dimanche 19 juin 2022

 

Voyage été 2022

destination : les îles des Açores

enfin nous pouvons mettre à exécution ce projet d'aller voir les Açores !

Ces 2 dernières années avec le Covid nous avait quelque peu bloqué au Portugal ; nous n'avons remis notre Romico à l'eau, après 2 ans de durs travaux, qu'en juin 2020.

Nous aurions préféré une remise à l'eau plus tôt en saison mais avec les restrictions et les frontières plus ou moins fermées, on a pris l'option de rester dans le sud du Portugal et de l'Espagne....

Et nous sommes revenus au chantier à Seixal parce que c'était un lieu sûr mais hors d'eau...

L'année passée il ne nous a pas été possible de revenir au bateau avant fin juin et une nouvelle remise à l'eau le 18 juillet...

Nous n'avons donc navigué que 2 mois sans quitter le territoire Portugais....

Cette année, plus de restrictions ! Le Covid courre toujours mais la guerre en Ukraine a fait oublier tout le reste ; malgré tout on entend régulièrement des gens qui disent qu'avec le tourisme qui remonte en flèche, le Covid se répand beaucoup....

Et puis notre Romico a passé l'hiver à l'eau ce qui lui a fait le plus grand bien.

Nous aurions aimer revenir début avril mais mais notre voyage à Québec pour voir nos petits-enfants et aider notre fille dans ses travaux de leur nouvelle maison nous a retardé.

Nous ne sommes descendus au Portugal que le 30 avril....

2 semaines pour préparer le bateau à Vila Franca de Xira .

Quand je dis « préparer » c'est commencer par enlever les bâches de protection d'hiver (elles ont bien résistées aux intempéries cette fois, je n'ai pas travaillé pour rien...) Ensuite il a fallu nettoyer partout à l'extérieur avec le jet d'eau la lessive et la brosse, puis profiter de chaque matin où il n'y avait pas de vent pour remettre les voiles en place ainsi que tous les accessoires qui avaient été enlevés parce que pas indispensables quand on ne navigue pas ; ensuite prévoir de sortir du trou où nous nous trouvions pour l'hiver et il fallait pour cela que la marée soit à l'étal, donc sans courant, sans vent et rameuter un peu tous les copains qui étaient sur leur bateau pour nous aider.

Notre Romico est lourd et les déplacements comme çà ne sont pas toujours faciles à faire....

Et aller au chantier réserver notre sortie d'eau parce que personne là-bas ne réponds au tel comme d'hab !


Là nous avons eu très chaud pendant ces 2 semaines.Malgré tout cela nous avons pris le temps un jour d'aller essayer notre nouvelle acquisition du bord : 2 vélos pliants à assistance électrique qui nous ont permis d'aller visiter une réserve d'oiseaux qui se trouve à une quinzaine de kms du port.

Nous sommes enchantés de nos vélos, cela va nous changer la vie !

Quand aux oiseaux nous en avions vu beaucoup plus l'année dernière sur la rivière Sado....

Notre sortie de l'eau n'a pas pu se faire avant le 15 parce qu'ils étaient débordés...mais je vous rassure il ne leur faut pas grand chose pour être débordés ! Heureusement notre Romico et nous avons quelques priorités dans ce chantier et on a obtenu d'être face à la lagune comme d'hab.

Mais pour tout vous dire nous avons eu du mal à quitter Vila Franca, nous y étions très bien  et avions un entourage vraiment sympa....


Pour notre descente du Taje jusqu'à la lagune de Seixal nous avions invité Alex et Catarina ainsi que Hugo le cousin (qui trouve notre bateau très romantique) ; ce sont les jeunes qui ont veillés tout l'hiver sur notre Romico. Ceci étant nous avons appris pendant ces 2 semaines là-bas que tous ceux qui habitaient sur leur bateau ainsi que ceux qui y venaient toutes les semaines venaient jeter un œil sur notre Romico ! Il était bien gardé !

Les 2 semaines au chantier ont été hard : la peinture bitumineuse dont la coque est enduite sous l'eau n'avait pas été faite dans de bonnes conditions et par conséquent elle ne tenait pas ; il a fallu la poncer et cela n'a pas été une petite affaire ! Heureusement Bernard a été beaucoup aidé par un ami français qui se trouvait sur le chantier, William, sinon nous aurions galéré ….

Évidemment rien n'a été simple au chantier et les imprévus n'ont pas manqué !

Après examen du prix du gazoil (2 euros le litre globalement ) à la pompe en ville et le prix du camion citerne, Bernard a opté pour aller en ville tous les jours avec 3 bidons de 20 L en cherchant les promo ; çà a bien marché pour çà mais quand il a commencé à remplir la deuxième cuve j'ai trouvé que cela sentait fort....mon petit mari chéri m'a répondu que c'était normal en faisant le plein...Cela n'avait pas senti aussi fort pour l'autre cuve, alors j'ai soulevé le plancher de notre cabine...

Tout se qui s'y trouvait baignait dans le gazoil !

Les 120 L qu'il venait de mettre étaient partis direct dans la cale !!!

Le tuyau de liaison entre la trappe de visite sur le pont et la cuve a rétrécie au lavage et c'est donc démanché ; ce tuyau s'est rétracté de 10 bons centimètres en 20 ans !

Résultat Bernard a passé 3 jours à pomper ce mélange de fond de cale, eau +gazoil, les pomper dans des bouteilles plastiques transparentes récupérées dans les poubelles puis il les a débarquées pour laisser le temps à ce mélange de se décanter ; l'eau reste au fond et le gazoil reste au-dessus.

Après cela il repompait le gazoil pour le remettre dans les bidons ; il a ainsi récupérer 110 L, ouf !

Pour les cordages qui ont baignés dans ce gazoil il m'a fallu beaucoup de patience pour les faire tremper dans différents lessives et si ils ne sont plus totalement imprégnés ils en ont cependant gardé l'odeur...

Beaucoup de bateaux étrangers ont quitté le chantier cette année pour remonter vers leurs pays respectifs....

La météo a été assez médiocre , très nuageux, beaucoup de vent et des températures assez basses pour la saison ici mais c'était parfait pour nous.

Pour notre remise à l'eau nous avons invité tout le personnel de la direction parce que c'était la dernière fois que nous venions ; les 4 sont venus avec plaisir même Carla qui pourtant n'est pas très communicative et qui ne parle que Portugais cela nous a beaucoup touchés que tous viennent....

Le lendemain nous partions au mouillage dans la lagune à 5 mn de là pour finir de ranger tout le matos qui avait été sorti et nous préparer à partir dès que la météo le permettra.

Et il a fallu s'occuper de la voiture : nous avions demandé à un copain de bateau à Vila Franca si on pouvait la laisser chez lui dans son jardin et il avait dit oui. Il a fallu trouvé un accord avec lui pour qu'il soit présent quand nous viendrions et il a même proposé de nous ramener au chantier.

On a fait çà le samedi matin avant notre départ ( nous sommes partis le mardi 7 juin ). Nous avons déjeuner chez eux avec sa femme et son gamin et repartis avec au moins 5ks de citrons...

Comme il n'était pas pressé à notre arrivée au chantier il est venu à bord boire quelque chose en prime...

Un jour de beau temps au mouillage nous avons essayé la nouvelle voile de notre petite annexe que j'ai faite cet hiver ; il y a encore un peu d'amélioration à y faire mais Bernard est enchanté, l'annexe avance bien avec sa voile même contre le courant et la barre réagit bien aussi et ça aussi c'est une belle amélioration !

La Traversée vers les Açores

Nous avions prévu entre 7 et 10 jours pour cette traversée vers les Açores et attendu pour avoir une météo sympa avec vents favorables , donc tout sauf du vent d'ouest, et pas trop de calme plat ni de dépressions....

Les prévisions n'étant que des prévisions n'est-ce pas ?!

Déjà il n'y avait pas une demie-heure que nous étions partis qu'une alarme de chauffe du moteur s'est mise à hurler ! Çà commençait bien....l'eau de mer n'arrivait pas trop bien et Bernard a pensé qu'il n'avait pas nettoyé les filtres avant de partir mais en forçant un peu tout est rentré dans l'ordre.

La vue de Lisbonne sous un beau ciel bleu est totalement splendide décidément....

Et plus nous approchions de la mer plus le vent venait.....de l'ouest ! Grrrrr....

Les 2 premiers jours ont été pénibles : ce très beau vent de nord dénommé « alizé Portugais » qui vient du nord et qui faisait parti de nos prévisions a joué aux abonnés absents...à la place nous avons eu du vent dans le nez, donc moteur avec une mer très mouvementée due probablement à une dépression au nord.

Avec çà un bon mal de mer pour tous les 2 ; chez moi c'est récurrent mais j'avais rarement vu Bernard malade comme çà....

Après çà nos intestins se sont habitués mais pendant 3 jours nous n'avons que grignoter des petites choses de temps en temps.

Le vent a fini par tourner et nous avons pu faire de la voile pure pendant les 3 jours suivants en faisant 5nds de moyenne et de longues pointes à 6,7 nds ce qui est formidable pour un bateau comme le nôtre....

Nous avons repris un rythme de vie à peu près normal au bout de 4 jours.

Pour ceux qui sont habitués aux navigations longue durée, ils s'organisent pour faire des quarts de 4h mais pour nous qui somment peu habitués nous avons fait comme nous le pouvions ; nous restions en veille 2h et nous allions nous reposer mais petit à petit nous avons fini par faire des quarts de 4h.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un « quart » je vais donc essayer d'expliquer : en principe sur tout navire qui fait un long voyage , qu'il soit professionnel ou plaisancier, il faut qu'il y ait en permanence quelqu'un qui veille, principalement pour éviter les collisions entre bateaux et les échouages ; sur un voilier il faut aussi surveiller la direction du vent et les voiles.



Pour une personne seule c'est plus compliqué car il faut qu'il s'adapte à de très courts moments de sommeil.

C'est la nuit que c'est le plus dur bien sûr mais j'ai remarqué qu'en faisant des petits sommes de 20mn , au bout de quelques uns je n'ai plus sommeil ; pour cela j'utilise un minuteur de cuisine et je le règle sur 30mn et comme il fait un bip 10mn avant la fin je suis donc réveillée à 20mn. Par contre je dors comme une souche pendant ce temps là ; pourquoi 20mn ? Tout simplement parce qu'à la vitesse où l'on va il y a peu de chances de rentrer en collision avec un autre navire même s'il fait 15-20 nds....

Après nos 3 jours et 3 nuits à naviguer ainsi le vent est tombé mais pas la mer....

Alors quand on se traîne à 1,5nds et que l'on est secoués dans tous les sens on remet le moteur....

Le sixième jour le vent est venu de l'Est donc de l'arrière ; là non plus pas facile à gérer, nous avons donc un peu dévié de notre route d'origine pour que nous ayons ce vent un peu plus de côté.

La mer s'est creusée un peu plus mais toujours avec des houles croisées....

Le septième jour, comme nous commencions à en avoir plein le dos de se faire remuer nous avons fait voile-moteur, donc 7nds.

Nous avions visé l'île principale « Sao Miguel » et la capitale des Açores « Ponta Delgada ». Comme nous longions la côte sud de cette île tranquillement, Bernard très inquiet me dit : on a perdu l'hélice on n'avance plus !

Autant dire que j'ai fait un bond !

Parce que l'hélice il l'avait démontée au chantier....

En fait cela faisait un moment que l'on entendait un bruit bizarre par intermittence du côté du moteur...

On a stoppé le bateau et remis en route doucement : nous avions toujours un sillage...donc une hélice ! Ouf !!!

Reste à savoir ce qui n'allait pas : à tout hasard il remet de l'huile hydraulique dans l'inverseur....qui n'en n'avait plus ! Voilà notre bruit bizarre....

Quand à dire pourquoi il n'y avait plus d'huile....une fuite ? Mais où...

Bref nous étions à 2 MN du port fort heureusement et nous avons pu aller prendre une place facilement heureusement !

Mais quelle peur !

Il était 18h30 heure locale ; nous avons maintenant 2h de décalage avec la France mais plus que 4 avec Québec.

Nous avons quitté Seixal le mardi 7 juin pour arriver le lundi 13 juin.

Les 2 jours suivants ont été employés à se reposer, beaucoup dormir, aller faire nos formalités au port ainsi qu'aux autorités douanières ( les Portugais sont très à cheval là-dessus surtout ici dans les îles, nous sommes d'ailleurs priés instamment de le dire quand nous partons et vers quelle destination ) repérer les commerces et voir dans quelles conditions nous pouvons aller visiter cette île ; il n'y a ,bien sûr, que l'embarras du choix : nos vélos, les bus de ville qui sillonnent l'île, les circuits touristiques qui sillonnent également l'île, la location de voiture ou de scooter ou de quad et j'en passe.....

le port est pas mal plein parce que beaucoup de bateaux qui étaient aux Antilles pendant le Covid ne rentrent que maintenant puisque toutes les restrictions sont désormais levées ; les Açores sont un passage quelque peu « obligé » sur la route du retour en partant du continent Américain.

Nous avons un ami de Toulon (que nous allons retrouver dans quelques jours) qui nous racontait que sur une des autres îles, à Faial en l’occurrence, il y avait eu un gros arrivage de ces bateaux ce qui avait provoqué des problèmes dans le port....

Là au port on est au milieu de gros bateaux ; nous sommes des petits joueurs là...

Il est bien connu qu'il faut , au bas mot, un bateau d'au moins 15m et de préférence un cata pour affronter l'océan et vivre aux Antilles.....

La mentalité de ces « marins » n'est pas la même que nous....

Majoritairement ce sont les bateaux Français qui sont les plus nombreux, ensuite tous les pays Nordiques, Norvège, Suède, Danemark mais aussi beaucoup de Hollandais, de Belges et d'Allemands.

Pour une fois nous avons aussi beaucoup d'Américains.

Nous pensions laisser le bateau ici pour l'hiver mais il est impossible de le mettre à terre et le laisser dans l'eau....c'est un mauvais plan....sauf si nous n'avons pas le choix bien sûr....

Nous avons une alternative pour le moment mais nous devons attendre pour savoir...

Jeudi 16 juin ; Ile de Sao Miguel

nous avons pris l'option sortie en vélo aujourd'hui.

Le temps de nous préparer, sortir les vélos de leur cachette et de leur housse, sortir les casques, les gilets fluos, préparer un sac avec le nécessaire pour la journée ce qui va du coupe-vent au maillot de bains et casquette en passant par les bouteilles d'eau et les barres de céréales....

Déjà mon vélo ne veut pas fonctionner à l'électricité ; la batterie est pleine mais il doit y avoir un faux contact ; comme Bernard se sert peu du courant il prend mon vélo et on part pour une petite promenade.

Essayer de trouver les petits chemins à la sortie de la ville grâce à une application sur le téléphone et nous voilà au calme dans la campagne sauf qu'à certains endroits on a fait du tout terrain....

On n'a pas des vélos pour çà....

En cours de route pendant que je prends des photos depuis un parking Bernard ausculte ce vélo...et trouve la panne....et çà marche, magique !

On longe la côte : la vue est grandiose !

Arrivés au village de Feteiras on cherche un resto ou un bar mais rien...

On est bien contents d'avoir nos barres de céréales !

Pour rentrer nous reprenons la route côtière et non plus les petits sentiers ; la route est belle , bordée de massifs de fleurs tels que des hortensias, des lys, des agapanthes et autres plantes, le tout en fleurs, sans compter les platanes ou autres arbres qui ont l'air de pousser ici sans problèmes....

Cette route qui fait le tour de l'île a 2 voies mais s'il y a un bus....la voie restante est nettement restreinte !

Et finalement nous avons fait 36kms....

Arrivés au bateau nous déjeunons ; il est 16h 30 mais qu'à cela ne tienne !

Vendredi 17 juin ; ïle de Sao Miguel

Branle-bas le combat de bonne heure pour attraper le bus de ville qui monte à Sete Cidades, ville qui se trouve dans le cratère d'un volcan et au bord de 2 lacs.

Comme c'est un bus de ville , il s'arrête dans tous les villages et on met 1h pour y aller.

A notre arrivée le haut du cratère est un peu dans les nuages mais ceux-ci se dégagent très vite et nous aurons une journée magnifique et chaude.

Heureusement il ne fait pas 40°C comme chez nous ! Juste 22 ou 23°C et c'est parfait pour marcher...

En traversant le village pour aller au bord des lacs nous longeons des petites maisons avec de petits jardins remplis de fleurs, il y en a même tellement qu'il n'y a pas de place pour de l'herbe....

J'en connaît un qui serait content si on faisait çà à la maison ! Il n'aurait plus à s'inquiéter de tondre !

Cet endroit respire le calme surtout à cette heure où les touristes qui viennent avec les circuits ne sont pas encore arrivés.

Les pentes du cratère sont très boisées avec des variétés de pins que nous voyons peu chez nous avec des fûts bien droits et très longs ; la végétation est abondante et pratiquement tropicale. Cette terre volcanique est très riche et tout à l'air d'y pousser à profusion.


On commence par longer le plus petit des 2 lacs, le Vert, par le sentier qui longe l'eau puis nous montons rejoindre l'autre sentier qui monte jusqu'en haut de la bordure du volcan : 370m de dénivelé ! Le premier sentier qui rejoint l'autre est particulièrement raide mais l'autre va bien car il monte doucement en faisant des lacets assez longs.

Je connais certains de nos amis qui vont être ravis que je puisse faire de la marche en montagne maintenant n'est-ce pas ???

A la fin de ce sentier, avant d'arriver à la route, qui fait le tour des lacs par la cime, le chemin est totalement raviné et dangereux par endroits mais comme ce chemin est large il reste praticable malgré tout et les quelques trouées dans la végétation nous montrent un tel panorama !

La vue d'en haut est évidemment à couper le souffle !

Nous restons sur la crête un moment mais comme finalement il faut marcher sur une route très empruntée nous cherchons un chemin pour redescendre sur l'autre versant du lac.

Ce chemin est très raviné lui aussi, il ne doit pas faire bon se promener ici en cas de pluie...

En passant nous prendrons un autre petit chemin pendant quelque temps qui serpente sur une crête qui va nous permettre de voir également un autre petit lac , le lac Santiago, en contre -bas dans un trou qui se trouve à l'opposé des 2 autres lacs,c'est à dire sur notre droite alors que les autres sont sur notre gauche ; celui-ci est inaccessible.

Finalement nous croiserons peu de monde sur les chemins que nous avons pris....Les gens qui prennent un circuit n'ont pas le temps de faire un grand tour et ceux qui louent une voiture ne prennent pas le temps...

La fin du trajet se fait par la route qui redescend du haut du cratère et est très empruntée et si ses bordures sont magnifiquement fleuries, cela n'en reste pas moins dangereux d'y marcher en bordure, les voitures roulent vite et les locaux ont une tendance à raser les bordures dans les virages ce qui nous oblige à sauter sur les bas-côtés à chaque virage...Mais il n'y a pas d'autres chemins alors ...

Nous sommes revenus à l'arrêt du bus vers 15h en ayant traîné pas mal en route .

Au bar à l'arrêt du bus nous avons manger avec plaisir un bon sandwich...

Le bus de retour prend une autre route qu'à l'aller, c'est à dire qu'il passe par la côte Nord de l'île mais les villages traversés sont encore plus difficiles d'accès et le bus passe difficilement dans ces bourgades où le passage se fait sur une voie...

Ces villages ont l'air assez pauvres mais un peu partout on fleuri des maisons ultra neuves et modernes qui doivent valoir des millions d'euros....

Du coup nous y passons 1h30 mais comme çà nous avons une idée de la côte de l'autre côté de l'île.