Lundi 28 juillet ; mouillage plage de Port Ellen / île de Islay
Je ne vous ai pas dis ce que nous avions pensé de l'Irlande : eh bien nous en sommes toujours aussi fan !!!
Tout ce que nous avons vu, entre l'été dernier et cette année, nous a plu et c'était magnifique !!!
Nous ne connaissions pas le nord, c'est à dire le « Donégal », parce que nous n'avions pas pris le temps d'y rester, faute de temps, ni en 2007 ni en 2017 dans notre descente vers le Portugal...
Si vous allez en Irlande on vous recommande ce coin du nord-ouest qui est resté , encore pour quelque temps peut-être, assez sauvage....
Mais enfin on est remontés vers le
nord et....
Cette fois ça y est nous sommes revenus en Ecosse !!!
Depuis le temps que l'on en parlait d'y revenir !!!
8 ans très exactement que nous avons quitté l'Ecosse au même endroit d'ailleurs...
Au vu de la météo ce matin à 5h, l'option a été prise de ne plus faire d'escale en Irlande ; vent portant et pas trop de mer, l'idéal quoi...
La réalité n'a pas été si idéale bien sûr quoique pas si mal !
La remontée du lough, qui dure 1h, a été assez ensoleillée, mieux qu'à notre arrivée ; il y a pratiquement 3 villages de mobile-homes sur la côte ouest du lough, rien de moins, certains bien alignés et relativement serrés et d'autres installés suivant leur goût, soit face au lough et à la belle et longue plage soit de travers pour se protéger des vents dominants de secteur sud-ouest...
Dès la sortie du lough la longue houle est arrivée et comme le vent n'était pas dans le même sens + le courant de marée, cela nous a donné de bien jolies vagues dans tous les sens ; ça commençait bien !
La journée s'annonçait agitée pour cette traversée...
Mais finalement en s'éloignant de la côte, le courant s'est dispersé et on a commencé à bien moins bouger ; le vent venait de l'ouest-nord-ouest et nous faisions une route à l'Est- nord-est, ce qui était parfait pour notre code D que nous avons vite établi.
Mais cela n'a pas duré, il a fallu remettre le moteur et on a fait une grande route avec voile et moteur, puis qu'avec le moteur jusqu'au bout .
Le soleil a été très présent et le spectacle des côtes aussi bien Irlandaises qu'Écossaises était bien sympathique !!!
Le vent a tourné complètement quand
nous sommes arrivés à Islay (prononcez Aïlai) en longeant les
petites falaises de la pointe sud et nous en avions un peu assez...
Nous sommes allés mouiller sur la plage de l'anse à côté du port parce que sur le site du port ils avaient écrit qu'il ne fallait pas faire plus de 12 tonnes pour s'amarrer au ponton...
Mardi 29 juillet ; mouillage
plage de Port Ellen / île de Islay
Repos ce matin et cet aprem nous sommes descendus avec l'annexe sur la plage pour aller voir au port de quoi il retourne car le mouillage est un peu rouleur alors qu'il n'y a rien comme vagues...
Je vous entends nous dire de loin « ouais mais avec le bateau que vous avez pas étonnant » !
Eh bien je ne suis pas vraiment
d'accord parce que nous l'avons beaucoup allégé pendant notre
séjour Portugais et il se comporte bien mieux maintenant !
Cette bourgade de Port Ellen c'est
créée grâce au quai pour les ferrys et les cargos ; il n'y a
pas grand chose et le port de plaisance est tout petit avec une panne
pour les bateaux de notre taille et une pour les petits.
Il n'y avait personne au bureau mais en revanche la supérette est assez bien garnie.
Mercredi 30 juillet ; port de Port Ellen / île de Isaly
On est descendus ce matin du coup pour essayer de voir cet homme qui tient le « bureau du port ».
On a bien fait et cela pour 2 raisons :
Nous avons eu de la chance de le voir et il nous a dit qu'en fait ce n'est pas 12 tonnes maxi pour les plaisanciers mais 20 tonnes, ce qui n'est pas pareil tout de même !
On se met où on veut même en bout de
panne, plus pratique pour nous, on reste le temps qu'on veut et avant
de partir on met l'argent dans une des enveloppes laissées là sur
le bureau à cet effet, que cela va nous coûter 25 livres la nuit (
ce qui est très raisonnable) avec l'eau, l'électricité et la
douche gratuits !!!
Partout ailleurs on paye en plus l'électricité et la douche...
On est repartis à fond au bateau pour relever l'ancre et aller prendre tout de suite la place en bout de ponton, qui était la seule pratique pour nous qui manœuvrons assez mal...
En passant nous avions demandé à une jeune Finlandaise si elle pourrait venir nous prendre nos amarres, ce qui est plus pratique...
L'espace entre la bouée qui définie
le chenal et le ponton devait faire la longueur du bateau mais bon à
force de coups en avant et de coups en arrière ça marche...
Il y avait beaucoup de places de libres dans le port mais 2h après notre arrivée nous étions cernés de 2 grosses vedettes de plaisance, on ne devait plus nous voir du quai !
Ce soir le port est archi plein !
C'est galère pour prendre les dernières places, heureusement que
nous avons déménagé ce matin...
On est tout près du silo à grain
(d'orge) qui sert à alimenter les distilleries et du quai des
ferrys ; c'est un peu bruyant mais quand on est dans un port il
faut s'y attendre...
Puisque nous sommes au port nous avons remis notre toit arrière en place pour se protéger des averses et dérouler nos bâches en prime ce qui nous coupe du vent, c'est plus confortable...
Cet aprem nous sommes allés jusqu'à
la distillerie de Laphroeg qui se trouve à 3 km du port ; sur
cette côte qui est face à l'île de Jura il y a plusieurs
distilleries : la première est Laphroeg, ensuite il y a
Lagavullin, puis Ardberg ; beaucoup plus loin et en prenant une
autre route il y a Caol Ila et une autre pas très connue.
En cours de route nous avons vu une nouvelle distillerie en construction mais pas en front de mer comme les anciennes, va savoir pourquoi …
Cela nous a fait du bien de marcher
c'est sûr !
Jeudi 31 juillet ; port de Port Ellen / île de Isaly
le réveil matin ici c'est le ferry : le ferry qui va à terre dans un loch profond de la péninsule de Kintyre, reste ici sur l'île pour la nuit et démarre à 6h45....
La nuit il est éclairé comme un arbre de Noël, il a donc un groupe qui tourne en permanence mais quand il met en route et qu'il descend son pont arrière pour monter les véhicules, il a un million d'alarmes qui se mettent à hurler !
C'est normal ça, parce qu'il faut bien prévenir que le-dit pont est en mouvement et qu'il faut attendre que les alarmes s'arrêtent pour pour pouvoir passer dessus....
mais là on est vraiment très près de
lui !!!
Ensuite pour démarrer et sortir de son emplacement il met ses moteurs à fond + 1 ou 2 moteurs latéraux qui lui permettent d'écarter le nez du bateau en même temps que l'arrière et là vous avez un volume sonore...c'est quelque chose ; c'est sûr que pour les gens des bateaux qui ne savent pas tout çà, il se demandent bien ce qui arrive !!!
Ça ne dure pas trop longtemps mais c'est intense !!!
On s'est couchés un peu tard hier soir car nous avions invité 2 français d'un bateau que nous étions allés aider à s'amarrer, plus 1 autre qui navigue tout seul.
Excellente soirée conviviale autour d'un bon verre de whisky local, du Lagavullin, rien que cela ; nous on voudrait renouer avec cette habitude de rencontrer les gens des bateaux qui arrivent dans le port où l'on se trouve et de faire connaissance...
Bref on s'est levés de bonne heure et
on en a profité pour faire tout un tas de choses, comme de la
lessive et préparer nos vélos pour aller jusqu'à la distillerie de
Bowmore.
Nous sommes partis en fin de matinée.
Il y a 2 routes qui vont vers Bowmore ;
l'ancienne à 1 voie (avec des passing-place qui sont des
agrandissements de la route qui permettent aux véhicules de se
croiser sans problèmes) qui reste au ras des petites montagnes de
Islay en montant et en descendant tout le temps et la nouvelle qui a
2 voies normales pour une route mais qui a en partie un revêtement
assez désastreux...
Nous avons pris la première pour y
aller pensant qu'il y aurait moins de monde mais au final il y avait
beaucoup de monde qui y passait dont beaucoup de gros camions et
nous avons passé notre temps à nous arrêter pour laisser passer
les autres...
Cette route commence par passer au
milieu de pâturages pour les vaches avec de grandes exploitations
agricoles, puis on a traversé une très grande distance désertique
de tourbières, suivie de belles forêts d'arbres divers, mais aussi
des forêts de sapins plantés, et enfin en arrivant au fond de la
grande baie que borde Bowmore, beaucoup de cultures d'orge...
Évidemment qu'il y a des zones avec de
la culture d'orge, il y a tellement de distilleries ici à Islay...
Ils n'en n'ont pas assez de tout façon ils en font venir depuis l'Est de l'Ecosse où il y a une très grande plaine céréalière...
Ils en font aussi venir de l'Est de l'Europe à que l'on a compris...
On s'est arrêtés pour déjeuner à
l'entrée de la ville de Bowmore dans une espèce de « coffee
shop » qui était assez cher finalement et le service trèèèès
long...
Quand à la distillerie nous avons été très déçus : pas moyen de visiter sans réservation préalable et la jeune fille qui se trouvait à l'accueil n'était pas très aimable en plus qu'elle était dotée d'un strabisme des 2 yeux assez dérangeant...
Encore que ça ce n'était pas de sa
faute mais visiblement ce qu'elle faisait ne l'intéressait pas, ce
qui est plus embêtant !
Le magasin de la distillerie était décevant, sombre, austère, tout petit, pas de belles décorations ni de belles photos originales sur la préparation du whisky, si on n'avait pas aimé leur whisky on n'en aurait pas acheté !
Ce n'est pas pour ça que leur whisky soit moins cher, loin de là !
Quand à la ville de Bowmore, elle est
plus importante que là où nous sommes à Port Ellen ; ce doit
être la ville la plus importante de cette île.
Outre une supérette assez conséquente, il y avait un boucher que nous avons tester en y achetant de l'agneau vu que le poisson se fait rare dans le coin...
Il y avait un magnifique magasin de souvenirs locaux, vêtements faits localement ainsi que de la poterie, peintures, bijoux etc...
Mais les prix étaient chers même très chers...
Il y a également une église ronde, ce qui est pour le moins original !
Nous avons eu 1h de soleil quand nous
nous sommes arrêtés déjeuner sinon la grisaille à été très
présente avec un bon petit vent de nord assez désagréable...
La route à 2 voies que nous avons prise au retour est assez monotone, toute droite comme dans le nord des Landes mais sans un arbre puisqu'elle ne traverse que la plaine tourbière...
Nous avions un nouveau voisin, Français de surcroît, avec qui nous avons papoté sur le ponton et il a proposer de boire une bonne bouteille de vin blanc ensemble..
Excellente soirée de nouveau !
Vendredi 1 août ; port de
Port Ellen / île de Islay
En fait tous les ferrys ne sont pas bruyants comme celui d'hier, heureusement ; celui de ce matin n'a pas fait de bruits, pas de sirène d'alarmes et un pilote qui ne s'excite pas sur les commandes, cela change tout...
Ce matin, lessive avec la grosse machine du port ; avec la mienne j'en aurais fait 3 des lessives !
Mais j'ai la chance d'avoir une machine !
Puis cet aprem nous avons repris les
vélos pour aller jusqu'à la distillerie de Ardberg.
Nous aurions voulu la visiter mais nous sommes arrivés trop tard toutefois un charmant garçon, genre rugbyman, nous a très gentiment offert de goûter un de leurs whisky...
Très commercial comme histoire !
Et très bon !!!
Belle salle d'accueil, genre bar de
château, très cozy, belle décoration et bien belles et bonnes
bouteilles bien exposées et mises en valeur : un régal des
yeux...
Leurs étiquettes de bouteilles étaient toutes très originales.
Ensuite nous sommes allés boire un coup dans le bar attenant, tout aussi beau avec un service irréprochable...
Nous allons ramener de quoi goûter ces
fameux whiskys de Islay, qui est « l’Île du Whisky »
avec une bonne dizaine de distilleries de grand renom …
Nous avons commencer à regarder où nous pourrions aller ensuite au vu de la météo ; nous avions envisagé Oban en remontant sur 2 jours mais lundi est un jour férié ici, c'est à dire du monde sur l'eau et dans les ports et de toute façon la météo de lundi est abominable avec un gros coup de vent annoncé ; nous n'allons pas avoir le temps de monter jusque là …
On va donc aller se réfugier dans un loch très profond de la péninsule de Kintyre dans lequel nous sommes déjà rentrés en 2007 pour justement nous planquer à l'abri du mauvais temps...
Ce n'est pas trop loin et sûr.
Du coup on n'a plus besoin de mettre le
réveil à 5h, puisqu'on va moins loin...
Samedi 2 août ; mouillage au fond du loch Caol Scottnish / péninsule de Kintyre
Finalement on s'est levés tôt malgré un retour un peu tardif au bateau hier soir pour être allés écouter de la musique au pub ; on n'est pas restés trop tard non plus car ce n'était pas de la musique locale mais 2 types Allemands qui jouaient de la guitare et qui chantaient un peu fort...
La journée s'annonçait calme et grise ; on a commencé par longer la côte Est de Islay et admirer les vieilles distilleries qui se trouvent toutes en bordure de mer.
Il y en a de nouvelles en construction
mais celles-ci ne sont pas construites en bordure de mer ; on
pense que les anciennes étaient construites comme ça pour faciliter
le transfert et le transport des fûts de whiky...
Il y en a 3 sur cette côte et assez proches les unes des autres : Laphroeg, Lagavulin et Ardberg ...
Vers 10h un petit vent d'ouest et du
soleil sont apparus et comme nous n'avions pas beaucoup de route à
faire, nous avons juste mis notre Code D et arrêté le moteur ;
petite vitesse mais bien agréable, sans vagues....
On a même pu rentrer et faire toute la navigation dans le loch Sween à la voile, le vent rentrant dans ce loch parfaitement bien dans le bon sens...
On avait un souvenir de château en ruine sur le bord droit de ce loch mais c'est tout ce qu'il y avait...
Maintenant il y a un très gros village de mobile-homes en bois qui l'entoure...
Ces cabanes en bois ne sont pas trop
vilaines, on a vu pire...
Presque au fond de ce loch il y a un grand bassin sur la gauche avec une ville, Tayvallich, derrière un grand espace de mouillage mais qui était déjà plein à cette époque (nous y étions passé au mois d'octobre...)
De là part un autre loch assez étroit
et long, le loch Caol Scottnish, qui remonte en parallèle du loch
Sween ; En 2007 nous avions mouillé à l'entrée pour nous
protéger d'un gros coup de vent et aujourd'hui nous y sommes rentrés
pour la même raison...
Sauf qu'aujourd'hui nous sommes allés mouiller tout au fond de ce joli loch parce que nous avons des cartes de détails extrêmement précises qui nous ont permis d'éviter les cailloux de l'entrée...
Pour ceux qui lisent ce blog et qui
naviguent on vous recommande ces cartes de notre ami Bob Bradfield qui sont
extraordinaires de précision ; ces cartes s'appellent « Antarès
Charts » ; à l'heure actuelle ces cartes définissent
très nettement plus de 700 mouillages avec des commentaires...
Merci Bob pour tout ce beau travail de longue haleine !!!
Ce loch de Caol Scottnish nous avait séduit car ces rives, qui tombent à pic sur le loch, sont couvertes d'arbres de toutes espèces : c'est absolument magnifique !!!
Ce loch n'est pas l'embouchure d'une
rivière quelconque mais tout simplement une faille dans la roche
remplie d'eau de mer comme pas mal de lochs Ecossais.
La différence avec 2007 c'est qu'il y a quelques bouées de mouillage dans le loch mais finalement nous avons vu 1 seul bateau sur une bouée et un bateau Ecossais est rentré juste avant nous...
Il n'y avait pas 5mn que nous avions
mouillé qu'un zodiac est arrivé ; après être allé voir nos
voisins il est venu nous voir ; c'était une charmante dame qui
non seulement admirait notre bateau mais qui nous a proposer de venir
chez elle quand nous le voulions pour prendre une douche ou faire une
lessive !!!
Incroyable cela existe encore ici !
Si le mauvais temps annoncé ne dure
pas trop, sûrement que nous irons y prendre une douche, cela permet
de rencontrer des gens...
En plus on aimerait demander à cette dame si elle connaît, mais sûrement qu'elle connaît, un couple de notre âge dont le femme est artiste peintre, qui habite dans le hameau de Tayvallich et que nous avions rencontré en 2011 : nous les avions rencontrés sur la côte Est de l'Irlande puis elle nous avait reconnus en passant en voiture le long du canal de Crinan alors que nous étions amarrés à un petit ponton de ce canal.
Il s'en était suivi qu'elle avait
proposé d'emmener nos amis à l'autre bout du canal pour qu'ils
puissent prendre un bus pour Glasgow...
Et nous nous avions été invités à
dîner chez eux avec un couple de leurs amis qui étaient venus nous
chercher sur le canal...
Le problème c'est que nous avons oublié leurs prénoms et apparemment nous n'avons pas leur numéro de tel.
Ah la mémoire ...
Dimanche 3 août ; mouillage
au fond du loch Caol Scotnish / péninsule de Kintyre
Le niveau de la marée ici dans ce coin y compris les îles environnantes, n'est pas trop fonction de la lune mais beaucoup plus fonction des dépressions, c'est assez surprenant...
En ce moment, où nous sommes, en petit marnage, il n'y a pratiquement pas de variation de hauteur de marée, genre 50cm...
On avait souvenir d'avoir vu au fond de
ce loch, des moules qui étaient plantées à la verticale de façon
serrées dans la vase, le fond de la baie en était tapissée ;
on ne savait pas à l'époque que nous trouverions cela dans beaucoup
d'endroits en Ecosse...
Maintenant elles ne tapissent plus le fond de l'eau mais néanmoins nous en avons quand même trouver pas mal, et encore on ne prend pas les petites...
ça c'était ce matin et on aurait dû être à marée haute mais nous y sommes retournés cet aprem et l'eau était pratiquement à la même hauteur...
On a trouvé plus de gros bigorneaux, comme ceux d'Irlande, et d'autres moules sur les cailloux mais peu de coques encore moins d'huîtres et de très petites...
En voulant voir s'il y avait un chemin
pour aller se promener sur un petit promontoire un peu plus vers la
sortie du loch, nous avons finalement débarqué ….au milieu des
coques !
Quelle bonne surprise ! Il y en avait un peu partout mais quelques unes en haut un peu profonde et comme je n'avais pas mis mon walder et que l'eau allait rentrer dans mes bottes, je me suis déshabillée, comme ça plus de problèmes de hauteur d'eau ! Les coques en question étaient énormes !
Nous sommes contents d'avoir refait nos chères réserves !
Mais ce n'est pas la peine d'en faire trop non plus car il nous reste peu de temps maintenant...
Encore un mois à naviguer puis 2 ou 3 semaines au port à Stornoway...
Lundi 4 août ; mouillage au fond du loch Caol Scotnish / péninsule de Kintyre
La tempête Floris ne nous a pas
oubliés !!!
Le baromètre a chuté, l'eau est montée d'un bon mètre mais nous n'avons pas eu de grosses vagues en étant aussi au fond du loch ; juste un gros clapot, ce qui est plus confortable...
Bien sûr on appréhende toujours que l'ancre dérape, malgré tout, mais nous avions mis beaucoup de chaîne et sans houle pour soulever le bateau cela craint moins...
Ce matin nous avons eu de belles rafales dont une à 52 nds ; le nez du bateau est parti sous le vent brutalement et nous a fait un peu peur...
Cet aprem c'était moins pire et ce soir c'est nettement mieux, moins de rafales violentes...
Le mouillage ici est sûr on peut vous le garantir !!!
Mardi 5 août ; mouillage au fond du loch Caol Scotnish / péninsule de Kintyre
Puisqu'on nous a proposer une douche dans une maison, nous sommes allés prendre notre douche dans cette maison !!!
La première fois que l'on nous avait fait ce genre de proposition nous avions refuser pour ne pas gêner les gens...
C'était stupide de notre part : d'abord si les gens le propose c'est que justement cela ne les gêne pas et ensuite cela permet d'avoir des contacts avec les locaux...
Cet aprem nous sommes donc allés voir si nous trouvions cette dame de la 1re maison du loch.
Nous l'avons trouvée, on est restés
3h à papoter, on a pris une bonne douche bien chaude sans compter
l'eau et ,cerise sur le gâteau, nous avons, grâce à elle,
retrouvés ces gens qui avaient été si serviables eux aussi !
Nous allons les voir demain et c'est notre hôtesse d'aujourd'hui, Dynah (il faut dire « daïna), qui nous y emmènera !
Pour le moment la météo serait favorable justement demain pour remonter sur Oban mais ensuite il y a de nouveau du mauvais temps jeudi, peut-être pourrons-nous repartir vendredi...
Mardi 6 août ; mouillage au fond du loch Caol Scotnish / péninsule de Kintyre
Journée bien chargée s'il en est !
Nous avions rendez-vous chez Dynah pour qu'elle nous emmène chez Libby à 11h45 mais comme il faisait beau, nous avons pris l'option d'aller à terre avec nos vélos pour aller voir ce matin les 2 lacs qui se trouvent dans une faille de roche à l'Est de notre loch et parallèlement à celui-cil ; la faille doit être à environ 100m au-dessus du niveau de la mer mais il faut monter sur une crête à 150m qui sépare le loch de la faille....
Nous avons débarqué pas très loin du
bateau à un endroit facile pour débarquer ; cet endroit a été
de toute évidence crée par des locaux pour leur usage perso car les
cailloux de la berge qui pouvait gêner une mise à l'eau de petits
bateaux avaient été soigneusement enlevés et on voyait que cela
était entretenu...
Il y avait d'ailleurs aux pieds des arbres 2 kayaks et un canot, tous bien bâchés...
Et un chemin d'accès y descendait depuis la route, chemin bien entretenu également...
La distance était courte pour aller aux lacs ; en arrivant on a garé nos vélos sur le parking et nous avons continuer à pied en descendant jusqu'à la jonction des 2 lacs.
Nous avons marché dans une forêt de sapins, de chênes et d'autres espèces d'arbres que nous ne connaissons pas et c'était bien beau et agréable...
Pas de bruits hormis le chant des oiseaux...
Il a fallu tout de même repartir pour notre rendez-vous...
En fait Dinah était ravie que nous soyons en vélo, cela lui évitait de nous emmener chez Libby...
Hier pour les remercier, elle et son mari de leur accueil, nous leur avions apporter une bouteille de vin et un pot de crème de marrons fait maison...
Aujourd'hui elle nous avait préparé un cake aux noix et à la banane et des biscuits...
C'est ça ce genre de rencontre !!!
Les gens que nous avions rencontrés en 2011, Libby et Malcolm, étaient ravis de nous revoir !
Ils se rappelaient très bien de nous et de notre bateau et pourtant 14 ans ont passé...
Malcolm a 10 ans de plus que moi mais Libby doit avoir sensiblement le même âge que moi ; ils ont toujours leur catamaran mais naviguent peu...
Ils nous ont invités à partager leur
déjeuner et nous ne sommes repartis qu'à 16h...
En espérant nous revoir sur l'eau maintenant que nous sommes revenus en Ecosse !
La bourgade de Tayvallish est très animée en cette saison avec au moins 2 restaurants et une petite supérette ; les maisons sont bien entretenues ainsi que les jardins, cela ne doit pas être pareil l'hiver bien sûr !
En rentrant, bien entendu, nous avons une fois de plus regardé la météo : finalement c'est demain que nous devrions partir et non pas vendredi...
Nous avons récupérer nos casiers, vides, malheureusement pour ne pas avoir à le faire demain matin.
Ce soir le vent a repris et il pleut, nous avons vraiment eu de la chance dans la journée !
Si nous étions rentrés plus tôt je serais allée me baigner car l'eau est relativement chaude ici avec le peu de fond...
Jeudi 7 août ; port de
Kerrera en face d'Oban
Nous n'avions pas besoin de nous lever de trop bonne heure pour partir car nous avions le courant pour remonter vers Oban qu'à 10h.
Parce que dorénavant nous ne naviguerons plus qu'avec l'horaire des courants ; nous ne pourrons plus dire « tiens demain on va partir à 9h » car cela ne sera possible que si le courant de marée va dans notre sens sinon il faudra attendre qu'il le soit !
Dans les « Sound » c'est à
dire les chenaux entre les îles ou entre une île et la terre, il
peut y avoir un courant violent si la largeur de ce sound est
étroit...
Le faible vent d'ouest que nous devions avoir a finalement soufflé plus sud-ouest que ouest et a été assez fort ; cela nous a permis de naviguer, dès notre sortie du loch Sween, rien qu'avec notre génois, le vent ayant été trop fort pour notre Code D.
Par contre il y avait de la houle et en prime des tourbillons qui se forment à la jonction de plusieurs courants venant des sounds entre les îles, mais cela ne nous a pas surpris car nous connaissons...
Nous avons naviguer pratiquement tout le long à 7 ou 8 nds, ce qui nous a permis d'arriver plutôt de bonne heure à la marina de Kerrera.
Nous avons longé tous ces coins que
nous aimons comme par exemple ce secteur avec des ardoisières ;
il y en avait même sur de petites îles, des ardoises ;
impressionnant !
Bien évidement nous avons eu un bon coup de vent en arrivant au port et cela a été chaud pour prendre une place ; heureusement un jeune du port ainsi que d'autres plaisanciers sont venus nous prendre les amarres et ils avaient vus qu'il valait mieux nous laisser une place facile d'accès, c'est d'ailleurs pour cette raison que nous ne réservons pas souvent avant car il vaut mieux que les gars du port nous voient...
C'est le plus gros inconvénient de notre beau bateau, c'est qu'il est assez mal manœuvrant, il faut bien le connaître notre compère !
Comme les choses ont changées ici à Kerrera !
La marina de Kerrera est devenue bon
chic-bon genre...
Ils se la joue carrément « port de yachts de luxe »mais en revanche ils n'ont toujours pas réellement de « bureau » du port, celui-ci est toujours dans un baraquement en bois provisoire et comme ce n'est pas très pratique ni convivial ils vous emmènent au bar-restaurant et ils se servent de l'ordinateur qui fait aussi office de caisse; vous remplissez le papier du port sur le comptoir du bar...
Peut-être espèrent-ils que cela vous incite à y rester pour y boire une bonne bière fraîche après votre « longue » navigation !
Normalement puisque nous venons
d'Europe, ils auraient dû nous obliger à aller voir au moins la
douane mais apparemment ils n'en n'ont absolument rien à faire !!!
Personne n'a été capable de nous dire s'il y a un bureau des douanes à Oban et nous n'avons rien trouvé sur internet...
Du coup on ne sait toujours pas combien de temps est-ce que notre bateau peut rester en Ecosse ; pour nous on le sait pour lui non, c'est tout de même incroyable !
Le petit ferry qui fait la liaison avec la terre et qui était gratuit, est maintenant payant en réservant les billets et les horaires sur internet sans compter que maintenant il n'y a qu'un ferry toutes les 2 heures et même en pleine saison les horaires s'arrêtent à 19h30 et le dimanche encore plus tôt...
1h après notre arrivée nous regrettions déjà d'avoir demandé et payé 4 nuits ici...
Vendredi 8 août ; port de
Kerrera en face d'Oban
Non seulement il faut réserver l'heure à laquelle nous voulons aller à terre mais il faut aussi réserver en même temps le retour...
Nous sommes descendus dans la matinée
pour rentrer 16h 15.
On s'est promenés en ville où il y a un monde fou !
Ceci étant, nous n'étions jamais venus en plein mois d'août...
La ville d'Oban s'est carrément
tournée vers le tourisme de masse ; il faut dire que c'est le
point de départ pour beaucoup d'îles et il y a un trafic incessant,
mais qui a toujours existé, de ferrys.
Un monsieur richissime, Monsieur Mac Brayne, a eu un jour l'excellente idée à la fin du 19e S de racheter tous les petits ferrys qui existaient entre la terre et toutes les îles de la côte ouest ; puis il a construit de gros ferrys avec passage de véhicules, ce qui a désenclavé totalement toutes ces îles qui étaient si isolées .
Cela a changé la vie des habitants,
crée des emplois fixes et beaucoup d'îliens nés dans ces îles
sont revenus y vivre ; les liaisons sont fiables, pratiquement
journalières sauf par très gros mauvais temps quoique ces ferrys
soient prévus pour du mauvais temps...
La compagnie s'appelle la « Calédoniane Mac Brayne » dite « la Calmac » et elle est devenue maintenant la propriété exclusive de l'état Ecossais.
Ils entretiennent bien leurs bateaux,
qui sont le poumon de la vie des îles et innovent maintenant dans de
nouveaux bateaux sûrement plus rapides et mieux conçus, comme le
petit nouveau que nous avons vu et qui a changé complètement le
look traditionnel de la compagnie ; il y a 10 ans maintenant que
nous en avons aussi pris un très beau tout neuf également, à
Stornoway dans lequel ils ont privilégié le confort de ses
passagers et non pas le nombre...
C'est assez rare pour le noter !
La ville a peu changée sauf pour ce
qui est du tourisme : les magasins de souvenirs se sont
multipliés ainsi que les bateaux « promène-touristes »
et les restaurants...
Les photos que je vous ai mises ne sont pas toutes de maintenant parce qu'il ne fait pas très beau ; en revanche la dernière fois que nous étions venus ici il avait fait un temps splendide et nous avions un drone....
Un drone pour faire certaines photos cela change tout !
Il a plu par intermittences toute la
journée ; nous avons déjeuner où nous aimons aller pour y
manger des coquilles St Jacques mais ils n'en faisaient plus à midi
et les prix ont quelque peu augmenter.
Mais la serveuse a été super sympa car elle est allée plaider ma cause auprès du cuisinier et il a accepté de me faire des coquilles...
Cette ville est une très belle ville que nous avons parcourue en long et en large et nous avons toujours autant de plaisir à y venir malgré tous ces aléas...
Nous sommes rentrés chargés comme des mulets car normalement nous ne devrions pas trouver de ville avant d'arriver à Stornoway...
Samedi 9 août ; port de Kerrera en face d'Oban
Cette nuit il a beaucoup plu et le vent a soufflé fort mais tant que c'est la nuit c'est pas bien grave, juste bruyant surtout dans un port...
Ce matin, occupations de la vie au port et à bord : cuisine, lessive, bricolages en tous genres...
Retour à Oban cet aprem parce que
bien sûr on a oublié plein de choses...
Dimanche 10 août ; port de Kerrera en face d'Oban
on a joué de malchance décidément....
Ce matin il y avait un brouillard à
couper au couteau...
Il ne fallait pas venir ici à Kerrera
mais aller au nouveau port d'Oban même ; on voulait rester
aujourd'hui parce que je voulais aller jouer du violon au « Barn
Bar » qui se trouve dans la campagne.
À 5kms de la ville..
Mais....Outre qu'il ne faisait pas
assez beau pour y aller en vélos, il pleut depuis 17h en plus, et le
dernier ferry qui revient d'Oban le dimanche est à 18h30...
Bon je suis très déçue...
Il y a eu une éclaircie en début d'après-midi, alors on a sorti quand même nos vélos pour aller voir la ruine du château tout au bout de l'île ; nous n'avions jamais pris le temps de le faire quand nous avions le bateau ici...
L'île de Kerrera est toute en longueur
du sud vers le nord
A notre décharge il n'y avait pas vraiment de route pour y aller ; maintenant il y en a une ce qui a fait dire à notre ami Bob « que c'était la route la plus chère aux nombres d'habitants de l'île » !!!
Effectivement ils n'ont pas lésiné !
Au moins jusqu'à l'embarcadère de l'île parce que le ferry que nous prenons n'est que le ferry du port ; il y en a un autre plus gros et qui prend les véhicules qui vient sur l'île plus au sud que le port...
Pour info celui-là non plus on ne
pouvait pas le prendre car le dimanche il s'arrête à 18h...
Bref, après cet embarcadère la route n'était que partiellement bitumée mais c'était tout de même roulable...
Il y avait un monde fou sous ce soleil
très timide !
On arrivait presque à regretter de ne
pas être allés au bar en vélos mais nous avons juste eu le temps
de rentrer au bateau avant qu'il ne tombe une bonne averse...
La ruine du château est plus imposante vue de la mer, en réalité il n'y a pas grand-chose à voir...
Lundi 11 août ; mouillage derrière la marina de Dunstaffnage
Toujours du brouillard le matin qui a du mal à se disperser...
Mais ensuite il a fait assez bon...
On est partis après déjeuner pour avoir le courant qui monte dans la passe nord du Sound de Kerrera.
Parce qu'ici en Ecosse on ne va naviguer qu'avec le courant de marée en plus de la météo, ce qui complique considérablement les choses !
Là on n'avait pas trop à se creuser les méninges parce qu'il nous fallait aussi du courant montant pour entrer dans cette baie.
Après la marina il y a une pointe de terre et derrière cette pointe il y a une autre baie, juste avant le pont routier qui marque le début du loch Etive dans lequel nous ne pouvons pas rentrer à cause d'un câble électrique qui traverse le loch et qui est plus bas que le pont, lui-même déjà pas très haut.
On vient là pour 2 raisons (parce que nous y sommes déjà venus très souvent par le passé)
la 1re parce qu'il y a pas mal de
coques sur la grève parce qu'on ne peut pas appeler cela une
plage...
Et la 2e raison c'est que nous allons voir notre ami Bob qui habite au bord de l'eau de l'autre côté de la marina ; on ne peut pas mouiller devant la marina parce qu'il y a des bouées de mouillages de façon très serrée...
Donc dès que nous avons fini de jeter l'ancre, nous avons mis l'annexe à l'eau pour profiter de la marée encore assez basse pour aller ramasser des coques...
Après notre ramassage de coques, et nous en avons trouvé beaucoup et de très grosses, nous sommes revenus à bord pour nous changer et partir voir Bob.
Cet homme dépasse Bernard d'une tête et en volume aussi....
Il a appris le français au Canada ,où il a travaillé de nombreuses années, mais il ne le parle maintenant qu'avec peu de personnes ; malgré tout il se débrouille très bien et quand ça ne va pas il passe à l'anglais...
Pendant les 8 années où nous n'avons pas été en Ecosse, il nous a envoyé régulièrement des articles de journaux, si l'on peut dire, via internet pour nous tenir informés de ce qui se passait dans son pays, surtout dans les coins que nous connaissions bien, et on l'en remercie grandement car cela nous a fait extrêmement plaisir d'avoir ce genre de nouvelles pendant tout ce temps et surtout cela nous a souvent permis de garder le moral face aux innombrables problèmes avec les Portugais...
Nous avons beaucoup d'amis en commun mais presque tous habitent les Hébrides ce qui fait qu'il ne voit pas grand-monde...
Il habite une petite maison pratiquement au ras de l'eau avec la vue sur la mer et la marina de Dunstaffnage et nous devons toujours considérer que sa maison est aussi la nôtre, comme il dit ; nous y venons quand nous voulons...
Peu de gens sont aussi généreux que lui...
Nous avons réussi à rentrer avant la nuit, ce qui est un exploit !
Mardi 12 août ; mouillage dans l'anse de Glaceriska à l'entrée du loch Creran
Cette fois l'été annoncé est là, depuis le temps qu'on nous le promettait !
Il fait chaud, le ciel est d'un beau bleu et le vent est faible, trop pour mettre ne serait-ce qu'une voile...
Mais on ne va pas s'en plaindre !!!
Dans la nasse il y avait 2 petits tourteaux que l'on s'est dépêchés de manger, ce serait dommage de les perdre en les laissant traîner !
On a enfin pu déjeuner dehors !
On est partis vers Glaceriska qui est un peu plus au nord, juste à l'entrée du loch Lynn qui monte vers Fort William et le canal Calédonien.
Sur la route pour venir à Glaceriska
nous avons vu des dauphins mais qui ne sont pas venus jouer avec
notre étrave : ils étaient en plein repas probablement et
étaient très excités...
ça sautait de partout mais comme ils étaient peu nombreux, dont un bébé, cela a été difficile d'arriver à les photographier malheureusement ; nous avions beaucoup ralenti le bateau pour regarder ce spectacle toujours grandiose surtout avec une mer aussi plate et si bleue !
Pur moment de plaisir dont nous ne nous lassons pas...
Cette anse de Glaceriska est belle avec
juste quelques maisons mais elle a un gros inconvénient ; il y
a un petit ferry rapide, très vilain, très bruyant et qui fait de
grosses vagues qui font chahuter tous les bateaux ; comme avec
le courant, qui est très fort ici, on reste souvent en travers de
ces vagues, il faut tout assurer à bord...
Là aussi nous y allons pour voir un ami, dont nous n'avons pas de nouvelles, Donald (pas Trump).
Nous avons rencontrer Donald en 2011 à
notre arrivée à Oban ; c'est lui, entre autre, qui nous a
donné le bois nécessaire pour reconstruire un autre grand-mât car
le nôtre avait quelques soucis d'entrée d'eau qui pourrissait le
bois...
Non seulement il nous a fait cadeau du bois mais en plus il nous a prêté un local pour préparer tous les morceaux nécessaires à la fabrication de ce mât ainsi que les machines à bois nécessaires également ; quand nous avons ramené tous les morceaux de bois préparés par Bernard et un ami Breton, Mimic, pour le coller près de l'ancien dans le hangar de la marina de Kerrera, il nous a aidé à tout transporter jusqu'au ferry avec son fourgon et il nous a aussi prêté une bonne vingtaine de serre-joints de toutes tailles ainsi que d'autres machines à bois, plus transportables....
Tout cela se passait entre avril et mai 2014, vous pouvez trouver le récit de ces travaux sur ce blog...
Comme pour Bob, là aussi nous ne le remercierons jamais assez de tant de générosités !!!
Donald était une force de la nature, toujours dynamique, plein d'enthousiasme envers la vie et plein d'idées en permanence, il paraissait indestructible !
Il doit bien mesurer 1m90, bien en chair pour sa taille et il a des mains 3 fois grandes comme les miennes !
Maintenant il n'est plus que l'ombre de lui-même...
Des soucis de travail puis de santé ont réussi à abattre cette force de la nature....
Il a dû perdre 20kg et n'a plus goût à rien...
Nous en sommes restés choqués à un point que vous ne pouvez pas imaginer !
Heureusement qu'il fait beau pour nous remonter un peu le moral !
23°C dans la journée on a même pu
dîner dehors, trop bien !
Mercredi 13 août ; mouillage dans le loch Aline ( qui donne sur le Sound of Mull si vous le cherchez sur une carte)
Beau temps dès le matin, ce qui était encourageant !
Comme hier, départ après la sieste ;
26°C en mer ! Exceptionnel !!!
Pas de dauphins, une belle brume de
chaleur, des bateaux tout autour de l'horizon avec ce beau temps ;
Quand nous sommes arrivés au bout de l'île de Lismore, qui est très
longue avec un phare au sud nous avons trouvé un peu de vent ce qui
nous a fait sortir notre génakeur mais cela n'a pas duré 1h...
Les montagnes de l'île de Mull nous l'ont intercepté !
Nous connaissons très bien ce loch Aline pour y être venus souvent mais cette fois nous avons des vélos nous allons donc pouvoir aller visiter plus loin qu'avant !
C'est un loch très prisé des locaux
car il n'est pas loin d'Oban.
Il y a une mine souterraine de kaolin à
l'entrée et du village y attenant part un ferry pour l'île de
Mull ; au fond se trouve 2 châteaux, un qui ressemble à un
conte de fée avec ses hautes tours fines et l'autre dans le plus
stricte normalité Ecossaise, c'est à dire très austère quoique
maintenant il a été égayé par un beau ravalement ocre et il fait
chambres d'hôtes...
Le château qui fait conte de fée ne
paraît pas grand comme cela sur la photo mais la petite maison à
ses pieds est le « boat House » c'est à dire la maison
pour le bateau et dans cette maison qui paraît ridiculement petite
on pourrait faire un appartement de 5 pièces...
Cela vous donne une meilleure idée de
la taille du château en question n'est ce pas ?
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