samedi 14 juillet 2007

Samdi 7 juillet
nous avions mis le réveil pour partir de bonne heure à Galway; enfin il n'y a plus de vent! Il nous faut environ 4h pour aller dans le fond de la baie où se trouve la ville et nous devons y être au plus tard à 11h. Explications: le port de Galway est comme celui de Limerick, c'est un grand bassin un peu plus petit que ce dernier, dans lequel rentre quelques bateaux de pêche grands et petits, 1 ou 2 petits cargos et des plaisanciers qui s'amarrent à couple les uns des autres et ce bassin reste en eau grâce à une porte d'écluse qui ouvre 2h avant la pleine mer et qui ferme à la pleine mer; c'est un système curieux car d'ordinaire la porte ouvre 1h avant pour fermer 1h après, ce qui logique mais nous croyons avoir compris pourquoi: leur porte n'est pas étanche, l'eau s'écoule donc suffisamment pendant 4h pour ouvrir sans problème et ils la referme vite quand il y a beaucoup d'eau pour que le niveau ne descende pas trop !
Oh surprise agréable, nous captons 2 ou 3 wifis très convenablement pour nous connecter sur internet ce qui me permet de réserver mon billet d'avion pour la France. Après déjeuner nous partons à la recherche de l'office du tourisme pour divers renseignements; dans toutes les villes il y a un office du tourisme, en général très grand qui non seulement renseigne mais vends également tout ce que l'on peut trouver de typique en Irlande à des prix finalement intéressants. Nous réservons des places pour faire un tour dans le Connemara en car demain et des places pour un spectacle de danses et musique traditionnelles demain soir et nous partons nous promener en ville; Galway est une très jolie ville, pas trop gâchée dans le centre par des immeubles modernes, avec une grande rue piétonne bordée de pubs et de vitrines aux façades peintes de couleurs vives à la mode dans ce pays, ce qui leur donne un air gai: de toute façon il fait beau, c'est samedi, les rues sont pleines de monde, il y a de la musique à tous les coins de rue et c'est bien agréable, cela fait oublier tous ces jours de mauvais temps ! Sur la place principale de la ville avec une fontaine et de la pelouse des centaines de jeunes sont allongés par terre, c'est les vacances,certains jouent de la musique ou chantent, les autres tirent des plans sur la comète....
Dimanche 8 juillet
Là ce n'est pas le mini-bus qui nous avait emmenés dans le Burren, c'est un bon gros car moderne avec la clim (comme si c'était indispensable ici!) et nous sommes 42 passagers avec un chauffeur assez âgé, qui travaille à l'ancienne, chemise blanche, blazer bien repassé et cravate,les cheveux bien aplatis sur le crâne avec des plus longs pour cacher sa calvitie plus que naissante mais dans sa vie il n'a jamais dû envisager seulement d'être habillé autrement! Au demeurant charmant sauf qu'il ne parlait pas un traître mot de français, tant pis on a fait avec!
Tous les vieux comme nous, nous nous étions mis devant et bien nous en a pris car la moitié des passagers étaient des étudiants Irlandais, Français et Espagnols auprès de qui nous n'aurions rien entendu des commentaires car ils parlaient tout le temps et ils nous ont mis le feu dans le fond du car, ce qui était quand même bien, ils ont mis de l'ambiance et il n'y a pas si longtemps c'était nous qui le faisions n'est-ce pas ?
Le circuit était bien fait; il nous faisait passer au bord de la mer voir les quelques fjords avec leurs îlots (que nous verrons plus tard à bord du Romico) et rentrait dans les terres en longeant des lacs (les Loughs ici) au milieu des tourbières et des montagnes; le chanteur qui a chanté les « terres brûlées du Connemara » savait de quoi il parlait, il y était venu sans aucun doute ! Montagnes de granit où rien ne pousse et dans les creux, des lacs innombrables entourés de tourbières; ils commencent à replanter des sapins dans les endroits où il y a encore un peu de terre pour le faire. La « Grande Famine » de 1845-48 a fait beaucoup de dégâts par ici et on comprend pourquoi!Les lacs sont le paradis des pêcheurs à la ligne. Nous sommes rentrés à Galway en fin d'après-midi, le temps de dîner, de s'habiller convenablement et on part à l'hôtel Sathill, sur la plage du même nom à 1km6 de là pour voir le spectacle; on a marché tellement vite, de peur d'être en retard, que l'on avait 40mn d'avance ! On est allés boire une Guinness en attendant; la salle de spectacle de l'hôtel pouvait contenir 300 personnes, c'est vous dire si elle était grande, mais malheureusement pas en pente, il valait mieux être devant pour bien voir; nous avons réussi à être au 3e rang: sincèrement le spectacle était ma-gni-fi-que ! Un concentré du spectacle mondialement connu des « Lords of the Dance » que certains connaissent ; il y avait entre autre 2 gamins dont 1 d'une douzaine d'années qui faisait des claquettes, on aurait dit qu'il avait les jambes désarticulées pour danser et faire tinter ces claquettes, très impressionnant ! On ne l'a pas regretté et ce fut vraiment une très belle journée !
Lundi 9 juillet
et de nouveau il pleut ! Exactement le même temps que nous avions eu à Brest en 2004, un vrai plaisir! Cet aprem nous sommes allés voir les aquariums qui se trouvent aussi à Sathill( quartier résidentiel et touristique de Galway); ils n'avaient pas grand chose qui sorte de l'ordinaire des aquariums mais ils ont des idées (celles-ci ne sont pas réservées aux français heureusement!); il y avait un bassin assez haut avec des Bars et tout un chacun sait que les bars aiment se promener dans les remous des vagues; donc pour créer ces remous, toutes les 10 secondes à peu près, un réservoir de 300 ou 400L fixé bien au dessus du bassin, se déversait d'un seul coup dans ce bassin, créant ainsi les remous....mais en même temps il faisait le bruit d'une énorme vague éclatant au dessus de votre tête et vous faisait sursauter furieusement, çà on peut vous dire que cette attraction attirait comme un aimant petits et grands ! Un autre bassin sans formes précises, mais environ de 8x8m, dans lequel un adulte pouvait envoyer la main au fond, était plein de raies, de limandes, de turbots énormes (comme on aime en voir dans notre four ) et autres poissons plats, mais l'intérêt de ce bassin c'est que l'on pouvait les toucher, les raies surtout qui venaient se frotter à votre main comme un animal domestique, elles nous ont même fait une démonstration de natation sur le côté et sur le dos qui nous ont laissés béant, on ignorait que cela fut possible ! Çà alors les raies qui jouent comme les dauphins, les enfants présents n'en pouvaient plus de s'esclaffer! Justement pour les dauphins, il y avait un film sur eux, avec dans le film des reconstitutions virtuelles pour montrer comment ils respirent ou comment est faite leur colonne vertébrale, très intéressant. En rentrant nous nous arrêtons dans un pub, qui d'après notre guide vaut le détour pour sa décoration intérieure; effectivement sa déco intérieure est absolument magnifique toute en bois avec des arches style gothique et des objets de marine, de la lumière tamisée....mais ils l' a font payée leur belle déco! Il faut savoir qu'un bar ou un pub en Irlande se n'est pas comme en France: il n'y a pas 1 bar à l'intérieur, mais toujours plusieurs bars chacun dans une salle différente et vous pouvez aller vous assoir où vous voulez et changer de place à votre gré car on ne vient pas prendre votre commande, c'est vous qui vous déplacez pour prendre votre boisson et payez tout de suite,pour ma part je trouve que c'est mieux ainsi.
Mardi 10 juillet
quand on navigue comme çà sur du long temps, on n'a guère le temps de s'ennuyer car les jours passent et ne se ressemblent pas vraiment. Ce matin, armés de notre chariot, nous traversons la ville pour aller à l'approvisionnement et à midi nous quittons le port pour aller mouiller au sud de la baie en attendant dimanche matin, jour auquel je prends l'avion pour la France, laissant mon petit mari seul avec le bateau pour 10 jours, mais çà s'était prévu. En fin d'après-midi, mon Nanard justement va caler le filet.
Mercredi 11 juillet
pas de chance, il n'y avait pas nos très nombreuses araignées dans le filet, voir même à part des algues il n'y avait pas grand chose mais il y avait.............un Homard ! Pas de quantité mais la qualité tout de même! Quel régal!
Jeudi 12 juillet
journée lessive-eau douce-électricité. Et cet aprem promenade dans le fond du jford à l'entrée duquel nous sommes mouillés, en annexe cette fois; notre pauvre moteur hors-bord n'en peut plus cette fois, c'est sa dernière saison, pourvu qu'il tienne encore jusqu'à notre retour !
Samedi 14 juillet
comme ce n'est pas une fête nationale ici nous ne pavoiserons pas encore cette année d'autant que je quitte le bord demain de très très bonne heure pour la France; il n'y aura donc plus de messages sur ce blog jusqu'à la fin du mois.il fait un temps magnifique et nous sommes rentrés de nouveau dans le port de Galway.

dimanche 8 juillet 2007

Mardi 26 juin
ne croyez pas que nous sommes restés insensible à cette ville de Limerick, qui si elle n'est pas belle dans son ensemble, à quand même quelques beaux monuments que nous sommes allés voir par çi par là au gré de nos promenades; le plus imposant est sans conteste le fort St John qui se trouve le long de la rivière Shannon en amont des ponts qui nous bloquent le passage:vous allez me dire,ce n'est qu'un fort du 12e comme on en a beaucoup en France et c'est vrai sauf qu'ils ont fait des fouilles sous le terre-plein central et sous le pan de rempart écroulé et que les archéologues ont trouvé les vestiges d'un autre fort construit probablement par les Vikings qui édifièrent la ville; c'était extrêmement intéressant d'autant qu'ils avaient eu l'idée de faire aussi un musée relatant l'histoire de la ville et du fort avec scènes virtuelles sur grand écran et personnages de cire grandeur nature auxquels il ne manquait que la parole et las commentaires écrits en français !
Il y a ensuite 2 musées dont un privé, le Hunt Muséum, avec de très belles pièces en tout genre du 12e au 18e et sur un autre niveau des objets de sites Irlandais datant du 4e S av. J.C jusqu'au 2e S ap.J.C; à condition d'aimer tout cela, c'est très enrichissant.
Et puis à Limerick vous avez un nombre incalculable d'églises dont rien moins que 2 cathédrales: celle de Ste Marie est en plein travaux,on a guère pu en profiter mais celle de St John (encore lui)avec sa flèche de 85m de haut, de style gothique ,avec ses grands vitraux qui en font un intérieur très clair, a été récemment restaurée de façon très subtile et elle est maintenant tout simplement splen-di-de. Voilà pour cette ville et nos journées ici ont été bien remplies.
Mercredi 27 juin
les diverses météos dont nous avons accès nous donnent que finalement il faut partir demain vers l'embouchure de la Shannon, on en est à 80kms,si nous voulons profiter du créneau qui va bien pour continuer à monter; nous profitons de la proximité de la ville et de la non utilisation de l'annexe pour faire un gros plein de vivres et surtout ce qui est lourd: la bière! On devrait pouvoir transformer le Romico en pub !Mais le plus marquant de cette journée un peu speed, c'est le retour au bateau ce soir avec notre chariot: quand la marée est haute avec un grand marnage (période de nouvelle ou de pleine lune pendant lesquelles la mer monte et descend plus que de coutume) la porte qui permet de garder le bassin où nous sommes en eau s'entrouvre légèrement pour permettre à l'eau de rentrer, ce qui permet donc de pouvoir ouvrir la-dite porte facilement; bref, la marée était donc haute et plus que d'habitude: pour monter à bord c'était déjà sportif puisque l'on montait depuis des marches encastrées dans le quai sur le bout-dehors, mais là ! Pour Bernard qui est un vrai singe pas de problèmes, je lui ai passé toutes les commissions au compte-gouttes mais ensuite il m' a bien fallu remonter à bord : et là vous allez rire:j'ai mis le pied sur l'ancre qui est maintenant en suspend sous le bout-dehors en me tenant à la rambarde, mais il est arrivé ce qui doit arriver dans ce genre de cas, l'ancre a tournée et je suis restée suspendue au balcon! Je peux vous assurer que c'est très inconfortable comme situation d'autant que j'étais suspendue par les aisselles ! À force de contorsions l'ai réussi à mettre les genoux sur le bout-dehors et a remonter ; je pense que le vais avoir des bleus et des courbatures pour un moment mais cela aurait pu être pire si j'étais tombée sur l'angle des marches!
Jeudi 28 juin
nous avions demandé le passage pour 6h30 ce matin, mais c'était un petit vieux un peu simplet qui était de garde au port hier soir et il n'a pas regardé l'heure des marées ce qui fait que ce matin le téléphone a sonné 5h45 (heureusement car Bernard s'était trompé sur l'heure du réveil et nous aurions raté la marée) pour nous annoncer que les portes seraient ouvertes à 6h, après ce serait trop tard ! On a eu que le temps de sauter dans nos pantalons! On a bu notre café en naviguant.
On a mouillé à 10 MN de l'embouchure à midi, on ne pouvait pas aller plus loin à cause de la marée qui s'était inversé ainsi que le courant bien sûr, qui est très fort sur ce genre de rivière,et du vent contraire qui s'était mis de la partie; on a eu tout le loisir de faire du bruit avec notre groupe et notre dessal que nous n'avions pu faire tourner dans le port car avec des eaux aussi sales nous aurions encrassés immédiatement nos filtres.
Vendredi 29 juin
enfin un jour de beau temps ! Ce qui nous console un peu, c'est que ceux de nos amis qui nous écrivent, quelque soit l'endroit où ils habitent, se lamentent du temps de cet été pourri, alors bon !
Donc il fait beau, il fait chaud, il y a un peu de vent et au départ un peu de houle qui s'estompe au faire et à mesure de la journée; nous remontons le long de la côte bon train car toutes les 30 mn les sémaphores donnent un avis de tempête pour la nuit prochaine. Voiles et moteur et le courant aidant nous faisons du 7 à 8 nds car nous avons au moins 60 MN à faire pour nous mettre à l'abri; comme nous avançons très bien, nous nous permettons de bien ralentir sous les prodigieuses falaises dites »Cliff of Moher » que nous avions vues la semaine dernière d'en haut: elles sont tout aussi fantastiques vues d'en bas avec ses milliers d'oiseaux qui nichent dans les failles; il avons un temps de rêve, nous pouvons faire du rase cailloux et je suis assise sur le bout-dehors pour immortaliser tout çà; il est encore tôt et nous nous dirigeons donc vers les îles d'Aran à l'ouest d'où nous sommes rien qu'à la voile; nous passons devant les 2 plus petites îles qui n'ont guère d'abri pour nous arrêter devant Inishmore, grande île de 13 kms de long sur 3 de large. Il y a une petite baie bien abritée devant la ville principale avec des mouillages organisés comme dans beaucoup d'endroits en Irlande et qui sont dans souvent des cas gratuits, mais que nous ne pouvons prendre car il faut faire moins de 15 tonnes dans tous les cas, nous en faisons 17 !
samedi 30 juin
d'après notre guide les îles d'Aran sont un endroit où les traditions sont encore bien incrustées aussi bien dans le parler que dans les costumes: celui qui a écrit cela n'y est pas allé depuis longtemps sûrement ! 5 bateaux de passagers arrivent en fin de matinée avec à leur bord 300 ou 400 passagers, rien que çà(et de superbes bateaux récents très étravés qui doivent passés par tous les temps !), une bonne douzaine de mini-bus avec autant de charrettes à cheval les attendent sur le quai en baratinant malgré tout tout ce qui ressemble à un touriste passant devant eux pour les emmener sur les sites et les restaurants; sur ce quai il y a rien moins également que 3 magasins de pulls et 3 loueurs de vélos, et tout le monde est habillé en jean et en tee-shirt, on n' pas vu l'hombre d'un costume traditionnel dans tout çà ! Ils vivent, disent-ils dans ce guide, d'agriculture, de pêche et de tourisme mais je crois que maintenant il faut énumérer ces activités dans l'autre sens ! On ne peut pas leur en vouloir, ils ont plein de choses à montrer sur leur île !Nous attaquons donc aujourd'hui par le site le plus proche, le moins connu, un fort de pierre en demie-lune à l'aplomb de la mer qui date de l'âge de pierre.
Dimanche 1er juillet
on est levés tôt en général depuis que nous sommes en Irlande, il faut dire que maintenant il fait jour à 4h ( 5h en France) et les journées sont longues puisqu'il fait nuit, mais jamais nuit noire en cette saison, à23h. Donc à 7h au lever le ciel était gris et nous étions déçus mais à 9h le gris s'est levé pour laisser place à un ciel de traîne avec beaucoup de ciel bleu et du soleil pour chauffer tout çà; nous sommes vite descendus louer des vélos avant l'arrivée des terriens et aller à l'autre bout de l'île visiter 2 autres sites avec le casse-croûte dans le sac à dos et les coupe-vent on ne sait jamais ici. Les vélos ne sont pas trop mauvais, çà va, mais çà monte dur et il faut finir à pied, de toute façon il faut à chaque fois passer à travers champs pour arriver .Il fait même chaud aujourd'hui, nous sommes en short et l'herbe mouillée de la pluie de cette nuit nous a soigneusement mouillé les chaussettes et les baskets; le 1er site est un fort rond de l'âge de bronze sur une colline au centre de l'île et qui est le point le plus haut de cette île: Dun Eochla avec les restes d'un dolmen à côté. Le 2e est le site le plus connu des îles d'Aran: Dun Aonghasa (çà ne se prononce pas comme dit Bernard çà s'éternue!)qui est un très grand fort semi-circulaire bâti sur un promontoire à l'aplomb de la mer, avec 4 murs de pierres concentriques et au-delà desquels se trouve un large anneau de pierres levées extrêmement éffilées mises en rang serrés qu'ils appellent « chevaux de frise » (même en anglais c'est le même terme); il n'y a pas grand chose à voir en fait dans le fort mais ils ont fait à l'entrée une très belle exposition en plusieurs langues sur la construction de ces sites des îles et la vie à l'époque et en haut il y a une vue sur la mer , je ne vous dis que çà !Pour vous expliquez la physionomie de cette île, la côte de 13 kms côté terre est au raz de l'eau et celle face au large est à 100m à la verticale de l'eau, voir même en surplomb,vraiment très beau.
Evidemment dans ce site il y avait assez de monde dont pas mal de français et d'italiens mais cela ne nous a pas empêchés de trouver un petit coin à l'abri du vent avec une belle vue pour manger, tout en observant les autres, ce qui est souvent drôle!
Finalement la tempête annoncée à grands cris n'est pas encore arrivée, la dépression à l'air de se traîner, mais quand elle va arrivée on ne va pas être déçus.
En arrivant sur le port, il y avait la fête: musique sur le quai, jeux gonflables pour les enfants sur la plage dans le fond du port et courses de Curraghs jusqu'à notre bateau au mouillage ainsi que 7 petits bateaux de travail restaurés qui naviguaient sous voile dans la baie; les Curraghs sont des bateaux à rame, tout en longueur comme un canoë, faits d'une armature de bois assez serrée couverte d'une toile enduite, que 2, 3 ou 4 rameurs font avancer; ils sont très légers heureusement car les rames sont des tasseaux sans plats au bout comme le sont d'ordinaire les rames de l'aviron.
Lundi 2 juillet
journée repos aujourd'hui si on peut appeler çà du repos de faire les activités indispensables d'une maison même si celle-ci est un bateau; les 2 lessives vont quand même séchées tant bien que mal dehors mais le vent fort arrive et le baromètre descend et je ne vous parle pas des prévisions qui sont .........noires !
Vendredi 6 juillet
c'est le 4e jour que nous sommes coincés à bord et il vaut mieux avoir des activités; c'est inutile d'espérer descendre dans l'annexe avec le clapot sans risquer de la transformer en piscine rien qu'en la mettant à l'eau, d'ailleurs les autres avec leurs gonflables en sont réduits aux mêmes sentiments visiblement, il nous faut donc faire le dos rond en attendant. Hier en fin d'après-midi les rafales de vent sont montées pendant 1h à 50 nds, nous apprécions d'avoir un bonne ancre ! Toutefois aujourd'hui ce même vent est retombé à 20-25 nds qui devrait remonter un peu cette nuit et ensuite, si tout va bien demain matin nous pourrons partir pour Galway, car je voudrais prendre l'avion pour aller voir ma fille qui a une grossesse difficile.