plus loin et aller vers Tavira mais notre guide le déconseille....

Mais prendre le chenal vers Santa Luzia est tout sauf simple : le balisage du chenal praticable est assuré par des perches éclairées la nuit et sont censées être rouges avec une marque cylindrique en haut sur bâbord et vertes avec une marque conique sur tribord : mais dans la pratique ces marques distinctives ne ressemblent plus à rien, tout est devenu gris avec le temps et les cônes ressemblent aux cylindres et comme le chenal est très très sinueux.....

Dès la première paire de perches entre lesquelles nous aurions dû passer, nous n'avons pu que constater que l'espace était rempli de petits bateaux locaux sur bouées ; il fallait donc passer en dehors des perches en longeant ce que nous avons supposé être une rouge....

Quand l'espace s'est dégagé ils ont alterné une rouge et une verte mais quelquefois la rouge est dans le même alignement que la verte.....

Normalement nous avons jeté l'ancre dans un espace dit « mouillable » dans notre guide, juste à la limite du chenal....

Il y a 2 nds de courant ici ce qui est assez considérable ; on a vu pire certes mais le mouillage dans ces conditions avec le vent en prime est assez sportif.....

Bref, le premier pêcheur qui est sorti a commencé par nous engueuler !

Ça commençait bien mais les suivants n'ont rien dit, eux ; parce qu'ils sont bien une bonne dizaine là-bas à Santa Luzia !!!

Comme nous ne savions pas à quelque heure ils devaient rentrer nous avons éclairé notre arrière et notre annexe avec une lampe torche accrochée sous la bôme de l'artimon...

Le vent souffle fort ici aussi et quand il est contraire au courant le bateau reste en travers du-dit courant...

Vendredi 21 août ; mouillage dans la ria de Formosa

Nous avons bien mal dormi bien sûr en sursautant à chaque bruit de moteur ; certains nous passent vraiment très près....

Le râleur d'hier est rentré en gueulant encore plus fort mais il est toujours le seul....

Personne ne respecte rien ici, encore moins le balisage que le restant : derrière nous, en amont donc, il y a une perche verte qu'ils devraient laisser sur leur droite mais la plupart la laisse à gauche alors évidemment on peut se demander où est le fameux chenal....

A 10h, avec la marée basse, on s'est déplacés un tout petit peu pour être plus près des bouées de limite d'un parc à huîtres et maintenant au lieu de nous doubler à coup à gauche, un coup à droite, ils nous rasent mais que d'un côté mais là nous sommes hors chenal....

Ce matin nous sommes allés voir les marais salants contre lesquels nous sommes ; qui dit marais salant dit aussi multitude d'oiseaux de toutes sortes dont des flamands roses qui sont par milliers ici, des spatules mais on n'en a guère vu, des curlis etc.....Pour une fois j'ai pu photographier des flamands roses d'assez près sans les effrayer....dans ce cas ils ne s'envolent même pas, ils s'éloignent tout simplement du bruit qui peut représenter un danger pour eux.... Bernard a fait de belles photos avec le drone, puis nous avons ramassé quelques coquillages et nous sommes contents car nous allons pouvoir reprendre notre régime Ecossais de fruits de mer ; il y en a moins, certes, mais de grosse moules, des coques pas trop petites et des huîtres.

Là aussi il y a 2 poids 2 mesures : sur notre guide il est bien spécifié que nous sommes dans une réserve naturelle et qu'on ne doit rien ramassé, pas marcher n'importe où etc etc....

Les ramasseurs de coquillages locaux sont par dizaines, les plongeurs se déchaînent et les pêcheurs à la ligne sont légion.....les interdictions sont-elles seulement terrestres ??? nous n'avons donc eu aucun scrupule à refaire nos réserves....

.Le matin tout est calme, pas de vent et pas trop de passages mais ça se gâte dès midi ; impossible de rester dehors l'après-midi à cause du vent car malgré le fort courant le bateau reste en travers du vent et du courant : la température descend à 20/21 degrés et le ressenti est encore inférieur ….

Il paraît que traditionnellement les Portugais autrefois n'allaient pas à la plage en août à cause des températures basses....

Les pêcheurs ne sont pas sortis ce soir....

C'est bien calme du coup....

Dimanche 23 août ; toujours au mouillage dans la ria Formosa

les températures sont enfin remontées, il fait même chaud dans la journée , le vent reste très faible et nous pouvons enfin profiter de rester dehors le soir.....

mais quel monde !!!!!

Sur notre guide il est aussi spécifié que ce mouillage peut être agité à cause des bateaux de pêche....mais eux c'est rien à côté des petits bateaux de Monsieur-tout-le-monde qui rivalisent de vitesse ( pas de limitations de vitesse ici dans les chenaux ), les ferrys en tout genre, les bateaux-taxis qui ont l'air d'être une sacrée manne financière dans toutes ces lagunes.....

Aujourd'hui encore pire qu'hier.....

Ce matin on a pu aller jusqu'à Santa Luzia qui est passée de petit village de pêcheurs à station balnéaire très fréquentée....sans grand intérêt.













































mercredi 12 août 2020

Dimanche 26 juillet ; lagune d'Alvor

je disais donc dans mon dernier message que nous étions rentrés hier dans cette petite lagune très jolie mais comme c'est le week-end et l'été tous ceux qui ont un bateau qui flotte entrent dans les lagunes comme çà ils sont à l'abri de la houle du large, qui est quasiment permanente au Portugal que l'on soit au sud ou à l'ouest....

Hier en arrivant nous avions mouillé sur tribord en rentrant au raz du plateau où les mouettes ont pied même à marée haute, entre une vedette moyenne de taille, disons notre longueur, et un voilier et puis après déjeuner, comme le vent de nord-ouest c'était levé, nous avons pensé que de l'autre côté, c'est à dire bâbord en rentrant, serait plus à l'abri du gros clapot qu'engendre ce vent d'autant que des bateaux étaient partis ; aussitôt dit aussitôt fait nous avons changé de place.

Malheureusement quand nous nous sommes levés de la sieste le courant avait tourné et nous mettait contre la vedette anglaise (du nom très original de « Santa Barbara »inutile de demander ce que regarde ces gens à la télé....) ce qui n'était pas spécialement bien...

Nous avons donc redéménagé tout en restant éloigné de la vedette du matin car il devait avoir tout électrique à bord et nous avait soûlés avec son groupe électrogène durant tout le repas....

Grand bien nous a pris de le faire car celui-ci à chasser sur son ancre (ce qui veut dire que son ancre n'a pas tenue et il dérivait en traînant son ancre) et est venu dangereusement près de nous sans mettre son moteur ni rien ; tout cela était très bizarre jusqu'à ce qu'il essaie désespérément de faire marché son moteur et là nous avons compris qu'il était en panne en plus....nous avons donc eu droit pendant tout le restant de l'après-midi aux essais de moteur suivis du groupe électrogène parce qu'il devait vider ses batteries à chaque essais.....

A minuit il a enfin réussi à faire tourner son moteur et comme il est bruyant cela réveille bien ; il ont levé l'ancre et ils sont partis ; oufff avons-nous dit, on va pouvoir dormir tranquille....

Eh bien non !!!!! Une demie-heure plus tard il revenait et ralentissait sur notre avant avec la ferme intention de mouiller entre nous et un cata arrivé dans la soirée : coup de lampe pour éclairer la boule de notre orin (cordage relié à l'avant de l'ancre permettant de relever la-dite ancre si elle est accrochée à quelque chose et reliée à la surface à une bouée pour pouvoir l'attraper) et coup de gueule de Bernard en anglais pour lui montrer que son idée était franchement mauvaise !!!!

En voyant la bouée il a compris et c'est excusé rapidement et il est parti jeté son ancre de m..... beaucoup plus loin....on a enfin pu se recoucher....quelle nuit !!!! nous qui étions fatigués....

Descente au village d'Alvor qui se trouve au fond de la lagune pour y faire quelques courses ; le village d'origine était sûrement un village de pêcheurs qui ont su tirer parti du tourisme.

Le centre est resté assez traditionnel, il ne faut pas regarder autour....

Nous avons trouvé notre bonheur dans une petite épicerie avant d'aller plus loin et trouver un Intermarché très bien achalandé.

En revenant vers notre bateau nous passons près de bateaux mouillés là devant le village quand Bernard me dit qu'il y a un bateau du même nom que celui d'Andrew et Rika (le couple Anglais à qui nous avons prêter notre Romico à l'automne pour leur permettre de finir leurs travaux plus facilement) ; je me retourne et je lis le même port d'attache : Cowe.

C'était bien eux ! Et à côté d'eux il y avait Manu qui a été notre voisin d'en face pendant tout l'été dernier ; que de retrouvailles !

Comme tous les week-ends les locaux ont envahis les lieux à partir de midi ; il n'y a que le vent , qui en général souffle fort en fin d'après-midi qui les fait déloger de là et encore.Le principal souci est qu'ils jettent leur ancre trop près des autres en général et qu'ils n'ont pas l'habitude de naviguer alors ils font n'importe quoi ; il faut les surveiller de près tous ces petits bateaux....

Quand aux « yachts » eux, ils mouillent juste à l'entrée parce qu'ils ont peur d'aller plus loin ; il y en a eu quelques uns qui ont mouillés en plein dans la passe mais comme ils ne mettent pas de signal comme quoi ils sont mouillés , ceux qui veulent rentrer dans la lagune s'arrêtent avant pour voir comment ils se déplacent....c'est assez cocasse ! De toute façon il est bien connu qu'ils doivent rentrer au port de bonne heure pour se montrer aux autres ….

Un de ces gros bateaux, qui battait pavillon Belge mais de toute évidence était français, nous a fait honte ! Il avait mouillé très près de notre avant mais aussi très près de notre voisin qui était un local ; quand celui-ci a voulu partir l'arrière du yacht était sur son ancre. Les propriétaires étaient tranquillement partis en annexe boire un coup en ville peut-être mais les jeunes étaient à bord et quand ils voient ce bateau arrivé près d'eux avec un des gars qui leur faisait des signes bien significatifs, ils balisent et appellent leurs parents qui ont pris leur temps pour revenir....une fois revenus, le propriétaire prend le temps de se baigner, puis de remonter son annexe dans son logement à l'arrière, ce qui n'est pas une petite affaire car son treuil électrique pour la remonter n'avait pas l'air en bon état puis il prend une douche, se sèche soigneusement et enfin met ses moteurs en route....tout cela a bien pris 1h ! Les autres ont été patients et ont bien compris à qui ils avaient affaire ; ils avaient reculé tout au début et ils avaient dragué leur ancre, ils auraient pu partir avant mais bon....le yacht leur faisait bien comprendre que eux n'avaient rien à faire des locaux voire même les emmerdaient à la moindre occasion...franchement ces gens étaient détestables dans leur comportement !

Notre voisin bruyant a recommencé ces bêtises en sortant de la lagune cet après-midi mais quand il est revenu le vent assez fort l'a de nouveau fait chasser.....jusqu'à nous bien entendu !

Lundi 27 juillet ; lagune d'Alvor

en fait ce n'est que le week-end qu'il y a autant de monde car maintenant la lagune est calme....

peu de bateaux parce que peu de tourisme étranger cette année par contre avec le vent c'est le paradis des Kitesurf ; il y en avait au moins 70 dans notre champs de vision dont certains qui devaient être des champions car ils s’entraînaient à faire des sauts d'une hauteur et d'une longueur ! c'était très impressionnant et divertissant de les regarder !

La mode maintenant qui arrive ce sont des planches à voiles (elles ; par contre on en voit peu maintenant ) avec un hydrofoil qui fait que la planche ne touche pas l'eau....ce qui , bien sûr, augmente leur vitesse mais question équilibre il doit falloir des heures et des heures d'entraînement pour arriver à tenir sur une planche qui elle-même ne repose pas sur l'eau mais sur un couteau long modèle qui fend la mer....et comme il y en a peu encore, faire une photo demande de la patience ou un coup de chance pour qu'ils passent près du bateau !

A Sessimbra nous avions vu une planche sur hydrofoil électrique : on a eu l'impression d'être en plein dans un film futuriste ou de sciences fiction ….

Notre cher voisin-calamité a fait mieux aujourd'hui : ce matin de bonne heure (au fait il a 2 moteurs c'était bien ce que je pensais mais il ne devait pas fonctionner non plus...) il est parti comme tous les jours et il est revenu avec 7 personnes à bord (ordinairement ils sont 3) rien que des hommes.

Ils se sont amusés comme des fous et comme les Portugais sont de grands enfants , ils ont été particulièrement bruyants ; ce soir ils les ont ramenés et sont revenus au mouillage et là on a recommencé le bazar.Ils ont une mauvaise ancre qui tient très mal et ne mettent pas assez de chaîne....Nous , nous étions couchés et il a fallu que l'on se relève car il est venu 2 fois sur nous, pratiquement à portée de gaffe, grrrrr.....

Mardi 28 juillet ; lagune d'Alvor

Bernard a commencé par aller leur expliquer ce matin, en anglais comment il devrait peut-être mouiller mais le type a apparemment la sciences infuse et il a dit qu'il gérait la situation.....no comment !!!!

Promenade sur la plage côté océan cet après-midi, très longue plage avec en fin de compte peu de monde. Et le spectacle des Katesurf....

Mercredi 29 juillet ; mouillage sous les falaises avant Albufeira

départ de bonne heure pour voir des falaises pas très loin de la lagune et en le faisant tôt on pouvait éviter les promène-touristes, très très nombreux dans toutes ces zones où il y a quelque chose à montrer....



L'endroit n'est pas très grand , nous avons mouillé devant et mis l'annexe à l'eau ; pas très grand le site mais bien fourni lui aussi de grottes, arches et souterrains....

Et nous avons repris notre route ; passé Portimao de nouveau des falaises ; cette fois le site est très très long garni de partout de grottes mais le plus beau était en arrivant à Albufeira ; une débauche de grottes de toutes tailles, de souterrains et d'arches gigantesques !!!!


Il était déjà assez tard quand nous avons mouillé, il y avait un monde fou aussi bien des promène-touristes que des voiliers ou des Yachts ; tout cela crée une houle mécanique très désagréable....


Tout est bon d'ailleurs pour promener les touristes ….cela va du bateau futuriste très rapide à l'ancien barquet de pêche repeint et rebaptisé bateau de promenade ; beaucoup de kayaks car dans certaines grottes il est préférable de rentrer en kayak. Donc certains bateaux accompagnent les trains de kayaks, parfois ils sont 30 ensemble, et les prennent en remorque pour rentrer au port.

Ce doit être une activité très lucrative car il y en a vraiment beaucoup...

Le plus gros problème avec eux les accompagnateurs c'est qu'ils se croient tout permis et s'ils pouvaient te passer dessus ils le feraient ; quelques uns sont aimables mais si peu....

Ce soir avant le coucher du soleil et après le départ des promème-touristes nous sommes allés voir de plus près les arches mais c'était trop tard , il faisait trop sombre dans les grottes.


Nous avons eu la flemme de changer de mouillage et nous aurions dû car la nuit a été très agitée avec de la houle en permanence..

Jeudi 30 juillet ; mouillage dans la lagune de Faro devant l'île de Culatra

Ce matin nous nous sommes déplacés vers ce qui nous semblait le centre à voir le plus intéressant ; en effet cela l'était.....grandiose absolument grandiose !!!!

Nous savons maintenant qu'il faut y venir encore plus tôt. Quand les autres bateaux sont arrivés nous sommes repartis.

S'il y a bien une chose à voir absolument dans le sud du Portugal, c'est bien cette zone et les bateaux pour y venir ne manquent pas , vous n'auriez donc pas d'excuses de ne pas y venir si vous étiez dans la région !!! Et encore , là, sur cette zone nous n'en n'avons pas vu un quart de près avec notre annexe......


Après cette mauvaise nuit nous sommes bien fatigués et nous désirions ardemment un mouillage tranquille ; il fallait donc partir vers Faro à quelques 35MN de là.


Pas mal de voile donc un voyage au calme....

La lagune de Faro est très grande et ressemble un peu à un V qui serait largement ouvert et dont la pointe, qui protège cette lagune, est principalement une île de sable, Culatra ( prononcez Coulatra )

avec de chaque côté une ouverture vers la mer appelée « une passe » et bordée de l'autre côté par une autre île de sable moins grande ; le mouillage devant ces 2 îles n'est guère possible pour 90% des bateaux par manque d'eau.

Le mouillage se fait donc devant Culatra en 2 zones séparées par un banc de sable qui affleure ; nous avons choisi celui devant le hameau de Culatra parce que c'est de là que part le ferry vers la ville d'Olhao.

Inutile de vous dire que c'est plein de bateaux partout.....

Nous avons tout de même réussi à nous tenir en bordure des autres pour être au calme....

Vendredi 31 juillet ; mouillage dans la lagune de Faro

petite visite aujourd'hui au hameau de Culatra voir ce qui s'y trouve et les horaires de ferry pour lundi ; en passant nous nous sommes arrêtés à un autre voilier français pour savoir s'il avait des infos ; c'était un jeune qui était dans le secteur depuis un moment apparemment qui nous a donné quelques petites infos mais nous avons eu l'impression qu'il nous répondait à contre-coeur....Sa compagne, qui était dans le cockpit avec lui, n'a pas daigné ne serait-ce que dire bonjour mais il y avait une personne de notre génération qui était plus bavard....

On n'a pas insisté ; Il y a énormément de Hollandais et d'Allemands sur tous les mouillages.....Quand aux Belges, nombreux eux aussi, on ne peut pas savoir s'ils sont réellement Belges à cause de leur pavillon que n'importe quel Européen peut demander....

Au village il y a principalement des bars mais aussi une épicerie, genre petite supérette,où on peut trouver de tout mais en petite quantité et certainement pas des vivres pour 4 pour 2 semaines, nous ferons donc notre plein de vivres lundi avec nos amis après leur arrivée. Il y a également une petite pâtisserie avec d'excellentes choses faites maison....

Il nous faudrait de l'eau mais là ,cela semble plus compliqué car si on peut vous la livrer à bord (mais nous n'avons pas trouvé le numéro de tel. ) ce ne sont que des bouteilles de 5l....

Munis de nos renseignements nous avons appelé notre ami Alvaro dès notre retour pour se mettre d'accord pour lundi , jour où nos amis Nico et Val arrivent de Grenoble pour 2 semaines.

Nous irons avec l'annexe jusqu'à Culatra et là nous prendrons le ferry de 9h30 pour Olhao où nous attendra Alvaro ; nous devrons être à l'aéroport vers 11h, cela nous donne de la marge et nous reprendrons le ferry probablement à 17h15 , on devrait avoir assez de temps....

Lundi 3 août ; lagune de Faro

petit week-end tranquille ; pêche, baignade, ramassage de coques et quelques petits bigorneaux (il n'y a rien d'autre ici nous ne sommes pas en Ecosse!)

Et branle-bas le combat ce matin de bonne heure pour prendre notre ferry.

Sauf que celui-ci ne met pas une demie-heure pour aller à destination parce qu'il va d'abord à l'autre embarcadère au bout de l'île et que cela fait 1h de transport ; non que cela soit désagréable, le paysage est même très beau mais cela a d'autant réduit notre temps libre à l'arrivée....

La pose café avant de partir pour l'aéroport a donc été brève mais comme l'endroit était sympa, hors touristes et faisait aussi restaurant nous avons réservé pour déjeuner.

Comme nous n'avions pas vu Nico et Val depuis au moins 6 ans, les retrouvailles ont été à la hauteur !!!!

Déjeuner de poissons absolument somptueux, les vivres à faire au pas de course, un dernier au revoir à Alvaro qui s'est bien divertie et à apprécié nos amis et nous voilà de retour au ferry....

Nico n'avait vu notre Romico que les premières années de travaux mais jamais en état de navigation et Val ne l'avait vu qu'en photo, alors je vous raconte pas leur enthousiasme en arrivant à bord!!!!!Et en comparaison de la ville où il faisait une abominable chaleur, là au mouillage il faisait bon !

On a arrosé comme il se doit nos retrouvailles et leur arrivée …..

Mardi 4 août ; mouillage dans la lagune de Faro

pas de nav aujourd'hui car il faut que tout le monde prenne ses repaires surtout Val qui n'a jamais naviguer....

pêche pour les garçons qui ne nous ont ramené que 5 petits maquereaux et baignade et lecture au soleil pour les filles.....

De vraies vacances quoi !

Ensuite réunion au sommet pour savoir ce que nous allions faire ; nous avons besoin d'eau parce que nous avons une cuve de vide et nous voudrions leur montrer les belles falaises tout en restant dans des mouillages tranquilles.....

pour demain c'est réglé : il fera beau sans beaucoup de vent nous allons donc passer la journée au large et essayer de pêcher au gros, c'est à dire du thon .

Les garçons ont sorti des cannes à pêche et ont passé leur après-midi a bidouiller des lignes, accrocher des leurres, enfin bref à tout préparer pour demain. Nico est un fan de pêche au gros c'est comme çà que je l'ai rencontré il y a …..35 ans !

Mercredi 5 août ; mouillage dans la lagune d'Alvor

on aurait voulu un départ de bonne heure mais finalement cela n'a pas été aussi simple car les garçons avaient une nasse pour pêcher de quoi déjeuner à l'avant du bateau et dedans il y avait un gros congre. Ils étaient aux anges d'avoir assuré 2 repas mais le temps de le vider , le laver et le couper pour le mettre au frigo....

Joli temps vraiment magnifique toute la journée et pétole ! (pas de vent) ; 10h de moteur et juste un peu de voile le temps de déjeuner au calme ce qui a permis à nos lignes de traîne de s'embrouiller ….

Peu de houle et.....plein de dauphins un peu partout ! Un vrai régal !!!!

Quand aux poissons.....rien de chez rien au grand désespoir des pêcheurs !!!

Longue journée qui a fini bizarrement ; un de nous a dû accrocher le robinet du lavabo, qui s'est ouvert....pratiquement toute l'eau de la cuve est partie à la mer....

c'était raté pour la douche bien chaude....on a bien pris une douche mais franchement tiède dehors et après on a eu du mal à se réchauffer !

Le moteur hors-bord a refusé de démarrer et le four faisait des caprices....tout pour plaire!

Jeudi 6 août ; mouillage dans la lagune d'Alvor

petite journée tranquille pour se reposer, aller au village faire quelques achats, se baigner et lire...

Dans cette région il y a du vent tous les après-midi mais du vent très souvent fort et assez désagréable qui lève un gros clapot partout où vous allez....on ne peut même pas se mettre au soleil sur le pont tellement c'est venté....

Vendredi 7 août ; port de Portimao

hormis trouver de l'eau cela aurait dû être une journée relax...

Mais la météo s'est un peu fourvoyée et une espèce de brouillard s'est abattu sur la lagune...

C'était donc raté pour aller voir les belles falaises, les garçons sont donc allés pêcher....

Et les ennuis ont commencés : ils étaient en train de traîner en travers de la passe en se laissant dériver quand un énorme zodiac noir les a accostés. Rien d'écrit dessus ni sur le bateau ni sur les vêtements noirs des types, armés d'ailleurs, mais on a supposé la douane ou la police maritime.

On est sensés être en Europe avec globalement les mêmes lois pour tous ! Et bien non ici au Portugais ils ont apparemment leurs lois : un gilet de sauvetage pour pêcher comme çà, une licence de pêche et des mitraillettes (une mitraillette est une ligne de plusieurs petits hameçons que l'on achète tel quel) de 3 hameçons....

Ils ont commencé par prendre nos 3 cannes et donner l'ordre aux garçons de rentrer au bateau où ils viendraient voir leurs papiers.

Et au fait ils n'avaient pas de masques pour leur parler et de près.....

Nous avons attendu 1 bonne heure avant leur arrivée ; ils se sont mis à couple , on aurait cru qu'ils venaient arrêter des trafiquants de drogue !

Ils étaient 3 : celui qui conduisait n'a pas ouvert la bouche mais acquiesçait de la tête aux dires de ses collègues, un au milieu de leur bateau, le plus vindicatif et un jeune psyco-rigide qui détournait nos questions pour répondre à côté ( en anglais les questions ). C'était un dialogue de sourds et on n'a pas eu l'idée de leur demander leur identité tellement on était tous scotchés devant leur évidente mauvaise foi ! Parce qu'en plus il paraissait que nous n'avions pas le droit à nos 5 hameçons par ligne mais pour autant ils ne savaient pas exactement à combien on avait droit, un comble !!!!

Quand aux règles européennes ils n'en avaient absolument rien à faire, ici on était au Portugal et ils faisaient ce qu'ils voulaient en bref !!!!

On n'a pas pu savoir s'ils nous rendraient nos cannes un jour....

Ceci dit ils n'ont même pas voulu voir nos papiers à nous les filles et n'ont pas essayer de monter à bord faire une inspection, ce qui veut dire qu'ils n'en n'avaient pas le droit....

Pour la licence de pêche nous n'avions qu'à aller à Portimao, où ? Mystère !

Nous étions tout simplement très très déprimés....La météo n'aidait pas : très gris avec du brouillard et guère de visibilité ; juste de temps en temps une éclaircie...

Comme nous devions aller faire de l'eau à un port nous avons levé l'ancre en début d'après-midi pour rentrer au port de Portimao 1h après .

Arrivés là nous nous sommes amarrés à leur digue extérieure (en béton et très basse) pour aller demander à la capitainerie une place pour la nuit et les tarifs ; ils nous ont donner une place imprenable pour nous sans aide mais heureusement ils avaient un zodiac avec 2 gars pour aider les bateaux à rentrer entre leurs pannes très serrées. Il paraît que j'ai fait une manœuvre digne de ce nom, au dire de tous ces messieurs ; ils n'ont pas l'habitude ici de voir des femmes conduire un bateau....

Nous avions un des 2 voisins , un jeune, absolument charmant qui parlait très bien le français qui nous a donné plein de renseignements et qui était totalement navré d'apprendre ce qui nous était arrivé et il a fini par dire que dans ce genre de cas il avait honte de son pays et de certains de ses compatriotes !!!! Il était scandalisé !!!

Sitôt amarrés à notre place un brouillard épais est tombé....comme nous avons eu bien fait de rentrer tôt au port !

Les 2 seules choses positives de la fin de cette mémorable journée a été la bonne douche bien chaude et abondante en eau des sanitaires du port et le resto ensuite.

Samedi 8 août ; mouillage au pied des grottes les plus proches de Portimao

Ce matin a été un marathon mais pas pour régler nos affaires car nous sommes samedi et tout est fermé bien entendu, il nous faut donc attendre lu matin.....

Nous avons préparé les fameux maquereaux qui nous ont valu tous ces ennuis pour ensuite les fumer ; il y avait 4 ans que nous n'avions utilisé notre fumoir....

Et puis au port ils ont un local machines à laver vraiment performant qui m'a évité de faire plusieurs lessives de suite pour éliminer le tas ; c'est vrai qu'après on avait du linge qui séchait partout....Nos passagers ont entièrement lessivé le bateau, ce qui lui a fait un bien fou à lui aussi et maintenant il est rutilant !

Après déjeuner, nous avons rendu les cartes magnétiques qui nous permettaient d'entrer et de sortir du port et nous avons attendu le zodiac pour nous sortir de là ; le vent avait eu la bonne idée d'attendre que nous soyons sortis pour reprendre son souffle heureusement !

Nous avons mouillé assez loin des falaises car il y avait un monde fou sur ce mouillage ; on est au mois d'août et c'est le week-end.....La plage est noire de monde et il y a tellement de va et vient de bateaux que nous bougeons tout le temps.

Après 18h quand tous les autres bateaux sont partis nous nous sommes rapprochés des falaises pour essayer d'être plus abrités de la houle mais en vain....A 9h nous n'étions plus que 2 bateaux.


Le paysage est magnifique et nos amis se régalent....

Dimanche 9 août ; mouillage dans la rivière de Portimao

nous avons tout de même réussi à être dans l'annexe à 8h !


Et pourtant après une bien mauvaise nuit trop agitée....la longue houle nous fait rouler mais notre voisin avec son tupperware n'était pas mieux loti !

Nous avons pu ainsi visiter le site en toute tranquillité, sans promène-touristes, ni kayaks ou padlles ; la lumière du matin était magnifique et le spectacle, que nous avions déjà vu avec Bernard, était toujours aussi beau ….

Ensuite nous avons accosté à la plage pour monter sur le sentier qui suit les falaises et là de nouveau un spectacle différent et tout aussi grandiose !

Nous avions emmené le drone et bien sûr les photos prises avec lui sont …..grandioses aussi !!!

Il faisait chaud là-haut ! Nous sommes redescendus en fin de matinée en pensant aller boire un coup à la buvette que nous avions repérée sur la plage mais le gars qui devait servir avait disparu et la queue d'attente nous a dissuadée d'attendre.

Nous nous sommes baignés et au moment de remettre l'annexe à l'eau (ce qui posait quelques petits problèmes vu le monde!) les surveillants de plage sont venus nous dire qu'il était interdit de venir sur cette plage avec une annexe , que c'était réservé à la baignade ….

Il n'y a pas de bouées de zone de baignade alors c'est écrit où leur affaire ?????

Décidément le Portugal a du mal a être ouvert aux touristes étrangers sans les engueuler en permanence !!!

En biaisant un peu pour nous écarter de la foule nous avons réussi à remettre l'annexe à l'eau et nous nous sommes éloignés à la rame en tenant nos rames comme des pagaies contre le bord...

Les yachts et autres embarcations commençaient à arriver en masse, nous avons donc relever l'ancre dès notre annexe remontée pour retourner mouiller à l'entrée de la rivière de Portimao et être ainsi à pied d’œuvre demain matin pour aller faire nos démarches auprès de l'administration maritime.

Lundi 10 août ; toujours au mouillage sur la rivière de Portimao

le marathon des garçons a commencé dès 9h.

Ils ont d'abord laissé l'annexe du côté de Ferragudo (où ils nous avaient débarquées ) qui se trouve de l'autre côté de la rivière, puis ils ont traversé à pied pour aller aux bureaux de la police maritime où ils tombés sur un type assez sympa qui les a envoyés au port de pêche côté Ferragudo pour acheter des licences de pêche ; retour à Ferragudo où ils ont galéré plus d'une heure pour trouver le bureau en question. Bernard a pris la licence pour un an et Nico pour un mois et ils sont repartis vers la police où cette fois ils ont été accueillis par le psyco-rigide....pas de chance !

Car celui-ci a mis de la très mauvaise volonté à répondre à leurs questions : ils ne pouvaient pas payer l'amende là tout de suite parce qu'elle était probablement partie chez nous en France et qu'il fallait revenir jeudi ou vendredi....

Combien d'hameçons sur la ligne il ne savait pas vraiment, il fallait le demander où ils avaient pris la licence, qui eux-même avaient répondu qu'ils ne le savait pas et qu'il fallait le demander à la police ….grrrrrrrr !!!!!!!!Pour récupérer les cannes ils verraient çà aussi jeudi ou vendredi....

Et tout dans le même acabit !!!!

c'est ce que l'on appelle être bloqués ici !

Les garçons nous ont rejoint pour déjeuner (à 14h ) à Ferragudo, furieux ! Nico va écrire à l'ambassade de France à Lisbonne une lettre bien soignée parce que nous, çà, ce n'est pas notre tasse de thé ce genre de courrier.....

Il faisait très chaud à terre mais le vent c'était relevé et il faisait carrément frais dès notre retour à bord ; nous sommes contents de pouvoir fermer la partie arrière avec nos bâches à poste pour couper le vent sinon il ne serait pas possible de rester dehors avec ce vent.

On va profiter de ce que nous sommes bloqués dans le coin pour aller visiter les grottes de Ponta da Piedade si la météo est coopérative bien sûr....

Mardi 11 août ; retour dans la lagune d'Alvor

la météo n'a pas été coopérative !

Temps gris et gris...Les garçons sont allés assurer le déjeuner en allant pêcher de bonne heure ( maintenant qu'ils ont leurs papiers en règle...) et dès leur retour vers 9h30 nous avons levé l'ancre pour retourner à Alvor où nous serons beaucoup plus près pour nous rendre sous les falaises des grottes demain.

En arrivant nous avons vu des dauphins mais de grands dauphins qui ne viennent pas jouer avec les bateaux.

Au mouillage dans la lagune il n'y avait que 2 bateaux mais le vent avait repris dès notre arrivée et il a soufflé très fort tout le restant de la journée à tel point qu'il était impossible de rester dehors au soleil pour lire ; quand à rester à l'hombre , il faisait trop frais.

Nous avons eu le spectacle des Kite-surf tout l'après-midi à notre grande joie car parmi eux il y a des champions des sauts !